vendredi 27 mai 2011

Côte d’Ivoire : En attendant les dividendes du coup d’Etat militaire Français


L’éviction forcée du président Gbagbo est-elle un remède approprié et une solution irrévocable et irréversible à la normalisation de la vie politique en Côte d’Ivoire ?

En fait, ce 11 avril 2011, la France entérine ses ambitions macabres dans le démantèlement sauvage des institutions républicaines de la Côte d’Ivoire à travers son coup d’Etat militaire après 9 ans de lutte. Il faut être naïf et con pour soutenir que ce sont les élections démocratiques qui justifient ce coup de force et l’ingérence grossière de la France en Côte d’Ivoire parce que tout simplement, notre sous région fourmillent d’hématophages que la France accueille dans les fauteuils douillets de l’Elysée.

Les honnêtes gens seront d’accord avec nous que la France a toujours eu la phobie des dirigeants africains qui aspirent profondément à l’émergence du continent noir notamment la sous région Ouest-Africaine. Elle est une amie intime des « préfets locaux » à la tête des Etats africains parce que ceux-ci accepte volontairement de vendre leurs pays aux enchères publiques au détriment des intérêts des peuples noirs. Mais la France a raison parce que certains de nos compatriotes aux goûts immodérés de leurs intérêts égoïstes ont une vision brisée du développement durable à travers la conquête de l’autonomie économique. La plupart des dirigeants africains ont pour projet de société la formation d’un « gouvernement d’union nationale ». Une expression fabriquée par la Françafrique pour soutenir et justifier les arrivistes politiques. On peut mutiler Gbagbo, on peut l’assassiner comme Patrice Lumumba du Congo, ce n’est pas un problème. Parce que la France n’est pas à sa première expérience d’homicide volontaire.

A propos des infractions commises en Côte d’Ivoire, les juristes avertis savent que la France est l’auteur moral, les parties en conflit, les auteurs matériels, sans oublier bien attendu les co-auteurs et les complices. Et comme l’Elysée est une institution qui fait du mensonge sa seconde religion, les autorités élyséennes pensent que tous les noirs sont des idiots. La répression sauvage des frères algériens en 1945 est édifiante. Et la jeunesse africaine à travers celle de la Côte d’Ivoire en est consciente. L’Afrique et notamment la Côte d’Ivoire ne sera ni la vache à lait ni un « Bori Bandja » de certaines nations.

Ces dividendes s’annoncent périlleuses et cahin-caha avec l’assassinat de IB et un deuil national aux rires jaunes.

La France nous brûle régulièrement la langue pour nous empêcher de manger. Un jour son anus brûlera. Là, elle continuera de manger, mais incapable d’évacuer les selles. En attendant les dividendes du coup d’Etat militaire en Côte d’Ivoire, nous souhaitons bonnes réflexions aux autorités élyséennes et leurs complices. C’est pour tout dire que le sentiment anti français ne naît ex nihilo.

                                                                   NALIALI Benjamin,
                                                                   Président de la J.U.D.A.

1 commentaire:

aag a dit…

cote d'ivoire ce pays ne sert à rien,comme tous les autres sur le continent,ne se basant sur aucune réalité historique à part celle de l'époque coloniale,une sécession entre le nord et le sud est préférable,rodrigue,parole d'un connaisseur