10 mai 2012
Komla KPOGLI
Web.http://lajuda.blogspot.com
Paul Mvondo Biya, doyen des tyrans africains et François Hollande (montage) |
« La France, économiquement, n’a pas besoin de
l’Afrique. Les flux entre la France et l’Afrique représentent 2% de notre
économie ». 18 mai 2006 à Bamako au Mali.
« Il nous
faut construire une relation nouvelle, assainie, décomplexée, équilibrée,
débarrassée des scories du passé et des obsolescences qui perdurent de part et
d'autres de la Méditerranée. Cela implique plusieurs changements de fond…
D'abord, cette
relation doit être plus transparente. Il nous faut la débarrasser des réseaux
d'un autre temps, des émissaires officieux qui n'ont d'autre mandat que celui
qu'ils s'inventent. Le fonctionnement normal des institutions politiques et
diplomatiques doit prévaloir sur les circuits officieux qui ont fait tant de
mal par le passé. Il faut définitivement tourner la page des complaisances, des
secrets et des ambiguïtés.
Il nous faut aussi
ne pas nous contenter de la seule personnalisation de nos relations. Les
relations entre des Etats modernes ne doivent pas seulement dépendre de la
qualité des relations personnelles entre les chefs d'Etat, mais d'un dialogue
franc et objectif, d'une confrontation des intérêts respectifs, du respect des
engagements pris.
… Notre relation
doit être décomplexée, sans sentiment de supériorité ni d'infériorité, sans
sentiment de culpabilité d'un coté ni soupçon d'en jouer de l'autre, sans
tentation de rendre l'autre responsable de ses erreurs. A nous Français de
renier tout paternalisme, d'exclure toute condescendance à l'endroit des
Africains. Et surtout plus de respect. Nous ne savons pas mieux que vous quel
est le bon chemin. Je refuse la posture d'une France donneuse de leçon. » 19 mai 2006 à Cotonou au Bénin.
L’auteur de
ces propos cités est Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur et de
l’immigration, candidat de l’UMP à la présidentielle de 2007. Sarkozy sera élu
président de la France un an après avoir tenu ces propos en terre africaine. On
aurait donc attendu que les relations entre la France et ses territoires
africains sous sa présidence se déroulent autrement. Erreur ! Les mots
sont les mots. Les actes sont autre chose. La françafrique, ces relations
mafieuses que la France entretient avec l’Afrique depuis les années De Gaulle
s’est renforcée à la grande déception des optimistes béats qui avaient vu dans
l’avènement de Sarkozy au pouvoir une nouvelle donne.
Pourtant,
les choses s’annonçaient bien pour ces optimistes. Jean-Marie Bockel, transfuge
du parti socialiste a rejoint Sarkozy qui lui attribua le secrétariat d’Etat
chargé de la coopération et de la Francophonie. Le ton se voulait volontariste
et en rupture avec le passé fait de vols et de pillages en faveur de la France
et les satrapes qu’elle a placés à la tête des territoires africains. Dans une
interview publiée dans Le Monde du 16 janvier 2008, Bockel déclarait : « j’ai adhéré au discours de Nicolas Sarkozy sur
l’Afrique. Je souhaite que les choses changent. Or la rupture tarde à venir. Il
y a encore trop de rentes de situation, trop d’intermédiaires sans utilité
claire, trop de réseaux parallèles pour permettre un partenariat assaini,
décomplexé, d’égal à égal. La "Françafrique" est moribonde. Je veux
signer son acte de décès. Il ne s’agit pas de faire la morale, mais d’aider au
développement. » Le 18 mars 2008,
Bockel est mis dehors, renvoyé au dossier des Anciens combattants et remplacé à
la coopération par Alain Joyandet, un françafricain bon teint que Claude Guéant
s’empressa de présenter à Omar Bongo Ondimba. Reçu sur France24, Alain Joyandet
assèna : "le détournement d’argent public en Afrique ? Ce
sont vraiment des sujets qui ne me semblent pas devoir être au cœur de notre
expression"
", le pillage
des cerveaux africains ? C’est nous qui allons envoyer des cerveaux en
Afrique",
"je souhaite plus d’influence
française, j’ose le mot, plus d’influence française"
ou encore "si nous ne sommes pas les partenaires économiques privilégiés,
alors on ne pourra plus défendre nos valeurs". La petite tempête dans le Bockel prit
fin et tout est redevenu normal dans la continuité affairiste comme au temps de
De Gaulle, de Pompidou, de Giscard, de Mitterrand et de Chirac.
Parmi tous ces présidents français, l’arrivée de
Mitterrand à l’Elysée est celle qui avait le plus suscité chez de nombreux
tiers-mondistes l’espérance d’une rupture avec la françafrique. Erreur là
aussi. Puisque Jean-Pierre Cot, ministre délégué à la Coopération et au
Développement, qui en « faisait trop » pour que le pillage de
l’Afrique soit réduit –réduit, pas supprimé - fut démis de ses fonctions le 7
décembre 1982 et remplacé par Christian Nucci. A l’époque, Lionel Jospin, Premier secrétaire du PS et
très proche de Mitterrand, justifia le remplacement de Jean-Pierre Cot par
Christian Nucci en affirmant qu’il" n'est pas lié au fait qu'un homme
incarne la lutte pour les droits de l'homme, les autres se situant sur le
terrain du réalisme ". La suite est connue : assassinat de Thomas
Sankara, coups d’état, tartufferie discursive de la Baule, sabotage des
soulèvements populaires des années 90 court-circuités puis déviés vers les fameuses conférences
nationales souveraines, appui à la répression sanglante des tyrans
africains, scandales politico-économiques (affaire Elf)…génocide au Rwanda en 1994. Le bilan de la Gauche française en
Afrique est tout autant lourd que celui de la Droite. Aucun des dirigeants
français n’a désobéit aux lois qui gouvernent les relations avec l’Afrique
définie par Foccart comme « l’arrière-cours » de la France. Ces
pratiques s’inscrivent d’ailleurs dans la logique coloniale qui déclara la
France une puissance africaine. Aussi, faut-il rappeler que les initiateurs de la
colonisation française que furent Gambetta, Jules Ferry, Jean Jaurès, Léon Blum
étaient des Républicains de gauche ?
Curieusement, on voit aujourd’hui beaucoup d’africains se
réjouir de l’arrivée de François Hollande à l’Elysée en remplacement de Nicolas
Sarkozy. Ces réjouissances ont quelque chose de triste et d’aberrant. Car c’est
à croire que le changement de maître change soudainement le statut de
l’esclave. Au lieu d’appréhender sa situation dans son exactitude et se battre
pour s’affranchir de ses chaînes, l’esclave préfère compter sur l’humanité du
nouveau maître, la bonté de son coeur, sa gentillesse et sa bonne mine. L’esclave
attend des réformes. Des africains espèrent un soulagement opéré
par décret depuis l’Elysée. Quelle lucide appréciation des réalités des
relations entre la France et l’Afrique ? C’est désespérant ! Cette
attitude d’espérance fondée sur le sourire et les mots du nouveau locataire de
l’Elysée confirme ce qu’a dit Thomas Sankara : « l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite
pas que l’on s’apitoie sur son sort ». Oui, l’esclave qui confie sa
libération à la bonne volonté de son maître a fait le choix de ses chaînes. Il
ne mérite donc pas d’être pleuré.
Nos prédécesseurs Samory Touré, Béhanzin, Chaka, Lumumba,
Biko, Sankara, Olympio, Um Nyobè, Moumié et les millions d’africains assassinés
par le colonialisme sont-ils morts pour rien ? Ces martyrs se sont-ils
sacrifiés pour voir leurs descendants se complaire dans une espérance
réformatrice indiquée par Paris, Londres, Washington, Bruxelles…Pékin ? Ces
dignes fils d’Afrique auraient-ils espéré une amélioration des choses de ces
capitales que leurs noms n’auraient même pas figuré dans notre patrimoine. En
ayant les yeux rivés sur un éventuel « geste », « quelque
chose » de ces capitales, nous leurs successeurs nous montrons indignes de
nos prédécesseurs et dignes de nos fers.
Laurent Fabius chez Ali Bongo, février 2012 |
Au fond qu’a promis François Hollande ? La fin de la
françafrique. Au point 58 de ses 60 engagements il promet : « Je
développerai la relation de la France avec les pays de la rive sud de la
Méditerranée sur la base d’un projet économique, démocratique et culturel. Je
romprai avec la « Françafrique », en proposant une relation fondée sur
l’égalité, la confiance et la solidarité. Je relancerai la francophonie. »
Rompre
avec la Françafrique et construire de nouveaux rapports basés sur l’égalité et
la solidarité. Voilà la promesse que certains font semblant de n’avoir jamais
entendu. C’est nouveau chez beaucoup d’africains incapables de saisir la place
qu’occupe l’Afrique dans ce qui est appelé les relations internationales. Même
si en pleine campagne électorale en février 2012 on avait vu Laurent Fabius,
pressenti au ministère des affaires étrangères sous Hollande chez l’héritier
Ali Bongo au Gabon, un des plus grands financeurs de la vie politique française,
pour beaucoup d’Africains, « le
changement c’est maintenant ».
Sarkozy avait-t-il
promis et dit autre chose à propos de la Françafrique ? Et Chirac ?
Et Mitterrand ? Et Giscard ? Et Pompidou ? Et De Gaulle ? Qu’ont-ils fait de leurs promesses ? Les peuples qui ignorent les faits du passé sont
condamnés à les revivre. En faisant comme si les dirigeants français n’avaient
jamais parlé de la fin du pillage françafricain, les africains qui sautent de
joie aujourd’hui pour la promesse Hollandaise vont vers une immense désillusion.
Le Franc CFA sera maintenu, l'agriculture coloniale sera conservée, les bases militaires françaises aussi, la coopération franco-africaine et les aides au développement, véritable drain des richesses africaines vers les donateurs, vont continuer, la francophonie
et ses rituels seront maintenus, les coups d’état nécessaires seront réalisés,
les tyrans stabilisateurs seront confirmés et renforcés, les immigrés africains
« inutiles » et jetables seront toujours renvoyés, les
multinationales françaises seront toujours reines sur nos terres. L'Alliance Française, les centres culturels français, Radio France internationale et France 24 seront toujours là pour labourer la tête aux africains. Les bourses accordées aux étudiants "méritants" et qui font partie d’un
vaste programme d’asservissement culturel seront toujours disponibles:
arrivés au pouvoir d’une manière ou d’une autre, ces "méritants" garderont une grille de lecture qui leur aura été inculquée. Et les pseudo-ordres
constitutionnels seront toujours là pour verrouiller les choses avec l'appui d'un dispositif militaro-policier terroriste. Peut-être que
tout ceci se fera avec moins de bruits et moins d’ostentation que par le passé,
mais ça se fera. Car, plus que tout ce sont la logique de puissance et celle des intérêts qui guident les
puissances mondiales parmi lesquelles se trouve la France. Il n’y a pas eu
Révolution en France. C’est l’alternance démocratique avec tout ce qu’elle
implique y compris dans le principe de continuité de l’Etat, notamment sur le
plan international. Il n’est pas non plus débuté une Révolution dans les
territoires africains pour remettre la main sur ce qui appartient au peuple
africain. De plus, la parole d’un socialiste français ne vaut pas plus que
celle d’un libéral français. Les intérêts nationaux priment sur les promesses électorales
en direction de l’Afrique. La logique déclarative aurait voulu que Sarkozy qui
était allé jusqu’à dire en terre africaine que la France n’a pas besoin de
l’Afrique sorte son pays du continent dès son arrivée à l’Elysée. Que
nenni ! La France a renforcé sa présence et a fait de multiples
interventions armées directes, soit pour sauver ses satrapes comme au Tchad,
soit en détruisant des dirigeants insoumis comme en Libye et en Côte d’Ivoire
montrant effectivement que la France est une puissance africaine. Les réseaux,
promis à la destruction par Sarkozy dans son discours à Cotonou en mai 2006,
ont plutôt prospéré avec Robert Bourgi, Bruno Joubert, Claude Guéant et leurs
différents référents tapis dans l’ombre.
Dans les milieux
africains où la confiance dans la volonté du maître est plus forte que tout, on
dit que Hollande sera « moins pire que Sarkozy». Oui, Sarkozy a été
brutal. Qui peut le nier ? Il a parlé aux africains qu’il déteste avec
arrogance, mépris et condescendance du haut de ses 155 centimètres talonnettes
comprises. Il est raciste. Par ses discours, Nicolas Sarkozy a injurié
ouvertement les africains à de nombreuses reprises. Par les guerres qu’il a
menées ouvertement en Afrique, Sarkozy est vu comme le plus mauvais des
dirigeants français vis-à-vis de l’Afrique. Ce jugement, au fond, n’est qu’une
mauvaise appréciation des réalités. Aucun locataire de l’Elysée n’est disposé,
compte tenu de l’importance de l’Afrique dans la politique française, à lever
la main. Tous ont eu et auront une politique ouvertement ou secrètement
d’exploitation et de mépris à l’égard de l’Afrique tant que les africains ne
décideront pas d’y mettre fin. Qu’elle soit ouverte ou discrète, la domination
c’est la domination. Le Hard Power (puissance militaire) qu’on peut attribuer à
Sarkozy ou le Soft Power (diplomatie d’influence) qu’on peut attribuer à
Hollande sont appelés à produire le même
résultat : le renforcement d’une Afrique au service de la France. Il faut
souligner que le Soft Power, grâce à sa discrétion et ses pratiques de réseaux,
avançant un discours apaisant et visiblement pacifique et humanitaire à la
bouche, se révèle très souvent plus efficace et moins saisissable que le bruit et les canons
déployés par le Hard Power. Ce serait donc une grave erreur de penser que parce
que le nouveau président français a un style différent, une méthode de travail
différente il serait porteur de la rupture. La France, puissance
nucléaire, qu’elle soit dirigée par la Gauche ou la Droite, le Centre ou les
Extrêmes utilise et utilisera les deux pratiques alternativement ou
simultanément si les circonstances le commandent. Elle ne se débarrassera pas
de ses attributs de puissance pour faire plaisir à on ne sait quel peuple.
Toutes les sociétés qui se sont affranchies de la tutelle
extérieure l’ont fait par leurs propres actions. Des actions endogènes qui,
peut-être, finissent par la conclusion d’un accord ou un traité autour d’une
table et endiguant ou paralysant ainsi la capacité de nuisance des attributs de puissance que déploient jusque-là leurs détenteurs. Visiblement, nous autres Africains aimons la liberté donnée, des
indépendances octroyées et pas conquises de hautes luttes. En voulant la
liberté sans en payer le prix, nous faisons le choix de la servitude pour
toujours. Car, quiconque confie la décision de sa libération à
son maître est condamné pour toujours à la servitude. Il en est ainsi aussi bien
des individus que des peuples.
Nous voulons toujours ramer à contre courant des lois de l'histoire.
Nous offrons le visage d’un peuple qui n'a rien compris et qui ne veut rien
comprendre dans un monde où être faible signifie disparaître et avoir des
maîtres signifie misère, appauvrissement, sous-développement éternel. En nous
présentant en agneaux dans un monde de loups, nous faisons de la provocation en
direction des loups.
Les peuples qui trouvent des solutions à leurs problèmes ne sont
pas ceux qui attendent qu’une puissance ouvertement coloniale leur ouvre les
portes du paradis. Ce ne sont pas ceux qui espèrent que de bons esprits finiront
par surgir dans la métropole pour mettre définitivement fin à leur exploitation
ou leur apportent un « léger mieux ». Au contraire, ce sont les
peuples qui se rassemblent, qui font leur unité et se battent pour refaire leur
unité territoriale. Ce sont les peuples qui maîtrisent leur espace, qui
l’occupent effectivement et le protègent par des dispositifs aussi bien
juridiques que militaires. Ce n’est qu’à ce prix que ces peuples peuvent
constituer des entités vivantes, solides, autonomes, respectées et peuvent échanger
avec les autres sur la base de l’égalité et de confiance. Le reste n’est
qu’ignorance suicidaire. En espérant la natte des autres, on finit par dormir à
même le sol.
Nous avons affaire à un système avec des ramifications diverses et non à un individu, tout puissant président fut-il. Et ce système françafricain ne bougera pas tant que nous, africains, resterons immobiles. La mission libératrice nous revient. Ou bien nous sommes capables de la
mener et nous serons maîtres de notre destin collectif, ou bien nous en sommes
incapables et dans ce cas nous serons condamnés à espérer vainement des réformes promises par nos dominateurs.
RAPPEL: Hollande a dirigé le Parti Socialiste français en tant que Premier Secrétaire de 1997 à 2008. Il n'a pas opposé de résistance à la politique française en Afrique. Le parti socialiste n'émet jusqu'ici que de molles critiques contre la Françafrique faite de hold-up électoraux, de coups d'état, de corruption, de pillage des richesses africaines par les entreprises françaises avec la complicité des tyrans au pouvoir. Récemment, François Hollande a soutenu les guerres de la France contre la Libye et la Côte d'Ivoire. Pour François Hollande, le président Laurent Gbagbo est infréquentable et se comporte comme un "dictateur, il n’y a pas d’autres mots, il n'a aucune place dans les réunions socialistes au plan international". Les intérêts français avant tout! C'est normal.
RAPPEL: Hollande a dirigé le Parti Socialiste français en tant que Premier Secrétaire de 1997 à 2008. Il n'a pas opposé de résistance à la politique française en Afrique. Le parti socialiste n'émet jusqu'ici que de molles critiques contre la Françafrique faite de hold-up électoraux, de coups d'état, de corruption, de pillage des richesses africaines par les entreprises françaises avec la complicité des tyrans au pouvoir. Récemment, François Hollande a soutenu les guerres de la France contre la Libye et la Côte d'Ivoire. Pour François Hollande, le président Laurent Gbagbo est infréquentable et se comporte comme un "dictateur, il n’y a pas d’autres mots, il n'a aucune place dans les réunions socialistes au plan international". Les intérêts français avant tout! C'est normal.
9 commentaires:
Ce n'est point Hollande qui détruira la FRANCEAFRIQUE,Mr, non c'est le peuple Africain lui-même.Et,ne vous inquiètez pas cela a commencé,l'essentiel était que SARKO,parte,Hollande a été élu pour et par des français.NOUS,Africains aussi nous nous battrons pour que les choses changent aussi de notre côté,la franceafrik existe depuis toujours,jamais on a bombardé nos terres comme l'a fait Sarko.C'est cette joie que fête les Africains,ne vous inquiètez pas MR Les africains amèneront F.H.,lafrance,son patronnat décomplexé qui finance les guerres,appauvrie l'Afrik a changé,nous ne resteront pas esclaves ou colonisés éternellement.Merci.
On est content parce que Sarkozy a ete brutal...A quelque chose malheur est bon dans un certain sens parce que sa brutalite et son arrogance ouverte nous ont secoues.
On est content mais on est lucide. On est conscient qu'Hollande ne changera rien car la francafrique est un systeme. Pire les gens de l'autre cote de l'atlantique (les americains) arrivent....Oui on est conscient que le chemin est tres long et pave d'embuches et on est entrain de voir ( en tout cas en ce qui me concerne) comment poser des actions concretes pour peut etre pas notre generation mais les generations futures.
Donc Mr ne vous en faites pas, ne desesperez pas, on est conscient... la lutte continue.
Merci
«Une grande partie de l’argent qui est dans notre porte monnaie, vient de l’exploitation depuis des siècles de l’Afrique»...Jacques CHIRAC
Voir:
http://2ccr.unblog.fr/2010/12/05/afrique-terre-de-pillages/
good analyses
THIS IS WHAT WE EXPECT FROM A LEVEL HEADED AFRICAN WHO UNDERSTAND WORLD GEO POLITICS .SOME ONE WITH A STRONG HISTORIC CONSCIENCE.NOT SOME NAIVE AFRICANS WHO SAY HISTORY IS THE PAST.IT WAS TERIBLE FOR ME TO SEE AFRICANS DANCING HERE IN FRANCE.WE HAVE A LONG WAY TO GO IN TERMS ON GAINING CONSCINECE HISTORICALLY.
Pourquoi déjà toujours avoir à regarder en direction de la France??? le véritable problème c'est l'Afrique,l' Africain est resté esclave,il l'a choisit. Nous avons clairement refusé de prendre la clé de la serrure de nos chaines,de l'arracher alors même qu'on en est capable. L'Africain tue l'Afrique,par envie,par avarice,par jalousie. qu'importe le président élu en France qui voudra,sait-on jamais,changer la relation avec notre continent,cella ne se fera pas car ce sont nos propres pseudo-dirigeants qui iront supplier genoux à terre et mallettes noirs en main pour que rien ne change.
je comprend rien hier Calixte Beyala nous demandait de voter pour le PS te aujourd'hui qu'y a t-il ?
vraiment je suis d'accord avec cette belle analyse
tans que nous africains ont ne se lèvent pas pour dire non ce n'est pas nos dirigeant de "béni oui oui" qui le feront.
levons nous tous d'une seule voix et disons non à l'exploitation de l’Afrique et de son esclavage qui ne finit pas.
s'il faut qu'ont passe par une autre guerre, dommage mais il la faut.
on ira jusqu'au bout!!!!! la lutte continue.
merci
Bonjour cousin
Je viens de vous répondre sur un autre blog où j'avais lu la duplication de votre article.
Je reproduis ici quelle a été ma réponse :
Le résumé historique avec Bockel et Cot est très bon.
Il manque cependant l'accent sur le versant économique ; ces gens sont des esclavagistes qui considèrent l'Afrique comme les USA considéraient la Virginie, la Caroline du Sud et la Louisiane en 1850.
Le problème c'est ½0° du SMIC français payé par les esclavagistes ici 50 euros par mois… ILS NE LACHERONT PAS sans une REVOLUTION DE TOUT LE PEUPLE PAUVRE !
Je viens de rédiger un article/dossier sur le Togo actuel et récent
++
dimanche 17 juin 2012
Casse et destructions au Togo ! AUTEUR: Ekoué Sagba INSTIGATEUR: Faure Gnassingbé COMPLICE Toute la France à fric .... à commencer par François Hollande qui, plusieurs semaines après son élection, n'a TOUJOURS PAS RETIRE LES TROUPES D'OCCUPATION ESCLAVAGISTE HORS D'AFRIQUE !
++
J'y dénonce, en conclusion, la comportement écolo-esclavagiste du nouveau Pierre Cot :
++
LES ESCLAVAGISTES N'ONT PAS ANNONCE
LE DEPART DES TROUPES D'OCCUPATION
HORS D'AFRIQUE!!
PASCAL CANFIN EST UN ECOLO-ESCLAVAGISTE !
NOUS EXIGEONS LE SMIC A 1000 EUROS
POUR TOUS LES AFRICAINS !!
CANFIN DEGAGE !!
GNASSINGBE DEGAGE !
HOLLANDE DEGAGE !
TROUPES FASCISTES DEGAGENT !!!
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