lundi 2 juin 2014

De la nécessité d'agir.


Les grands changements se préparent, notre devoir est de faire en sorte que l'Afrique puisse répondre aux défis qui lui sont posés depuis 3000 ans maintenant et d'être au rendez-vous de l'histoire. De ce point de vue, la jeunesse africaine ne peut pas continuer à refuser de voir la réalité du monde. Rejeter le blâme sur les autres ne suffit pas. Rester indifférent, c'est participer au complot. Prendre le large et espérer faire du pays des autres sa patrie, c'est accélérer la faillite de l'Afrique. Espérer qu'avec nos incessantes lamentations les dominateurs qui tiennent les rênes de la politique internationale seront gagnés par un humanisme qui leur ferait renoncer à leur logique de puissance, c'est prolonger la paralysie de l'Afrique. Penser redevenir africain et mieux servir l'Afrique en voulant imiter un peu plus et mieux les autres, c'est condamner à tout jamais le peuple africain à la retraite.
La jeunesse africaine a le devoir de hâter la survenance du changement révolutionnaire pour ainsi libérer les énergies confisquées à l'Afrique et les orienter, sous un nouveau leadership éclairé, courageux et foncièrement patriote, au service des africains avant tout et après tout.


Komla KPOGLI

dimanche 1 juin 2014

Le message de Nkrumah est plus que véridique.

L'Osagyefo Kwame NKrumah disait en 1963 que le plus grand danger que courait l'Afrique était le néocolonialisme dont l'instrument principal est la balkanisation du continent. 
Nkrumah ne croyait pas si bien dire. Aujourd'hui, l'Afrique est en plein dedans et elle est restée effectivement le terrain de jeu et de chasse pour les puissances étrangères: chose que redoutait Nkrumah qui criait, dans le vide, à l'Unité africaine. Nkrumah est mort en 1972. Depuis, 42 ans ont passé. Si, à l'heure actuelle, le message de Nkrumah est encore plus véridique, le vide, quant à lui, est encore plus immense. Même au niveau le plus bas, les individus qui se disent conscients et qui clament virtuellement chaque jour vouloir une autre Afrique, ne sont pas capables de se regrouper autour d'un leadership responsable.