Dimanche 3 Août 2012
De nos jours, l'on s'accorde à dire que
l'être humain, c'est à dire l'homme est
HOMO SAPIEN SAPIENS, En latin ''sapiens'' veut dire sage, donc l'homme
deux fois sage[1]. Mais, il n’en demeure pas fondamentalement que ''sapiens'', il est
aussi « Homo COMMUNICANS'', c'est à dire l'être ou du moins ‘’l'homme
qui communique’’ par excellence depuis son apparition sur terre à travers
le langage. C'est ainsi que les résultats des recherches scientifiques de la
célèbre revue scientifique sciences en 2011, ont établit qu'« un enfant se trouvant à l'intérieur du ventre de sa
mère est capable à chaque fois d'entendre et par la suite identifier ou distinguer la voix de cette dernière à celle
des autres personnes qui l'entourent et autres bruits émis dans son milieu ».
Sans nul doute de cet exemple, que l'on
perçoit aisément que nous appellerons ''l'environnement médiatique
primaire''.Sans nul doute, ils existeraient sans doute ceux qui évoqueront
l’environnement naturel des abeilles, mais nous avions choisi de parler de la
communication médiatique humaine.
Par
ailleurs, il convient de dire que nous nous servons d'un canal plus ou moins
compréhensible (le langage) selon les personnes et le milieu pour communiquer:
c'est la langue, qui est aussi variable dans les mêmes conditions qui nous sert
d’outils. C'est ainsi que les hommes vivant en société ont inventé le langage
et les moyens par lesquels il est ou peut être véhiculé avec plus ou moins de
facilité.
Quand Nous faisons un regard objectif sur le volume et l'intensité des informations auxquelles nous avons accès
aujourd’hui, nous nous rendons compte
qu'il est sans commune mesure avec ce qu'il est ou était dans le passé[2]au point ou les auto-routes
de communication que sont les médias. Ces derniers, de par leur poids, ont eu
du fait et par finir droit à être
considérés comme quatrième
pouvoir au sein des Etats . Aujourd’hui la transformation du monde en un
‘’village planétaire’’ ne fait-t-elle pas des médias occidentaux partie
intégrante de notre cadre de vie socio économique et même culturel? Que
peut-on dire sur leur propension et leur influence psycho-sociologique sur les
citoyens du monde en général et
Africains en particulier ?
Quand est-il du passé des masses médias en Afrique ?
Les
premiers médias sont crées par
les anglais, c’est ainsi qu’une
autorisation expresse du gouvernement
Britannique², permit à John REITH de créer le 14 Novembre1922 la Bristish
Broadcasting Compagny, connu en abrégé
sous le sigle BBC. C’est une station de
Radiotélévision qui connu un très grand succès. De sa création à nos jours,
elle emploie plus de 24 000 personnes dans le Monde .Il convient de
noter que ce médias constitue le
principal Canal de communication de l’Etat Britannique à l’interne tout comme à l’extérieur,
c'est-à-dire dans ses colonies, américaines, africaines avant leurs ‘’indépendance’’.
N’ya-t-il
pas de quoi inspirer d’autres Nations comme : les Etats Unis, la France,
la Chine, le Japon, l’Iran, le Qatar, la Chine, l’Italie…etc?
C’est ainsi qu’ayant en mémoire
l’utilité, l’efficacité logistique et géostratégique de la BBC par le biais de laquelle l’hypothétique gouvernement provisoire de la France libre, en exile il
faut le précisé, formé le Général De Gaulle, qui était à la fois Chef et porte
parole, à lancé depuis Londre, avec
symphonie du désespoir dans la voix la désormais célèbre phrase selon la lettre
et l’esprit de laquelle : « La France, na pas perdu la
Guerre …mais elle a perdu un combat ».Cette voix peu radiophonique a permis quelque peu de
remonter le moral de quelques unités de bataillons français en rébellion
légitime contre l’oppression et l’occupation territoriale de la France par les
troupes du Reich Allemand: Hitler .Et cela
avant que les gouvernements africains ne répondent massivement oui pour
une France libre en envoyant des soldats, des vivres, et même des moyen
matériels! Et, cela Malgré l’opposition de la majorité des Gouverneurs de l’AOF
et de l’AEF qui ont plutôt fait allégeance dans les faits au Maréchal PETAIN[3] .Cette
France en toute manifestation sans équivoque de foi, demeure aujourd’hui même
si si en complicité des Chefs d’Etat ‘’africains’’ le principal bourreau des
Etats Africains. Et, qui aujourd’hui sans état d’âme se permet sans honte de
déclarer haut et fort qu’elle milite par la voix de ses dirigeants pour le
respect des Droits de l’Homme, la protection des civiles, les raisons
Humanitaires…Etc
Ainsi, le 15Janvier 1975, le gouvernement
Français créa ainsi officiellement la radio France internationale (
Rfi) sur le model du poste colonial, station fondée en 19311 à destination des colonies
labélisées ‘’Françaises’’.Elle a demeuré filiale de la radio France jusqu’en
1983à1986 ou elle acquiert un statut de société indépendante
Influence et rôle des médias
étrangers en Afrique :
Les
antennes et câbles des médias étrangers qui poussent comme des champignons en
Afrique ne servent) rien d’autres qu’à ‘’labourer le crane des africains’’.Le
terme est bien convenable parce que c’est à partir de ces derniers «qu’on installe dans les
cerveaux des croyances et des opinions difficilement modifiables … plus
efficaces ». En secrétant et en répétant à longueur de journées, des idées
pour servir leurs intérêts divers et variés, ces médias fabriquent et
conditionnent l’opinion africaine[4]».C’est ainsi que les Africains « pourraient ainsi écouter, la BBC-Afrique depuis Londres,
Radio Moscou Internationale depuis la capitale de l’Union Soviétique, la Voice
of America, rebaptisée Voix d’Amérique depuis Washington, Radio France
Internationale depuis la capitale française à Paris, Radio Vatican depuis Rome.
Tous rivalisaient d’imaginations pour nous égailler en langue française, comme
c’était le cas pour les pays africains de langue anglaise[5]».
Donc, par le bourrage de crane, on arrive à faire croire au Africains qu’on ne
sert à rien d’autre que les œuvres humanitaires,
l'apprentissage des débats démocratiques sur tous les sujets qui font la une de
l'actualité en en Afrique et dans les
autres parties du monde.
Peut-on considérer les médias comme objets de
la poursuite et la satisfaction des intérêts géostratégiques ?
A cette question il n’est pas aisé de répondre,
cependant, d'abord, nous devons définir
le terme géostratégie, le préciser pour le démarquer du sens commun qui rend sa
compréhension plus aisée. La géostratégie qu’est-ce que c'est: Nous sommes à
première vue tenté de dire que la géostratégie c'est une expression omni
présente dans les esprits, concrètement sur les ondes, les débats médiatiques,
des spécialistes, experts ou non. Surtout en ce 21ème siècle si controversé si
non plus que la période d’après guerre froide. L'expression géostratégie
«renvoie tout simplement au sens de l’organisation d’une action précise ou d’un
projet politique, social, économique, par rapport aux réalités du terrain, aux
circonstances et aux contraintes en présence». C'est pourquoi, on est tenté de
dire qu'elle est présente ou du moins son esprit est repérable dans tous les
actes de la vie sociale socio-culturelle, économique, politique...etc. Et, les
mass médias en sont des instruments
privilégiés. Cela peut d’abord être conçu aussi bien « dans les actions
professionnelles les plus ordinaires (un paysan, un commerçant, un chasseur
font de la géostratégie) que ceux qui engagent l’avenir des sociétés et des
Nations ... étaient de grands géo stratèges’’. Dans un sens plus actuel,
ce mot peut signifier « une action déterminée par des actions contingentes,
militaires, économiques, culturelles, sociologiques, et un discours, dimension
considérablement renforcée avec l'avènement de la télématique et de l'Infowar[6],
la guerre de l'information[7] ».
La stratégie comporte des opérations intellectuelles et des opérations
physiques, " concrètes ", choisies parmi une palette d'actions
réalisables et acceptables. De ce point de vue, « la stratégie est d'abord
un choix, une science de la décision[8]»
A ce titre, la géostratégie est une compétence attaché à plusieurs disciplines
(Economie, Science-Po, Diplomatie, Marketing, Droit, Ecole Militaire) et
fournit des méthodes d’analyse globale du marché, de la communication, de la
politique, de la défense etc. Elle n’est donc pas un domaine strictement autonome » Comme déjà mentionné,
l’information est une guerre, ‘’froide’’ ! C’est le domaine du ‘’soft
power’’.
Exemple d'application de
géostratégie de la diffusion de l’information à destination d’un pays : Le Nigéria
A
son indépendance, le Nigéria dispose d’une
population de plus de 40 millions
d’habitants avec un nombre de 250
ethnies qui vivent en harmonie et selon le modèle de self govement[9], qu’on appelle l’autogestion
politique et administrative des collectivités du pays, au moment ou le Niger,
le Mali ne dispose que de 5 et 6 millions d’habitants avec 9 à 12Ethnies vivant
ensembles.
Le Gouvernement Britannique a bien jugé de
consacrer très tôt une émission spéciale en langue Haoussa qui est une langue non seulement d’échange
sociaux mais aussi politique et économique !
Par cette antenne, chaque jours les citoyens
nigérians font l’exercice de « l’apprentissage des libertés[10]»
car, il bénéficient d’une rubrique intitulée
«wassikoun massou sawraro » expression qui signifie « les
correspondances de nos auditeurs ».C’est une tribune qui permet aux citoyens Nigérians d’expédier à
partir de leurs commerces, domiciles ou service d’activités d’envoyer des
correspondances exprimant leurs positions citoyennes par rapport aux faits
marquants l’actualité de gouvernance politique, économique, ou socio culturel
d’un ou plusieurs Etat (s)
fédéré(s) ou même de l’Etat fédéral en entier. Il en est de même, par rapport à une situation qui prévaut dans
un pays tiers .Sans chercher à faire une liste exhaustive de toutes les émissions du programme de la BBC, nous
tenons à souligner que presque l’ensemble des émissions du programme diffusé en
Anglais sont reproduites avec quelque nuances près en langue Haoussa et sont très suivit.
L’enjeu géostratégique de cette radio en Afrique
est vraiment de taille, car, en visant
le Nigéria et une de ses langues nationales, l’Etat Britannique « fait
d’une pierre des coups ».
L’explication illustrative est la
suivante : Etant donné que le Haoussa comme le Bambara s’était révélée
comme une langue commerciale[11] car elle tend son emprise
sur un territoire beaucoup plus par les transactions commerciales que par autre
chose. Même s’il ne faut pas négliger les relations sociales qui tiennent
« de l’histoire sinon de la
préhistoire[12]».
Etant donné que le Nigéria est le plus peuplé
pays
d’Afrique, 3ème au plan mondiale avec plus de 162millions
d’habitants[13]
av avec aujourd’hui plus de et qui a des très importantes relations
socio-économiques avec plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest et même de
l’Afrique centrale partageant plus ou moins ou même pas le haoussa comme une des langues Nationales.
Il est très évident qu’aujourd’hui, le Nigéria
partage cette même langue avec le Niger, le Tchad, le soudan, le Ghana, le
Gabon d’excellentes relations socio-économique. Il convient de dire que même en
Arabie saoudite on y trouve des personnes parlant le Haoussa qui se sont établi
la bas avec leurs familles il ya des décennies. Dans ces pays ou on trouve une
très grande diaspora des personnes parlant le Haoussa, même sans être forcement
issus des ex colonies Britanniques est désormais un vaste auditoire des
différentes émissions Haoussa de la matinée et de la soirée de BBC, qui, de ce
fait semble avoir une très bonne aura pour des nombres ‘’Haoussaphones’’.
Ya-t-il en la matière de quoi inspirer d’autres
pays ? Evidement, C’est pourquoi, la radio impérialiste France
International devrait s’en inspirer pour facilement exporter « ses émissions ayant pour simple but
d’imposer à tout ce monde sa vision, sa lecture du Monde dans cette langue
–véhicule comme l’a fait la BBC, c’est pourquoi est installé au Nigéria la
direction des programmes d’émission en langue Haoussa au Nigéria !
Mais par rapport à cet exemple, le Dragon
Asiatique Chinois s’était-il laissé faire ? Non, pour ‘’courtcircuiter’’
ou minimiser le sérieux de l’initiative de la RFI d’émettre véritablement en
Haoussa, la Chine avait entrepris le gigantesque projet de formation en journalisme des
citoyen chinois en Haoussa. Certes, Ffi a lancé
l’émission en Haoussa avant la radio Chine international mais elle
semble n’avoir pas jouer au courant de
la précipitation pour « avancer lentement, mais plus
surement » !
Ainsi après l’enracinement des médias
tels que BBC (British Broadcasting Corporation), VOA (Voice of America), RFI
(Radio France Internationale), DW (Deutsche Welle), CNN, La radio Japon, la
radio Iranienne internationale.(...) France 24 qui sont parfois plus connus en
Afrique que dans les pays d’où ces radios et télévisions émettent, voici venu
l’heure de Al Qarra TV, Al Jezeera au Séngal (bientôt au Niger comme
''Africable''dite la chaine du Continent, étend son entreprise par des bureau de représentation?) et CCTV-F
(Télévision chinoise en Français), qui investissent la place au Niger. Et C’est
en prélude à quoi il ya eu à Niamey ce
11Février2012, le lancement de la semaine de la télévision chinoise »[14] a été couronné par un grand ballet diplomatique sis à l’ambassade
de Chine au Niger. Le Ministre Nigérien de la Communication et des Nouvelles
Technologie l’information, Salifou Labo BOUCHE, le président de l’Observatoire
national de la communication Mr Abderrahmane Ousmane, le Ministre de la
Jeunesse, des sports et de la culture, Mr Kounou Hassane étaient au premier rang des invités
officiels.
Pour ceux qui doutent encore,
il se révèle au fur et à mesure que « le dispositif médiatique est l’un
des meilleurs outils du Soft Power, puissance d’influence, qu’un pays, un
groupe commercial, un acteur socio-politique et idéologique puisse déployer
pour atteindre ses objectifs au moindre coût possible. La Capacité d’atteindre
une masse, de faire adhérer à une cause, de répéter un message et le faire entrer dans
les cerveaux, de transformer le vrai en
faux et le faux en vrai, de fidéliser un
groupe d’hommes. Voilà quelques-unes des forces des médias[15] ».
Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter l’émission de la radio chine international
pour entendre les chinois parler le
Haoussa sans nul doute plus que certains
Haoussa de père et de mère même ! Et, avec un vocabulaire aussi riche que
varié car ces journalistes sont capables de comprendre n’importe quelle mot de
la langue Haoussa.
Le mode opératoire de conquête médiatique
étranger : l’exemple chinois:
Nous
dans un premier temps voir le processus
de mise en place de la chaine
d’émission chinoise puis la stratégie de conquête et d’assimilation des
journalistes selon le mode de ‘’soft power’’ qui consiste à être plus
diplomatique que la stratégie des autres puissances en formant ses concitoyens
journalistes en langue locale pour servir avec efficacité les visées
politiques, économiques, et socioculturelles avec les pays Africains.
C’est ainsi que sur un premier plan, « la Chine a lancé depuis
le 11 janvier 2012 sa section Afrique de la CCTV émettant depuis Nairobi au
Kenya. CCTV Africa projette ouvrir 14 bureaux locaux dans différents
territoires africains. Réduite pour le moment à 02 heures d’émission par jour,
la CCTV Africa compte d’ici 2015 émettre 24 heures 24. Outre la chaîne de
télévision, la Chine déploie son agence de presse Xinhua (Chine nouvelle) qui
dispose déjà de plus de 150 correspondants dans toute l’Afrique[16]».
Et, sur un second plan, la Chine,
consciente que « pour mieux évangéliser un peuple il faut associer des
indigènes au projet, recrute et forme des journalistes africains» comme nous
l’avions déjà souligné et même ses concitoyens qui ont embrassé la carrière
journalistique en langue locale au besoin. Comme l’a affirmé le Ministre Nigérien de la Communication, la
république de Chine populaire a donné et
continue de donner des bourses de formation
à l’intention des journalistes Nigériens[17]» Ainsi, « la Chine a formé 208 journalistes et patrons de
médias africains entre 2004 et 2010 »[18]. La tactique de la formation des journalistes africains continue
de faire son œuvre. La guerre psychologique est donc engagée par la Chine au
travers des Africains pour rassurer les Africains et rejeter le plus loin
possible l’influence occidentale dans les territoires africains. Les pays
occidentaux sont eux-mêmes des adeptes de cette stratégie qui repère des
journalistes locaux, leur attribue des bourses pour la formation, les invite
dans leurs ambassades pour leur offrir des amuse-gueule lors de ce qu’on
appelle des séminaires de formation, ou des voyage d’études ». Comme l’a
souligné avec raison Monsieur Komla KGPOLI. En la matière donc la Chine ne fait
que copier, mais, au mieux ses prédécesseurs.
Une reconnaissance à titre posthume
de la proposition de certaines personnalités politiques africaines sur la
possibilité d’enseigner et faire propager
l’accès à la science dans les pays africains en une langue Africaine: le
Swahili ?
Comme aimait le dire,
le sage africain de Bandiagara, Amadou Hampathé BAH, « aucun pays ne
s’est développé en continuant de nier les valeurs fondamentales de sa propre
culture dont le véhicule est langue que parle ce peuple ! ».C’est
ainsi qu’une lecture minutieuse de la nouvelle donne de l’environnement
médiatique qui s’installe sur le continent africain démystifie ce qui a
toujours été un mystère et un tabou dans les milieux politiques et
intellectuels africains. C’est la question de l’enseignement en langues Africaines. La floraison des programmes
d’information en langues Africaines dans les mass médias occidentaux et
asiatiques.
N’est ce pas là une raison
historique que toute l’humanité doit
donner même sans un prix Nobel posthume de création et de proposition concrète et
scientifiquement possible d’enseignement
en langue Africaine suggérées par entre autre Cheick Anta DIOP, Kwamé N’KURMAH,
Amadou Hampathé BAH ?Et si même la France membre à part entière de
l’UNESCO, mais avant tout fondatrice de la néocoloniale Francophonie, venait
depuis de nous en faire l’aveu en reconnaissant expressément l’évidence de ces
éminentes personnalités africaines citées, en acceptant elle-même d’ouvrir un
programme spécial d’information dans l’une des principales langues locales africaines telle :le
Haoussa ?Qu’attend ton l’avis conforme de la France qui regarde
impuissamment la Langue Française sombrer peu à peu même en France sous le
poids évident de l’Anglais, du Chinois, de l’Arabe et même du Haoussa et
Bambara qui on même un statut de langues Africaines à caractère international
comme le SWAHILI?
Que doit répondre en la
matière, le Ministère Nigérien de l’enseignement de base qui a su l’efficacité
et l’efficience notoire de l’enseignement en langue Nationale Haoussa sous
l’appellation de ‘’l’école expérimentale’’ ? Pourquoi les résultats de cet
enseignement dit’’ expérimentale’’ n’ont jamais été rendu officiel même si tous
les Nigériens ont su que tous les enfants ayant suivit cet enseignement ont
fait plus de 70%du taux de réussite aux examens du certificat de fin d’études primaires
(CFEPD).N’est ce pas une des raisons qui
doit nous faire dire que c’est sans nul doute c’est plus pour l’inefficacité, le manque d’efficience que
par son coup exorbitant que la
conférence de ministres de l’éducation nationale des pays de l’UEMOA ont décidé de supprimer
cet examen de passage intermédiaire entre
primaire, ou le Fondamental au
collège ?Il convient de préciser que cette mesure de sa suppression a été
entériné d’abord au Mali avant de l’être au Niger .
Ainsi, même s’il convient
de préciser que les politiques Africains doivent se résigner à reconnaitre que
« l'Afrique n'a besoin ni de
charité, ni de nouveau paternalisme [19]» à cet aube
de 21ème siècle, il n’en demeure pas moins que la Chine semble être mieux vue que
les Occidentaux ‘’exportateurs de la démocratie’’ par l’usage de bombes,
légalisé par les résolutions approuvé par les seuls membres du conseil de
sécurité des Nation Unies. Dans tous les cas, on a pas besoins des pays dit du
tiers monde, leur représentation ne se voit et ne se constate que par leurs
drapeaux qui flottent au rez de chaussée de l’immense immeuble-siège de l’ONU[20].
Ces pays constituant à eux seuls la majorité démocratique des Nations Unies
n’ont de rôle à jouer dans les affaires du monde que celui des Etats clients
qui ont besoins que d’une garantie
intuitu personae d’un ou trois années de paiement de soldes de leurs
fonctionnaires ! Des ‘’intellectuels’’ africains n’hésitent pas « à
asséner à longueur d’articles ou de commentaires que la Chine est la seule et
vraie ‘’partenaire’’ que l’Afrique dispose. On cite le développement chinois en
modèle sans jamais mentionner qu’il fut précédé de plusieurs révolutions
sanglantes qui avaient détruit le règne des colons et leurs suppôts, et qui
avaient ramené la Chine à ses racines culturelles. Les liens que Chine a avec
l’Afrique sont présentés comme salvateurs pour une Afrique détruite par
l’exploitation occidentale et de ses suppôts chefs d’Etats et de gouvernements
‘’Africains’’.
Existe-t-il une leçon à tirer pour l’histoire,
une raison de vérité scientifique exprimée déjà à reconnaitre au Vieux sage
Africain Amadou Hampathé BAH qui disait: « Qu’aucun développement n’est
possible avec la langue d’autrui ».N’est ce pas la raison pour laquelle la
véritable intelligence a du mal à se promouvoir et à s’exprimer car les
enseignements se font dans une langue autre que celle que les enfants africains
comprennent le plus aisément ? Certaines langues Africaines comme :
le Swahili, Haoussa, le Bambara, le peulh, le Oulof, l’Arabe…etc ne sont telles
d’ailleurs pas plus riches que le Français en termes de ‘’déclinaison[21]’’ ?
Bien sur que oui, et cela est scientifiquement démontrable, A vos marque les
enseignants et chercheurs en linguistique africains !
Nous avions
compris cette vérité scientifique quand Nous étions en Vacance à Zinder
quand par désespoir d’avoir eu du mal à capter la fréquence de la radio Rfi,
nous nous sommes me vu, mes amis et moi, tombés sur la BBC. Et, notre attention était fixée sur un auditeur
inconditionnel de la BBC, qui, à travers la fameuse rubrique d’émission Haoussa
‘’Wassikoun Massou Saouraro’’ qui
signifie « les correspondances de nos auditeurs », voulait savoir
l’historique de la fameuse OTAN (Organisation du Traité Nord Atlantique) de sa
création à nos jours. Ce qui a bien été suscité par sa monté en puissance dans
l’action le processus de « l’exportation de la démocratie par le
largage des bombes sur les têtes des civiles Lybiens »pourtant qu’elle
prétendait’’ protégé ‘’au mois de septembre. Etant que nous meme-même, nous
sommes incapables de donner la signification de cette organisation dans notre
langue vernaculaire’(le Haoussa), sinon même si nous réussirons, ce qui semble etre un pari, ce ne
serait pas sans difficultés[22] ! A l’issue de
l’explication qui l’a été donné dans cette langue ‘(Haoussa), nous
avions aisément compris que les élèves africains éprouvent des
difficultés à apprendre et maitriser les enseignements qu’on les dispenses à
l’école tout simplement parce que l’enseignement au lieu d’être un plaisir pour les enfants devient
une peine c'est-à-dire une torture pédagogique et moral.
Alors
que conformément à l’esprit et à la lettre l’enseignement scolaire, scholès, en grec,
en latin veut dire loisir, de son
dérivé latin a donné le mot « escole »,
qui est devenu école. Donc « loin
des tensions de la scolarité et de l'enseignement d’aujourd’hui, l’école, à
l’origine, dispense des contraintes matérielles et physiques (travaux
domestiques, champêtres, ménagers…etc.),et devient le moment libéré pour les
exercices de l’esprit :c’est à dire
de la pensée, de la réflexion, de la lecture ou de l’étude de manière
générale[23]».
C’est là que nous avions compris que
c’est pourquoi pendant notre enfance nous n’avions jamais oublié les contes que
nos grands-mères autours du feu, dans
tous leurs détails même étant devenus adultes. C’est en effet là « le crime contre les valeurs culturelles et
sociolinguistiques des africains » dont parlait le Professeur Cheick Anta DIOP dans une conférence qu’il a
tenu à l’Université de Niamey en 1985.
Ces médias meanstream, ont toujours fait main
basse sur la vérité et tout ce qui concours à l’établir dans des nombreux domaines .C’est ainsi que
quand un citoyen africain du nom de Omar
CAMARA réagit quand il découvert la publication de la liste des inventeurs
noirs et leurs inventions[24]
s’exprime ainsi :«Je ne savais pas
tout ça également, quand c'est des noirs, les médias et le monde aiment les
cacher, on préfère nous parler de Edison ou des frères Lumières, je n’ai pas
entendu une seule fois le nom d'un inventeur black sur les 136 inventeurs noirs
de la liste, ils ont réussi leur désinformation[25]...».
QUELQUES EXEMPLES DE
VERITES SCIENTIFIQUEMEENT ETABLIES
CACHEES PAR LA DESINFORMATION MEDIATIQUE EN AFRIQUE.
1.
Par rapport à la découverte des États unis d’Amérique:
Ce sont les Africains
qui ont découvert pour la première fois les Etats Unis d’Amérique, car, partis
de l’Afrique de l’Est il ya 1OO OOO ans, 5OOAfricains Noirs on fini par la
découvrir. Ils ont remplacé purement et simplement les populations archaïques
d’Europe en l’an 40 000ans avant notre Jésus Christ .Ils supplantent
les populations primitives locales d’Asie, voilà 60 000ans et 40000ans avant
J C [26]».D'autres
our ces soutiennent que c'est l'empéreur Malien ABOUBAKRI II qui envoya la
seconde expédition en milliers des bateaux,après l'échec d'une prémière dont
aucun élément n'était revenuqui a du très certainement arrivé en Amérique
Latine et donc l'a découvert plutout en
1310[27].
Mais, la légende
savamment entretenu par les occidentaux continue de considérer que c’est
Christoph COLOMB qui l’avait découverte en 1492 .Alors que dans les faits,
il ne savait jamais se servir de la boussole et du gouvernail pour conduire son
bateau et faire ce exploit .Sinon , pourquoi choisir le nom de l’Amérique[28] (U.S.A) en mémoire au nom d’un navigateur Italien du
nom de Amérigo de Vespusci et pas celui de ‘’Comlombo’’ ou ‘’Christophia’’ par exemple?.Et cette
légende continue d’être enseigner comme vérité dans les écoles primaires ou
fondamentales africaines sans la moindre vigilance des ministères de tutelle de
l’éducation nationale.
2. Par rapport à ‘’la propriété’’ de la Monnaie Franc CFA
par les Etats Africains:
A cet effet un mensonge a toujours
maquillé la signification réel de la monnaie Franc CFA par les pays Africains
des supposées deux zones communautaires Franc CFA .Alors que ces dernières
ne disposent aucunement tous les attributs[29]
réels d’une propriété de cette monnaie qu’on définie toujours comme Franc de la
communauté Financières Africaine comme si les Africains sont véritablement dans
des communautés ou les citoyens bénéficient du financement du
développe ment .En réalité cette monnaie est toujours restée par
définition « Franc des Colonies Françaises d’Afrique » et a permis à
la France de se fournir en certaines matières premières (plomb, zinc,
manganèse, nickel, bois, phosphates, oléagineux, uranium…) sans débourser de devises[30]»,
qui constituent des sources de richesses
importantes . Et que même sur le plan constitutionnel aucune
constitution des pays Africains des deux
zones FCFA ne reconnaissent expressément
une valeur légal ou cour légal à cette monnaie FCFA. Alors que dans tous les pays du monde elle a
une valeur et une portée constitutionnelle, du Nehru, à l’Algérie en passant
par les Etats unis d’Amérique ou le Ghana.
3 .Par
rapport au mensonge sur sur un prétendu carnage de civiles de 10 000morts et 55 000 blessés
fait en un mois par l’armée régulière Libyenne sous ordre du Feu Guide Mouammar KADAFI, paix
à son âme, qui motiva la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui vota
sans difficulté la résolution 1973 qui consacra la résolution1973 portant instauration
d’une zone d’exclusion aérienne. Alors que
pour une analyse de fond de ce mensonge médiatique occidental on se rend
compte de ces évidences suivantes pour
plusieurs raisons:
-Logique : pour
tuer 10000personnes, en un mois, il faut être
capable de tuer 300 à 400 tous les jours. Seul Hitler est parvenu, mais
il a eu besoin de plusieurs
installations de fours crématoires.
-La No Fly zone,
c'est-à-dire la zone d’exclusion aérienne a été instaurée parce que pour tuer
autant, KADAFI aurait utilisé des
avions des avions de combat qui
normalement volent à 5000mètres d’altitude et à une vitesse de 1000km/h .A moins de larguer une bombe atomique, ces avions,
aussi spéciaux soient-ils ne pourraient un tel exploit .
-Pour les blessés,
leurs nombres est dans tous les pays donné dans tous les pays du monde par des
sources hospitalières. Dans la gestion optimale d’un hôpital, il est prévu
environ 10 à 20 places libres pour accueillir des cas impromptus. Pour les
55000 blessés, à raison de 20 par hôpital, il faudrait 2750 hôpitaux pour
accueillir tous les blessés Libyens et
même en utilisant tous les hôpitaux du continent « qui sont environ
1230» .On n’y arriverait jamais.
Ceux ( la France les Etats Unis, la Grande Bretagne, l’Italie) qui ont validé
ces chiffres sans une véritable enquête
préalable et sérieuse savaient qu’ils
étaient faux[31]».
4. Sur le
conflit Syrien :
La version matraquée
tous les jours par les médias français sur le conflit syrien n’était pas la
bonne et elle le reste aujourdhui. C’est ce que pense avec raison le politologue Gérard Chalian, :en
disant « c’est que ce n’est pas uniquement un méchant contre des
gentils et que la volonté d’intervention et les hésitations des Occidentaux ne
sont pas forcément liées à des sentiments purement humanistes. Il dit qu’une
intervention impliquerait beaucoup de conséquences géopolitiques. Pour lui, ce
qui se passe en Syrie est avant tout une affaire politique et non humanitaire.
C’est en fait, l’exacerbation du conflit artificiel sunnite/chiite avec d’un
côté pour les sunnites l’Arabie Saoudite, le Qatar, l’Union européenne, les
Etats-Unis et Israël et de l’autre, les chiites, c’est-à-dire les Alaouites
aidés par l’Iran. Le but de la manipulation est de casser l’Iran et de réduire
le Hezbollah[32]».Il
ressort du constat général que l’Occident coalisé, applique en Syrie le même
scénario qu’en Irak et en Libye. L’attaque médiatique et militaire à l’encontre
de la Syrie est directement liée à la compétition mondiale pour l’énergie,
ainsi que l’explique le professeur Syrien Imad Shuebi. « Avec la chute de
l’Union soviétique, les Russes ont réalisé que la course à l’armement les avait
épuisés, surtout en l’absence des approvisionnements d’énergie nécessaires à
tout pays industrialisé. Au contraire, les USA avaient pu se développer et
décider de la politique internationale sans trop de difficultés grâce à leur
présence dans les zones pétrolières depuis des décennies. C’est la raison pour
laquelle les Russes décidèrent à leur tour de se positionner sur les sources d’énergie,
aussi bien pétrole que gaz. (…) Moscou misa sur le gaz, sa production, son
transport et sa commercialisation à grande échelle. Le coup d’envoi fut donné
en 1995, lorsque Vladimir Poutine mit en place la stratégie de Gazprom. (…) Il
est certain que les projets Nord Stream et South Stream témoigneront devant
l’Histoire du mérite et des efforts de Vladimir Poutine pour ramener la Russie
dans l’arène internationale et peser sur l’économie européenne puisqu’elle
dépendra, durant des décennies à venir, du gaz comme alternative ou complément
du pétrole, avec cependant, une nette priorité pour le gaz. À partir de là, il
devenait urgent pour Washington de créer le projet concurrent Nabucco, pour
rivaliser avec les projets russes et espérer jouer un rôle dans ce qui va
déterminer la stratégie et la politique pour les cent prochaines années. Le
fait est que le gaz sera la principale source d’énergie du XXIe
siècle, à la fois comme alternative à la baisse des réserves mondiales de
pétrole, et comme source d’énergie propre.(…) Moscou s’est hâté de travailler
sur deux axes stratégiques : le premier est la mise en place d’un projet
sino-russe à long terme s’appuyant sur la croissance économique du Bloc de
Shanghai ; le deuxième visant à contrôler les ressources de gaz. C’est
ainsi que furent jetées les bases des projets South Stream et Nord Stream,
faisant face au projet américain Nabucco, soutenu par l’Union européenne, qui
visait le gaz de la mer Noire et de l’Azerbaïdjan. S’ensuivit entre ces deux
initiatives une course stratégique pour le contrôle de l’Europe et des
ressources en gaz. « Le projet Nord Stream relie directement la Russie à
l’Allemagne en passant à travers la mer Baltique jusqu’à Weinberg et Sassnitz,
sans passer par la Biélorussie. Le projet South Stream commence en Russie,
passe à travers la mer Noire jusqu’à la Bulgarie et se divise entre la Grèce et
le sud de l’Italie d’une part, et la Hongrie et l’Autriche d’autre part.
Nous devons être écœurés par le manque
d’objectivité des médias français. La seule source, l’Office syrien des droits
de l’homme(OSDH), basée à Londres, est animé par un Frère musulman, payé par
les services secrets britanniques.
4.
Par rapport l’hommage à Jules Ferry par le Président Français François HOLLANDE
sur Rfi : il ya un non dit sur le massacre des citoyens Français en
1871à paris:
En nous référant au livre intitulé« La Commune : Histoire et
souvenirs»,Edité à Paris, Edition, la Découverte, en1999, l’auteur, Louise
Michel témoin vivant de cet évènement tristement célèbre qui s’est passé dans
la patrie de Droits de l’Homme(la France), confiait que « Jules Ferry était dans le camp des
ennemis de la commune, celui de Thiers et des Versaillais, qui firent
100 000 morts pour reprendre le pouvoir à Paris, Chiffre réel donné par
Louise Michel dans son livre sur la commune est confirmé par beaucoup
d’historiens Français. Thiers Adolph et Chef de gouvernement Français à
l’époque, lui-même n’en reconnaissait que 30 000.Même si les
‘’Encyclopédistes’’ d’aujourd’hui minimisent encore plus que Thiers ce massacre
et donnent seulement entre 12 000 et 20 000 morts !L’auteur
poursuit en disant avec franchise qu’ensuite, après le massacre de la commune,
« le rôle principal de Jules Ferry fut de justifier la terrible colonisation
française ; et c’est avec son aval que la France alla
"civiliser" diverses parties du monde ; c’est-à-dire les
massacrer, les réduire à l’état d’esclavage, les torturer, violer leurs femmes
et piller leurs ressources ». En évoquant les parties du monde, Louise
Michel fait référence aussi aux pays Africains. Remarque : « Juste
avant le massacre de 100 000 communards par Thiers et les Versaillais, il
y avait 600 000 habitants à Paris. La répression de la commune de Paris en
1871, effectuée par les amis de Jules Ferry, a tué un parisien sur six :
il y eut au moins un mort dans chaque famille[33]».Pourquoi,
F. HOLLANDE s’était-il permis de dire et reconnaitre toute la vérité sur ‘’la
rafle de Veldive’’ à l’occasion de laquelle, plus de «13000 juifs arrêtés
dans la ville de Paris le 16 et 17Juillet1942, dont 4000 étaient des enfants,
puis déportés à Auschuitz » Alors
que lors de la commémoration de l’évènement de la tristement célèbre’’
manifestation de la commune de Paris en 1878? Et pourquoi qu’aucune presse
n’en a sérieusement parlé des véritables chiffres des victimes de la commune de
Paris? N’est ce pas une « une faute
morale et politique[34] » ?
5. Sur les vrais raisons de la guerre de l’Occident en Afghanistan :
Le but des pays membre de l’OTAN en Afghanistan est-il « d’instaurer
la démocratie ou de lutter contre l’injustice des talibans ? Beaucoup le
pensent à travers le monde, mais c’est absolument faux, sinon pourquoi
n’intervenaient-ils pas dans les différentes monarchies du golf à savoir
en Arabie Saoudite, au Qatar…etc. ? La raison est strictement le contrôle
et la protection géostratégique est ressources énergétiques qu’elles soient
gazeuses ou pétrolière.
Pourquoi les « Occidentaux, avec 50 000
hommes sur le terrain afghan, semblent vouloir faire ce que les Russes ne sont
pas arrivés à faire avec 125 000 hommes ?
Le Turkménistan, riche en hydrocarbure, ne veut pas
passer par le réseau russe pour écouler son pétrole. Ancien pays satellite de la
Russie, il se méfie de la Russie. Donc son pipeline ne peut pas passer ni au
nord ni à son est. A l’ouest du Turkménistan, il y a l’Iran et un embargo américain
interdisant tout commerce avec l’Iran. Reste le sud avec l’Afghanistan et ses
chefs tribaux, et le Pakistan, ce dernier étant tout à fait disposé, moyennant royalties, à
écouler le pétrole aux Occidentaux. Par conséquent, si les Russes n’étaient pas
arrivés à contrôler l’Afghanistan avec 125 000 hommes, les Occidentaux avec 50
000 hommes sur le terrain savent qu’ils ne feront pas mieux.
Mais ces hommes sous commandement de l’Otan
depuis 2003 sont normalement capables de sécuriser le passage du pipeline en
Afghanistan et donc d’assurer une source d’approvisionnement pour l’Occident.
Le modèle démocratique en zone tribale n’a aucune valeur aux yeux des chefs de
guerre tribaux. La mise en place d’un gouvernement démocratique aurait l’énorme
avantage d’avoir un seul interlocuteur au lieu d’une mosaïque de tribus.
Mais les trafiquants de drogues, et les
fabricants et trafiquants d’armes de la zone tribale entre l’Afghanistan et le
Pakistan, le Pakistan lui-même, ont-ils un réel intérêt à ce que les choses
évoluent en ce sens ? L’émergence d’un Etat fort démocratique et
centralisé ne semble pas arranger tous les belligérants locaux. Mais il est
touchant de voir l’assiduité dont font preuve les Occidentaux à démocratiser la
région ! D’autres régions du monde en auraient besoin, mais est-il besoin de
"démocratiser" des pays sans ressources et/ou sans intérêts
stratégiques ? De ces puissances occidentales, qui s’intéresse véritablement à la somalie, si ce
n’est pour forger une expression:’’ la somalisation’’ dans les débats feutrés
des plateaux de télévision propagandiste de l’interventionnisme militaire dans
d’autres parties du Monde. Et les régimes féodaux principaux fournisseurs en énergie de
l’Occident n’ont jamais eu besoin de leçon de démocratie pour prospérer et être
fréquentables. La diffusion de la démocratie n’est-elle pas devenue le nouveau
concept de marketing pour nous vendre une guerre qui ne veut pas dire son nom, et
dont, de toute façon, le mobile réel semble être démontré. Il est vrai que la
propagande n’a pas besoin de logique : on lui demande simplement d’être
convaincante[35]»!
6. A propos de la création,
l’installation des offices des
radio-télévisions nationales dans la plus part des pays Africains :
Ce qu’on ne dit pas et qu’on semble jamais dire dans les pays
africains jadis colonisés par la France est que « vers les années 1970,
pendant la gestation de la télévision sénégalaises, la République de cote
d’Ivoire a eu à engager avec le Japon, des discisions, pour la mise sur pied de
la télévision nationale[36]
(ivoirienne), l’avis d’appel d’offre portait sur la couverture totale du pays,
avec à la clef, des bourses de stages pour le personnel, des postes téléviseurs
en couleur, dont le prix de revient à l’époque , ne dépassait pas 150 000
Franc CFA. Mise au courant de l’initiative de l’Etat ivoirien, une société française dénommée ALSTOM, joua les coudes
pour torpiller le marché et rafler la mise ! L’offre acquise par cette
société (qui a bénéficier du lobby et du parrainage de l’Etat Français)
consistait à inonder l’Etat ivoirien d’une télévision expérimentale’’ en noir
blanc !Quand est-il de l’offre qui a été faite à l’Etat du Niger à grand
coup médiatique de la rénovation complète des matériels de l’office de Radio
Télévision du Niger (ORTN) à l’occasion des 5èmes jeux de la Francophonie
qui ont eu lieu en 2005 à Niamey? Nous croyons que la vérité ou du moins toute
la vérité n'a pas été dite peuple du
Niger pour afin que l'opinion nationale sache
combien a couté cette ''pseudo rénovation''de l’Office, au nom de la
bonne gouvernance et du contrôle démocratique de l’action du gouvernementale .A
une échelle plus grande, l'ensemble des peuple de l'espace union économique et
monétaire ouest africain s'apprettent -ils à revivre une plus grande arnaque
qui serait cautionnée par les ministre en charge de communications de cette
zone communautaire durant « l'adoption des normes pour la diffusion(norme
DVB-TS) et la compréssion(MPEG-4-AVC)[37]»
autrement dit, la transition des Etats de la zone vers « la télévision
numérique qui doit être effective au plus tard en juin2015, »?Etant donné que
« les experts ont a cet effet formulé (moyennant perception des
commissions sans doute faramineuses bien entendu pour l'étude du projet)
« des recommandation importantes, à l'attention des Etats membres et à
l'endroit de la commission de l'UEMOA » qui intercédéra certainement au niveau
de ces Etats pour rafler la mise !
Pourquoi au non du principe de l'ouverture des marchés du monde ne par
soumettre ce projet à un appel d'offre international ?Que risque les
multinationales de ce pays tuteurs des pays africains au vue de ses difficultés
financières et économiques ? N'est ce pas nécessaire que leurs lobbies
politiques Français aux plus haut sommet les rafles des marchés importants
comme celui pour leur donner la dose économique et financières nécessaire
durant leur agonie de manque de compétitivité ? Et pourquoi, nos chefs
d'États et de gouvernements ne veulent pas noter la leçon de
l'interventionnisme de l'État dans l'économie nationales et se dire qu' « Il
faut un nouvel équilibre entre l’Etat et le marché,
marché,
alors que partout dans le
monde les pouvoirs publics
sont obligés d’intervenir pour
sauver le système
bancaire de l’effondrement.
..
L’autorégulation pour
régler tous les problèmes, c’est
fini. Le laissez-faire, c’est
fini. laissez- Le marché qui a toujours
raison, c’est fini Il faut tirer les leçons de la crise pour qu’elle ne se reproduise pas. Nous venons
de passer à doigts de la catastrophe,
on ne peut pas prendre le risque de recommencer. Une certaine idée de la
mondialisation s’achève avec la fin d’un capitalisme
financier qui avait imposé sa logique à toute l’économie et avait
contribué à la pervertir. L’idée de la toute
puissance du marché qui ne devait être contrarié par aucune
règle, par aucune intervention
politique, était une idée folle. L’idée que les marchés ont
toujours raison était une idée folle [38]
».
Ou, « abandonné les principes de l’économie de marché pour
sauver le système d’économie de
marché[39]»,
comme l'a dit M. G. W. Bush pour justifier les interventions
de l’Etat fédéral américain dans
l’économie. Au regard de cela n'est-il pas logique de dire que les règles
néolibérales ne sont que pour des États politiquement faibles et économiquement
stériles ?Nous comprenons pourquoi, des politiques au plus haut sommet de
l'État Nigérien font inévitablement la promotion des multinationales étrangères
au détriments des sociétés et entreprises Étatiques. Dans ce cas, il ne serait
pas trop irréaliste, dans ces conditions d'assister au Niger à la privatisation
de la Société Nigérienne de Pétrole[40],
la Société Nigérienne d'Électricité, la Société Nigérienne de Télécommunication
qui a du subir du subir au mois juin ''un coup de hache''terrible au profit des
multinationales de Télécommunication qui ont brandi en complicité avec certains
''députés nationaux''véreux le sacro-saint principe de la libéralisation des marchés
(secteurs stratégiques de l'État) auxquel le Niger a souscrit!.Au lieu de se
dire que les règles du FMI sont indéfendables dans le contexte actuellement!
7. A propos de la Campagne KONY2012[41] :
La Campagne Kony 2012 est « un exemple classique de désinformation
militaire. Elle avait pour but « d’exploiter les émotions de 80 millions
de jeunes pour mettre en évidence sa relation entre la désinformation et les
capacités de guerres cybernétiques des
infrastructures de défense des Etats Unis ». En un temps relativement
records, « des millions de personnes à travers le monde ont vue la vidéo
de Campagne dite Kony2012 » dont la diffusion a été relayée par des médias
occidentaux. Cette vidéo visait à expérimenter une méthode scientifiquement
élaborée pour « façonner les esprits, pour favoriser l’intervention
militaire américaine en Afrique par une stratégie de guerre psychologique.
L’influence psychologique des médias sur n’importe quel type de citoyen, qu’il
soit civil ou militaire a été d’autant comprise au Niger que durant le conflit
de rébellion armée déclenché par le ‘’Mouvement Nigérien pour la Justice’’,que
l’ex président de la République du Niger Tandja MAHAMADOU a du interrompre
maintes fois les émission radio et télévisées, ou information qui passaient en
boucle sur les médias impérialistes de propagande tels que :RFI,
TV5,France 24!Nous tenons à le rendre un vibrant hommage pour ce acte audacieux
qui a permis de préserver le morale de nos vaillants éléments de Forces de
Défense et de Sécurité du Niger(Armée Nationales) sur le terrain de la
préservation de l’intégrité territoriale de notre cher pays :le NIGER.
Pourquoi, l’ex président Malien Amadou Toumani TOURE na t-il pas
fait autant ? Cela peut-il susciter une certaine suspicion qui tend à la
mise en évidence d’un des éléments constitutifs
la haute trahison au plus haut sommet de la république sœur du
Mali ? Nous croyons que cela est une leçon historique que toutes les
nations soucieuses de leur intégrité territoriale et de leur indépendance
nationale même si elle demeure discutable aujourd’hui quand à son contenue
réelle au niveau des Etats Africains.
Ce fut selon le Professeur Horace CAMPBELL de
l’Université de Syracuse « une
politique globale et l’intense
compétition des ‘’occidentaux’’ pour la domination impériale » ‘’de leur
complexe militaro-industrielle soutenu par des politiques au plus haut sommet
des Etats.
8.Ce que les médias français cachent à propos
des véritables motivations des velléités séparatistes du Mouvement Nationale
pour la Libération de l’Azawad (MNLA) qu’elle parraine.
Même si ses bouc émissaires du Mouvement Nationale pour la
Libération de l’Azawad semblent avoir échoués devant les irrédentistes de
Ancardine, et que l’inconnu de cette équation ou de cette probabilité n’ait
jamais été pris en compte par la France, il n’en demeure pas moins qu’elle cherche coute que coute et
à dessein, à faire une reconfiguration du Sahara Ouest Africain à travers les
manœuvres sournoises d’activation des velléités
séparationistes dans le Nord du
Mali sur la basse d’une ancienne loi votée par ses Assemblées Nationales, le 10 janvier 1957, créant l'Organisation Commune des
Régions Sahariennes (OCRES) dont le contenu est le suivant :
« Art.1er – Il est créé une « Organisation
Commune des Régions Sahariennes » dont l’objet est la mise en valeur,
l’expansion économique et la promotion sociale des zones sahariennes de la
République Française et à la gestion de laquelle participent l’Algérie, la
Mauritanie, le Soudan, le Niger et le Tchad.
Art.2.- L’O.C.R.S. englobe, à l’origine, les
zones suivantes, reparties entre l’Algérie, le Soudan, le Niger et le Tchad. La
commune mixte et l’annexe de Colomb-Béchar, la partie de l’annexe de Garyville,
située au Sud des Monts des Ksours, les communes indigènes et les annexes de la
Saoura, du Gourara, du Touat, et de Tindouf, la partie saharienne des cercles
de Goundam, de Tombouctou et de Gao;…
Art. 3 – L’O.C.R.S. a pour mission, sur le plan
économique et social:
1°) De promouvoir toute mesure propre à
améliorer le niveau de vie des populations et à assurer leur promotion sociale
dans le cadre dune évolution qui devra tenir compte de leurs traditions;
2°) en harmonie avec les programmes de
développement du plan de modernisation et d’équipement:
a) de préparer et de
coordonner les programmes d’études et de recherches nécessaires au
développement de ces Régions;
b) en fonction du
résultat de ces études et recherches, d’établir des inventaires et de mettre en
œuvre les programmes généraux de mise en valeur, principalement dans les
domaines énergique, minier, hydraulique, industriel et agricole
c) d’établir et de
mettre en œuvre un plan d’infrastructures (notamment transports et
communications) en fonction de ces programmes;
d) de susciter
l’installation d’industries extractives et de transformation et de créer,
lorsque les conditions le permettent des ensembles industriels».
Ce qui n’est
pas sans nous rappeler pour mémoire les
velléités qu’elle a nourri avec le Mouvement
des Nigérien pour la Justice (MNJ) en 2007, qui eu aussi les mêmes revendications
territoriales que le MNLA actuel du Mali, car, il lui aussi pensé ‘’créer comme ‘’République TOUMOUJGA’’,
avec carte, hymne, armée et autres pseudo attributs pour ressembler ne serait
ce que virtuellement à un ‘’Etat’’ issu de la République du Niger.
Cet Etat dont la création
au Niger avait échoué suite à la réaction énergique du Niger qui a du
reconduire plusieurs fois l’état d’urgence au Nord, ne peut être une réalité.
Pour plusieurs raisons :
Cet Etat a un fondement
strictement ethnique, comme l’a d’ailleurs confirmé, André BOURGEOT,
anthropologue et chercheur au CNRSS français dans son livre intitulé:
« Espace géostratégique et enjeux politique(Niger) ».Il disait
que : l’esprit qui a présidé la base même de la création de l’OCRS
Dévoile, une conception
ethnique du territoire dont un des objectifs était de créer une barrière
politique définissant un « chasse gardée française »susceptible d’éviter des contacts entre une Algérie qui
avait engagé une guerre de libération nationale pour acquérir son indépendance
et une Afrique noire traversée par
l’opinion des leaders indépendantistes ajoute
le Professeur Issa N’Diaye du Mali. Aussi, c’est ainsi, qu’au moment des
indépendances et à la faveur de la création de l’OCRS, une alliance s’était
nouée au Mali entre Maure, notamment Kounta, et certains Touaregs,
singulièrement les Kal Antassar, soutenant une partition du Soudan (incarnée
par l’OCRS) afin d’éviter d’être
commandé par des Noirs. Ils avaient même
à un moment écrit au nombre de500 représentants des différentes tributs, adressé une lettre au Ministre de la France d’outre mer une lettre demandant à « ce qu’en tant que citoyens
(de couleur blanche ???), qu’ils ne
soient ou du moins leur terroirs ne soient ni rattachés au soudan, ni à
l’Algérie[42]»
Cette même alliance a surgit au moment de la rébellion touarègue au Mali »
en 1992, après celle du Niger.
Nous pouvons dire, à la lumière de ce que disaient BOURGOT et
N’Diaye « l’exploitation systématique des frustrations accumulées du au
mauvais fonctionnement des Etats du Niger et maintenant du Mali « à des
fins politiques des différences plus ou
moins réelle entre population du Niger d’une part, dans le temps et du Mali
d’autre part, aujourd’hui, sans oublier »leurs aiguisement pour en faire
des contradictions permanentes et de ce fait un facteurs d’instabilité
chronique servant les desseins des puissances extérieures et leurs relais
locaux actuels » n’est pas sans péril pour les institutions Etatiques et
la paix en Afrique. Tout de même, ces velléités
sur fond de conquête impérialistes des ressources naturelles, minières,
gazières, stratégiques de plus en plus rares aujourd’hui, nourries sur des frustrations nées d’un plus ou moins
mauvais fonctionnent de l’Etat tracé à la règle et à l’équerre (tant au Niger
qu’au Mali), tel que nous l’avions hérité de la France. Donc, « un des
objectifs de la naissance de l’OCRS, était d’unifier le Sahara afin de
permettre aux capitaux Français de se fructifier ».c’est
pourquoi cette organisation « fut précédé par la création d’institution multiples,
d’organismes de recherche tels que, par exemple, le Bureau de recherche du
pétrole(BRP),le Bureau de recherches minières de l’Algérie (BRMA) en 1945, par
l’émergence d’associations de techniciens, notamment l’Association de
recherches techniques pour l’étude de la mer intérieure saharienne et par la
constitution des comités politiques tels que le fameux Comité du Sahara
français fondé en 1951[43]».Par
ailleurs, sur le plan des recherches minières, « des mégaprojets
étaient élaborés, dont la création des ‘’zones d’organisation
industrielles africaines’’(ZOIA) pour concevoir, coordonner et contrôler les
programmes de prospection et de mise en valeur du Sahara. Les perspectives
paraissent immenses» En Afrique de l’Ouest par la France et nous le savons très
bien, ces visées suscitent une véritable interrogation quand au sens, la portée
de l’existence et le rôle de l’Etat dans la vie du citoyen! Nous le reconnaissons
volontiers. Ces Etats ne satisfont pas et nous ne sommes pas sur qu’ils
parviennent à satisfaire aujourd’hui les besoins de services sociaux de base
(santé ,éducation, eau, sécurité assainissement, électrification urbaine et
rurale, l’accès à l’énergie domestique) que les citoyens sont en droit
d’atteindre légitimement d’eux, nous le reconnaissons. Et, tout a été au rouge
quand le système dit démocratique nés des « pseudos conférences nationales[44]»
restent et demeurent comme « système d’accumulation primitives des
capitaux » par quelques individus au détriment de la majorité. N’est ce
pas la fragilité économique et financière du Niger en 1990 qui a fait en sorte que l’Etat du Niger
s’était prostitué, abaissé pour ramasser les miettes de 15 milliards de FCFA de
Taiwan[45],
action qui a été considérée comme
« un grand coup diplomatique » en échange d’une pseudo
reconnaissance parrainée par les Etats Unis d’Amérique en 1949 (qui en
partenariat avec la Grande Bretagne a
tout fait pour diviser le Soudan en deux Etats non viables sans leur
paternalisme, dans son œuvre impérialiste de la division de la Chine
populaire, comme l’a tenté la France au
Nigéria, au Niger et actuellement au Mali ? N’est ce pas dans ce contexte une « vrai fausse
révolution » non au Niger mais dans tous les pays africains ayant
décrété la conférence nationale comme ‘’souveraine’’, étant donnée que les
cadres ayant dirigés ces ‘’conférences dans ces pays non jamais voulu la
rupture avec la France, qui a soufflé le chaud (au moment ou elle instaura des
dictatures à sa solde, et même des pseudo démocraties (libérales ) toujours à
sa solde? Où est donc la démocratie ? Le poids « du pouvoir du
peuple »? C’est de la démocratie-oligarchique enfin ! Pourquoi
ces Etats se prétendent démocratique, répondant aux aspirations de leurs
peuples et continuer de garnir « le trésor public français de 50°/° de
leurs maigres avoirs d’exportations[46]»,
infligeant inutilement à ces peuples ou ces population considérés comme des
« bêtes électorales » une rigueur budgétaire hors normes? N’est ce
pas la raison pour laquelle la France
pèse de tout son poids diplomatique pour voir restaurer à chaque fois
les mêmes institutions dites démocratiques qui asservissent les peuples au profits des dirigeants et quelques
opérateurs économiques compradores, prête-noms des filiales ou des
multinationales elles mêmes ?N’est ce pas la raison pour laquelle le
peuple malien a été empêché d’exprimer « sa souveraineté de choix d’un
régime politique qui incarnerait le changement d’avec les modes de pensée et de
gouvernance d’alors ?Nous le réaffirmons les institutions dites
démocratiques mais d’inspiration néolibérale ne correspondent pas aux défis
politiques, économiques, sociales, et culturels que les Africains attendent. La
crise des systèmes démocratiques d’inspiration néolibérale en Tunisie, en
Egypte, en Grèce, en Espagne, aux Etats Unis, et même en France ne sont-ils pas éloquents ?
Pour revenir à la hantise d’une re-configuration du Sahara ouest
Africain, il convient de préciser qu’à l’origine de l’OCRS, les richesses
pétrolières sahariennes. Ainsi, pour le délégué de l’OCRS, Olivier GUICHARD, en
1957, l’existence même des réserves pétrolières justifiant la nécessité de
cette organisation qui, rappelons-le regroupait historiquement, les territoires
de l’Algérie, plus de 2/3 du Niger, la moitié du Tchad[47]».
Le Professeur N’Diaye rappelle avec précisions que « les limites de
l’OCRS, sur le plan géographique, concernaient les deux département du sud
Algérien (Saoura et Oasis),la partie saharienne des cercles de Goundam, Gao et
Tombouctou au soudan, ceux de Tahoua et Agadez au Niger et enfin, le Borkou,
l’Ennedi et le Tibesti au Tchad. L’adhésion de la Mauritanie et de la Tunisie
était prévue ».Et si les Etats Africains se donnent pieds et mains pour
les Etats Unis d’Afrique, l’exploitation de toutes les ressources stratégiques
africaines ne serait-elle pas mieux pour gérer les visés néo-coloniales de
reconquêtes des territoires des pays Africains ? Nous en sommes certains
qu’individuellement, ces puissances nous écraseront un à un. Il faut que les
chefs d’Etats et de gouvernement comprennent que les citoyens africains ont
compris le jeu (de ces puissances et leur mimétisme à œuvrer pour l’unité
Africaine) et que leur révolte de part et d’autre n’est qu’une question de
jours! A l’époque, le premier Président Nigérien Diori HAMANI, comprenant les
manœuvres sournoises de la France disait « je n’aiderais jamais à la
création d’un Katanga Saharien ! ». Il est logique de s’attendre
à cette affirmation de Diori, sachant qu’il était farouchement opposé aux même
velléités de la France d’avoir voulu diviser coute que coute le
Nigéria, voulant y créer par le biais d’une sécession déclenchée le 6 Juillet1967, au sud Est de ce
pays, « une pseudo et fantoche république du Biafra » avec l’ex Gouverneur militaire de la région, le
Colonel Odmegou OJUKU, en partenariat avec Félix H. Boigny de la Cote d’Ivoire.
Et cela bien, il faut le dire bien que
le Nigéria n’aurait pas été une colonie Française ! Dans cette guerre, à
partir de 1971, médecin sans frontière, organisation d’assistance humanitaire Française a servi à la campagne
humanitaire sur fond médiatique alors que c’est la France elle-même qui
est à l’origine de cette guerre impérialiste de conquêtes d’un autre espace
vital !Nous croyons que ce volet de l’histoire de la sécession Biafraise doit nous être comme une boussole
qui nous permettre d’avoir une bonne lecture de tous les conflits dans lesquelles
la France est plus ou moins explicitement impliquée.
Remarque: Les Etats Africains, doivent une fois pour toute rompre
avec ce paternalisme de prédation des capitaux de l’Etat Français en leur sein,
pour assoir une véritable en faveur de
l’ouverture du marché mondiale, et du changement de la gouvernance à la quelle aspirent les
citoyens africains. Ainsi, nous auront à faire à des véritables Etats
souverains qui peuvent librement choisir leurs partenaires stratégiques et
signer souverainement des contrats avec
qui ils veulent entre :l’Afrique du Sud, le Brésil, le Venezuela,
l’Allemagne, la Chine, l’Inde, le Nigéria etc.…Cette rupture doit être
totalement de mise sinon, la situation de monopole de la France, qui reste
toujours colonialiste même de nos jours, se traduirait dans les Etats Africains par des balance de paiement toujours favorable à cette même France à coté
du reste du monde tout en continuant de nous chanter la mondialisation.
Qu’avaient fait les africains en
laissant passé ces informations mensongères en boucle sur leur télévision et
radio nationales et même privés ? Comme le disait un personnage Africain
illustre «Il est nécessaire, il est urgent que nos cadres et nos travailleurs
de la plume apprennent qu’il n’y a pas d’écriture innocente. En ces temps de tempêtes,
nous ne pouvons laisser à nos seuls ennemis d’hier et d’aujourd’hui le monopole
de la pensée, de l’imagination et de la créativité » de l'information car
nous risquons de ne plus nous défaire de leur étau médiatique. Combien de foi
les ‘’journalistes’’ de la Rfi et des autres télévisions occidentales et arabes
ont menti sur la guerre de l’Occident coalisé, en Iraq, en Libye ou Syrie ?
(...) « Il est nécessaire, il
est urgent que nos cadres et nos travailleurs de la plume apprennent qu’il n’y
a pas d’écriture innocente. En ces temps de tempêtes, nous ne pouvons laisser à
nos seuls ennemis d’hier et d’aujourd’hui le monopole de la pensée, de
l’imagination et de la créativité[48] ».de
l’information !
LA
REALITE DES MASS MEDIAS DANS LES PAYS AFRICAINS :
Le
libéralisme à outrance des Etats
africains vis –à vis de l’occident-largement concrétisé par des politiques de
coopération ‘’porte ouverte tous azimut
est la principale raison qui conditionne ipso facto l’orientation générale de l’information médiatique en
Afrique .Cette information dont dépendent la mobilisation de l’opinion et
de l’orientation idéologique d’une
nation tout entière est en règle générale un domaine également extraverti tels que le sont, pour
leur part, l’enseignement et l’administration extrêmement occidentalisés
d’Afrique [49]».C’est
pourquoi dans les pays Africains nous
constatons que s’agissants des médias publics ou privés, les
messages ou les informations qu’ils véhiculent, « il faut dire
que ce sont les nations industrialisées et leurs agences qui collectent,
sélectionnent et interprètent, comptent tenu de leurs propres intérêts, les
nouvelles pour les pays africains tant
sur le monde, ‘’les pays sous développés’’ que sur les africains eux-mêmes». Si
l’on veut faire une distinction des
médias occidentaux et africains l’on aperçoit clairement
que « ce qu’ils communiquent sont pour une large part, si ce n’est
en leur totalité, une reproduction exacte des quotidiens et hebdomadaires occidentaux: En Afrique
Francophone, ce sont les grands journaux français qui l’emportent et en Afrique
anglophone des journaux anglo-saxons qui
donne le ton.
Perspective
audacieuse pour le continent Africain: un satellite Africain
De nos jours, la
majeure partie de l’élite politique et même intellectuelle continent de faire
valoir que « la situation financière de leurs Etats ne permettent pas la prise en
charge par cette entités d’un domaine aussi important que l’information et la question de savoir depuis quand les
Etats seraient en mesure de venir à bout des impasses financières restera sans
écho[50]».Ils
perdent de vue que « les moyens
financiers n’ont jamais été illimités même dans les pays
dits ‘’avancés .Dans ce cas, ce sont les modalités de gestion et
d’utilisation des ressources rares en
priori , qui font la richesse ou la pauvreté d’une nation».
Donc, on objectera volontiers que chaque
Etat Africain qui possède une ou deux stations
de radio-tévévison et est en
passe de posséder, individuellement ou collectivement un centre émetteur »
de radio -télévision de dernière
génération! Généralement dans les Etats Africains, la radio et la télévision de
l’Etat est géré par un office de radio et télévision portant le nom du pays à la fin. C’est le Cas
de l’Office de Radio Télévision du Niger(ORTN), du Mali(ORTM).
Qu'est ce qui nous empêche de faire
notre « première vraie révolution des temps modernes : assurer la
couverture universelle du continent pour la téléphonie, la télévision, la
radiodiffusion et de multiples autres applications telles que la télé-médecine
et l’enseignement à distance ; pour la première fois, une connexion à bas
coût devient disponible sur tout le continent, jusque dans les zones rurales
grâce au système ne cerait ce que par par pont radio WMAX». Devrons nous être
toujours dépendant du satellite Européen alors
qu'il nous suffirait audacieusement par l'intermédiaire de nos chefs
d'Etats et /ou de gouvernement débourser seulement «juste 400 millions de
dollars payable une seule fois et ne plus payer les 500 millions de location
par an[51]»
aux défenseurs des Droits de l'homme qui se plaisent à nous voir en situation
humanitaire permanente de leur tendre la main pour l'aide et un hypothétique
‘’transfère de technologie’’ ? . Nous parlons de l'Europe avec en tête la
France, les États Unis d'Amérique, la Grande Bretagne...etc. Devons nous avoir peur d'heurter les intérêts
des multinationales qui peuplent de plus en plus les pays Africains pour
étendre leur ambition de conquête du vaste marché africain. Cette recherche effrénée
des capitaux africains est conditionnée et facilitée par des codes
d’investissement alléchants pour les multinationales et le principe de libre
transférabilité des capitaux[52]
investis. Car, il leur garantissant la
libéralisation à outrance de tous les secteurs vitaux et stratégiques de
‘’pseudo États africains ‘’!
C’est
à dire l'implantation tous azimuts des sociétés de télécommunication qui
pillent sous les regards complice du Fond Monétaire International. Au Niger,
avec la complicité de certains ‘’députés nationaux’’ (pour avoir
perçu des pots de vin, ou des actions gratuites dans ces sociétés)véreux au plus haut sommet,
les multinationales telles que les Oranges, Zain, Moov ont pu obtenir le
retrait du monopole sur l’exploitation de la fibre optique accordé par vote
solennel aux deux sociétés d’Etat du
Niger: la Société Nigérienne de Télécommunication (SONITEL) et Sahel-Com alors
que c’est après un débat parlementaire de fond que la loi a été voté et transmise à la présidence
de la République pour promulgation. Elles ont adressé une lettre au
président de la république pour
court-circuiter ce qui a été déjà un acquis pour le peuple Nigérien. Ces
multinationales auraient évoqué les
dispositions libérales du Fond Monétaire International pour obtenir le retrait
immédiat de cette loi, expression par excellence de la souveraineté du peuple Nigérien! La
justice Nigérienne est-elle à mesure d’enquêter sur cette affaire ‘’fibre
optique de la SONITEL’’ et mettre l'État du Niger dans ses droits souverains de disposer
de lui-même étant donné que le FMI est aujourd’hui indéfendable dans l’état actuel des choses? Étant donné que les
réformes dites d’ajustement structurel prôné par lui de 1982 à nos jours avec
seulement 25 milliards de Dollars (pour ce qui est de l’Afrique) sont en train
de drainer des soulèvements populaires dans le monde : au Nigéria, en
Tunisie, en Égypte, en Grèce, en Espagne, au Portugal, en France, et même aux
Etats Unis ? A l’Etat actuel des choses, bon nombre des citoyens du monde
ignore à quel point le FMI et sa matrice Banque Mondiale sont désavoué. C’est
ainsi que comble de ridicule, « Les Etats-Unis locomotive de l’économie,
de la planète, ne pouvant mettre la main à la poche doivent se tourner tout
naturellement vers leurs pays amis, essentiellement les pays producteurs de
pétrole (les pays du Golfe, l’Arabie Saoudite et…l’Algérie) pour les persuader
à faire preuve de «générosité» vis-à-vis de l’institution de Bretton Woods (FMI)que d’aucuns estiment qu’elle est
sous leur aile «Les Etats-Unis…veulent
surtout augmenter les ressources du FMI afin d’éviter une crise financière au
Mexique ou dans les pays d’Europe centrale et orientale »[53]
Cette analyse partagée
et défendue par l’économiste algérien Salah Mouhoubi quant il
disait que: «C’est pour éviter
l’effondrement du système financier international surtout avec les problèmes
financiers de la zone euro. La Grèce, l’Italie et l’Espagne en situation
difficile et peut-être la France. Les USA aussi en situation difficile ne
pouvant pas prêter de l’argent, le FMI se retourne donc vers les pays du Golfe
et évidemment l’Algérie».
Remarque:
De façon générale, les africains doivent savoir que « le pouvoir
médiatique, pas plus que les autres n’est pas, n’a jamais été, ne peut pas être
« indépendant »au sens profond du terme, contrairement aux idées
reçues. Même s’il faut cependant, il serait très faut de penser que s’il existe
des médias « aux ordres », il existe tout également ceux qui ne
le sont pas ou du moins qui ceux qui essaient de garder leur autonomie de
fonctionnement basée sur l’éthique et la déontologie du métier des médias.
C’est avec la contribution de ces derniers que nous pouvons construire un monde
plus juste et plus équitable ou les peuples se partages plus ou moins les mêmes
valeurs d’aspirations à la dignité, à la justice, à l’égalité, au bonheur
et à l’aspiration au bien au bien
être !
Mr ABDOULAYE I. Lawal, Étudiant diplômé d'une Maitrise en Droit
Public International, Président de la Section Nigérienne de la Fédération
des Mouvements pour la Souveraineté
Économique et Monétaire Africaine. Émail : aabdoulayelawal@yahoo.fr
00227 96 38 85 82/00227 91 61 40 45
[1] Prof Cheick Anta DIOP, Interview réalisé en 1885, des
recherches ont établit ce trait de l'homme il ya 120 000ans.
[2] Samir AMIN, Aristocratie financière et clergé
médiatique, 17Février 2012
[3] Selon
Prof Jean Coovi Gomez, Egyptologue, Historien et Philosophe
[4] A ce
sujet voir l’article de Komla KPOGLI sur
www.lajudablogspot.com
[5] In Escaping from Darknes by
Jean-Paul Pougala Extrait : BAFANG
DECEMBRE, 1975
[6] L'expression en Anglaise de
« Infowar » signifie ‘’La Guerre de l'Information’’.
[7] A cet effet, nous voyons que l'information
aussi est une autre forme de guerre, de conquête.
[8] Valle, 2009
[9] Ce modèle de
gouvernement politique et administrative sans nul doute pas le seul mais le
plus efficace contre l’arbitraire n’a jamais été accepté par la France dans ses
colonies .Ce qui constitue une
reconnaissance tacite des dictatures civiles et militaires.
[10] Cette expression qui
recèle un ton humoristique est de l’ancien président Français F. Mitterrand à
la conférence de la BAULLE.
[11] Le Haoussa ainsi que le Bambara sont des langues
rependues à travers les activités économiques
que par autre chose meme s’il ne faut pas oublier les mariages entre les
peuples.
[12] Expression de
Almicar CABRAL, Fondateur du Parti Africain pour l‘Indépendance de la Guinée et
du Cap Vert .
[13] Cette estimation est
du Gouvernement Fédéral officiel du
Nigéria en 2011.
[14] Source: Le Journal officiel de la République du Niger, le Sahel
du 11Fevrier2012
[15] Komla
KPOGLI 2012
[16] Komla KGPOLI 2012
[17] En 2012, elle a octroyé 20 bourses de
formation au journalistes public et privés nigériens, Voir journal
officiel, le sahel , du
11Juillet2012
[18] Li Changchun, membre
du comité permanent du bureau politique du comité central du PCC
[19] Propos de Alpha Oumar Konaré est président de la Commission de l’Union
africaine. Voir discours prononcé le 8 décembre 2007, à
l’occasion de la cérémonie d’ouverture du 2e Sommet Europe-Union Africaine
organisé à Lisbonne (Portugal)
[21] Révélation d’un citoyen sénégalais d’origine Malienne
ayant travaillé à l’UNESCO dans les années 90.
[22] Comme
il m’est arrivé d’être dans les mêmes
difficultés quand étant le représentant l’Union des Scolaires Nigériens au Mali
en tant que Secrétaire Général, un journaliste visiblement un compatriote m’a
demandé d’exprimer mon impression du forum social mondial de Dakar du 12 au 24
Fevrier2012. Je l’ai fait en Français bien entendu, le comble était arrivé
quand ce journaliste me demandait de traduire mes propos en langues pour nos
compatriotes qui son resté au Niger et qui m’entendrons sur les ondes .Il
me prêtait même les mots dans ma propre langue maternelle !
[23] Franc MORANDI et René La Borderie,
Dictionnaire de pédagogie : 120 Notions clées, 320 entrées, Edition
Nathan, Paris, Juin 2010.
[24] Voir le site www.africamaat.com,
qui a publié un Article sur les vrais
inventeurs s’ils n’ont pas en réalité été oublié ou victime du plagiat de leurs
invention ont considérés comme associés à ces inventions ou carrément oubliés.
[25] Réaction sur facebook de Omar
CAMARA du13 Juillet 2012 à 11H 11 sur les inventions faites par les Noirs.
[26] Voir le livre de Ivan Van SERTIMA
intitulé «Ils y étaient avant Christophe Colombe, édition originale Random
House Inc, New –York,1976, Edition
Flamarion, 1981 .
[27] Le Viol de
l'Imaginaire de Aminata Dramane TRAORE, voir, la publication du colloque
international des musulmans de l'espace Francophones (CIMEF) d'Abidjan du
6Aout2000, Acets du colloques, P.46, Editions Tawhid,2001
[28] Selon John F.KENEDY
[29] Voir l’Articles que j’avais écrit à propos de
‘’l’anatomie de cette supposée propriété
intitulé : zone Franc :dépendances, soumissions et exploitations
liées à une monaie coloniale sur www .pambazuka.org, Article Numéro249,publié
le 27 Juillet2012à 4H5mn.
[30] Jean
Boissonnat, Jean Boissonnat Membre du
Comite monétaire de la banque de France
« La Zone Franc: Survivance du Passé ou
Promesse d’Avenir » in La Croix, 17 février
1960
[31] Voir l’Article du
Professeur africain d’origine camerounaise Mr Jean Paul POUGALA, sur son site
www .pougala.com, intitulé « Réponses aux questions des lecteurs sur-
les vrais raisons de la guerre (des pays de l’occident coalisé) en Libye,
publié à Genève le 25 Jui 2011.
[32] Gérar Chalian sur le plateau de l’émission
« C dans l’air » du 14 juin 2012, sur France 5
[33] Voir
le livre intitulé « La Commune : Histoire et souvenirs»,
Edité à Paris, Edition, la Découverte, Paris, en1999.
[34] Expression prononcée par Hollande au Jardin de
Tuileries en hommage à Jules FERY en
Juillet2012.
[36] Révélation
du Docteur Adou ASSOA, ancien Secrétaire Général du parti Front Populaire
Ivoirien (FPI)
[37] Cette information a
été rapportée par le journal Nigérien le Républicain N°1040 du 26Juillet2012,
P3
[38] DISCOURS
DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
FRANCAISE N. SARKOZY Zénith de Toulon – jeudi
25 septembre 2008
[39] Déclaration de Bush
au cours d’une
interview accordée à CNN le 16 décembre 2008
Voir aussi Libération du 17 12-2008 voir
12-
16/12/
également L’Expansion du 16/12/2008
[40] Sur une plaque
publicitaire de cette société, sur une grande photo d'enfants Nigériens est mentionné « La SONIDEP Notre
héritage! »Ces enfants doivent -il dans peu de temps se voir déshériter,
C'est certain, donc la vigilance des Nigériens doit etre de mise pour une
éventuelle lévée de bouclier contre les partisans du tout marché, sans Etat''!
[41] Voir l’Article du Professeur Horace CAMPBELLE de l’Université de
Syracusse, intitulé « Kony2012 :les rétombées de la militarisation et
de la désinformation publié sur le journal en ligne www.pambuzaka.org, publié le
04Mai2012,Numéro236.
[42] Voir le Journal Français
Libération du mois de Juillet2012, La lettre porte le N°280 et est daté le 15
Janvier 1958.
[43] Voir l’Article du Professeur et ex Ministre
Malien de l’Education Nationale Issa N’Diaye, intitulé: Géopolitique du Sahara,
crise du capitalisme, crises identitaires et avenir de l’Etat-Nation: Le cas
Mali, publié le 23 Juillet2012, N°250
site du Journal hebdomadaire en ligne www.pambazuka.org.
[44] Nous qualifions ces
conférences de ‘’pseudo’’ conférence car, elles n’ont pas solennellement
consacré pour les peuples le droit régalien de battre
monnaie, pour avoir à jamais leur indépendance économique, gage d’une véritable
souveraineté politique, car « le pouvoir monétaire est inséparable de la
souveraineté nationale, qu'il en est le complément indispensable, l'attribut
essentiel. Pouvoir politique et pouvoir monétaire ne sont donc, à dire vrai,
que les aspects complémentaires d'une seule et même réalité : la souveraineté
nationale » comme le disait Modibo KEITA.
[45] Voir
le livre de Abdoulaye MAMOUDOU, Le Niger au rythme des élections, Edité sous les presses de la Nouvelle
Imprimerie du Niger (NIN), Niamey, Décembre 2010, p 18.
[46] Et, tout chef d’Etat qui refusera sera victime
d’un coup d’Etat comme ce fut le cas au Niger en 1996 !
[47] Voir Chronique de la
Démocratisation au Niger du Professeur
Aboubacar YENIKOYE ISMAEL, Edition Harmattan, p40, Paris 2007.
[48] Cette citation est
de l’Illustre Président du Faso assassiné par ses pairs : Thomas SANKARA
[49] Samuel KODJO,
Problème de l’Acculturation en Afrique, Editions Imprimerie du Mali, SOCOPRINT
S .A, Paris, 1979
[50] Samuel KODJO, p92,
83.
[51] Voir l'article de jean Paul pougala sur les
vrais raisons de la guerre de l'occident en Libye de Jean-Paul Pougala est un
écrivain d’origine camerounaise.
[52] « Les transferts de fonds entre les
Etats membres et la France sont libres . Selon
l’article 4 alinéa 3 du traité constituant l’U.M.O.A., les Etats signataires
s’engagent à respecter « la libre circulation des signes monétaires et la
liberté des transferts entre les Etats de l’Union. »»
[53] Ecrivait
déjà au mois d’avril 2009 Antoine Brunet, économiste et directeur d’AB Marchés
dans les colonnes du quotidien français Le Figaro.
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