lundi 30 septembre 2013

L'ONCLE SAM FACE A LA MENACE DE L'ENNEMI INTERIEUR.

Ceux-là on ne peut aller les bombarder. On ne peut fonder de toute pièce une "coalition" d'Etats voyous pour aller leur "botter le cul" et ainsi "défendre ou restaurer la démocratie". Ceux-là, ce sont les Républicains qui disposent de la majorité à la Chambre des Représentants, la chambre basse du Congrès des USA. Ils refusent de voter le budget fédéral soumis par le Prix Nobel de la Paix des Guerres humanitaires, Barack Obama et exposent ainsi l'Etat fédéral "américain" à une paralysie grave, quoique passagère. Les Républicains entendent ainsi punir Obama d'avoir constitutionnalisé l'Assurance Maladie Obligatoire. Selon les Républicains portés par le Tea Party, Obama en faisant adopter cette loi pénalise les riches (Blancs en majorité, pour faire court) qui se voient obligés de contribuer aux soins à prodiguer aux pauvres et travailleurs pauvres (Noirs et autres immigrés). Cette loi appelé OBAMACARE doit rentrer en vigueur à partir du 1er janvier 2014. Les Républicains bloquent la mise en oeuvre de cette réforme qui avait subi plusieurs retouches défavorables avant d'être votée en 2010. Ils veulent que Obama renonce à soigner les "minables" Negroes et autres hispaniques. Ce qu'évidemment le président Etatsunien refuse de faire. Du coup, l'Etat fédéral court le grave risque de se retrouver sans budget pour un moment. La Chambre de Représentants a alors adopté peu après minuit samedi un projet de loi de finance provisoire qui financerait les opérations de l'Etat fédéral jusqu'au 15 décembre, reporterait d'un an l'entrée en vigueur de la réforme du système de santé, qui doit s'appliquer pleinement à partir de 2014, et supprimerait une taxe sur les appareils médicaux créée par cette loi. Les Démocrates, alliés de Barack Obama dont il est issu, majoritaires au Sénat ont clairement dit qu'il rejetteraient le texte de la Chambre des Représentants.





Ainsi, la situation est compliquée pour l'Uncle Barry, le guerrier réduit à supplier les "minables dictateurs" républicains. Mais, c'est peine perdue. Car les Républicains n'aiment vraiment pas la "Tête de Nègre" qui dirige les USA depuis 2008. Dès qu'ils en ont l'occasion, ils donnent le maximum pour lui mettre les bâtons dans les roues. L'Etat fédéral "américain", sauf surprise de dernière minute, va donc fermer boutique à partir de ce soir minuit. Le journal Le Monde énumère les conséquences de cette situation dans les lignes qui suivent:

"Tour d'horizon des principales conséquences négatives d'une éventuelle fermeture des administrations :

-Employés fédéraux :
Jusqu'à un million d'employés fédéraux peuvent être mis au chômage technique à partir du 1er octobre. Seul un petit nombre continueraient à travailler, parmi lesquels les contrôleurs aériens ou les gardiens de prison. Les salariés du Congrès pourraient travailler sur demande expresse du député ou de la commission qui les emploie.

Par le passé, le Congrès a remboursé les jours de chômage technique des employés fédéraux. Ces derniers sont tenus de n'effectuer aucun travail pendant leurs congés forcés, sous peine de lourdes sanctions. En 1995-1996, plus de 200 000 demandes de passeports n'avaient pas été traitées pendant la période de fermeture.

-Marchés financiers :
La publication d'un certain nombre de statistiques est bloquée et les introductions en Bourse peuvent être retardées. Les sociétés peuvent toujours déposer certains documents à la Securities and Exchange Commission (SEC) mais le gendarme boursier a prévenu vendredi que le traitement des demandes serait perturbé en cas de shutdown. La SEC prévoit de maintenir seulement 252 employés sur 4 149.

-Armée :
Le personnel militaire continuerait ses opérations, mais un grand nombre d'employés civils seraient mis au chômage technique, selon le Pentagone. Les premiers avis de congé seraient envoyés dès le 1er octobre.

Une fermeture de moins de deux semaines n'affecterait pas les grandes entreprises du secteur de la défense, qui pourraient alors se passer des versements contractuels du gouvernement, selon l'agence de notation Standard and Poor's. Les petits sous-traitants pourraient en revanche souffrir en cas de "shutdown" prolongé.

-Justice :
Les tribunaux fédéraux resteraient ouverts pendant dix jours ouvrés. Après le 15 octobre, la situation n'est pas claire. La Cour suprême, dont la session d'automne commence le 17 octobre, n'a pas souhaité commenter les tractations en cours, mais un porte-parole a indiqué que dans des cas de figure similaires, la Cour avait continué de fonctionner normalement.

-Impôts :
A l'Internal Revenue Service, le nombre d'employés passerait de quelque 95 000 à moins de 9 000. Les centres d'appel seraient fermés, et les audits suspendus.

-Musées et parcs nationaux :
L'un des aspects les plus visibles serait la fermeture des parcs nationaux à travers le pays et des musées de Washington ; ce qui pourrait se traduire par un impact négatif de plusieurs millions de dollars pour le secteur touristique.

-Prix du pétrole :
Lundi, les prix du pétrole s'affichaient en baisse pendant les échanges asiatiques, dans la perspective de ce blocage parlementaire qui risque de paralyser une partie de l'économie américaine. Le baril de WTI américain pour livraison en novembre cédait 1,16 dollar américain lundi matin, à 101,71 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre perdait 82 cents, à 107,81 dollars.

CONLUSION: Un impact violent sur l'économie

Selon des calculs publiés par les économistes de Goldman Sachs, la fermeture des administrations coûterait environ 8 milliards de dollars par semaine à l'économie américaine." Fin de citation du Le Monde. 

Comme on peut le constater, le peuple Etatsunien est pris en otage. Les dictateurs Républicains "massacrent leur propre peuple". Peut-on laisser commettre de tels "crimes contre l'humanité"? Vite!!! A l'aide, au nom de la "responsabilité de protéger"!
Le Gendarme du monde qui, selon Condolezza Rice, "ne peut exercer sa puissance sans arrogance" doit déployer toute sa puissance pour vaincre son petit ennemi intérieur. S'il n'y arrive pas seul, les "démocraties" monarchiques du Golfe et leurs cousins européens regroupés au sein de l'OTAN appellent à la mise en place d'une " large coalition internationale" pour des "frappes humanitaires", (uniquement des frappes et non des bombardements) contre les dictateurs Républicains.

KPOGLI Komla
30 septembre 2013

mercredi 25 septembre 2013

KENYA OU QUAND UN SOUS-LIEUTENANT RECOIT DES COUPS DE POING EN RETOUR DE SON ZÈLE DE SERVEUR DE BAR.





Après les larmes et l'émotion, tentons de comprendre la prise d'otages sanglante à Nairobi et ses implications.

Une pratique vieille comme le monde: utiliser la religion pour cacher les vraies raisons d'une stratégie politico-économique ou la perversité d'un système. Ces 40 dernières années, impitoyablement, le Moyen Orient a été l'objet de la part des Occidentaux, à leur tête les USA, de manipulations religieuses afin de faire main basse sur son pétrole. Lorsqu'en 1979, les Soviétiques envahirent l'Afghanistan pour y soutenir les communistes locaux, la résistance afghane ne s'est pas faite attendre. Elle va fermement s’opposer à l’invasion. L’Occident va alors soutenir les islamistes : Massoud, l’islamiste « modéré » et le radical Ben Laden, futur fondateur d’Al Qaeda. Aux Etats-Unis d'Amérique, les stratèges, à commencer par Zbigniew Brzezinski, étaient aux anges, ravis de pouvoir enfin « donner aux Soviétiques leur Vietnam ». C'est pourquoi ils vont soutenir massivement les Islamistes qu'ils appelaient à l'époque des "Freedom Fighters" (Combattants de la Liberté). Leur combat est un Djihad, une guerre sainte menée contre l’envahisseur athée (soviétique). C'est le début de la généralisation du soutien occidental aux mouvements islamistes qui vont monter progressivement en radicalisme jusqu'à commencer par mordre leurs propres créateurs. 

La prise d'otages à Nairobi, au Kenya n'échappe pas à la règle. Après avoir complètement détruit la Somalie pour y instaurer un chaos indescriptible, les Etats-Unis refilent la patate chaude à des sous-fifres régionaux: Ethiopie, Ouganda et Kenya. Ces 3 territoires qui se la jouent "puissances régionales" alors même qu'il n'en est rien, vont régulièrement, et surtout sur commande de leurs "amis" américains, envoyer des troupes militaires en Somalie pour soi-disant y "rétablir l'ordre". La dernière expédition a eu lieu en 2011 où les trois sous-lieutenants africains (Ethiopie, Ouganda, Kenya) appuyés par le Lieutenant Israël et les commandants en chef (l'Angleterre, les USA et la France) étaient partis en guerre contre les fameux Shebabs. Ne voulant plus perdre des hommes en Somalie comme ce fut le cas dans les années 90 dans l'expédition dénommée "Restore Hope" qui leur a coûté 30 hommes, les Etats-Unis sous-traitent aux trois sous-fifres précités la guerre et le maintien d'un certain ordre en Somalie. 
Cette région, ouverte sur la mer est un enjeu géopolitique majeur pour les Occidentaux, car non seulement elle regorge d'importants gisements de matières premières indispensables pour les maîtres du monde, mais surtout elle est le point de passage pour les navires marchands et pétroliers. La sécurisation de cette route maritime est donc une priorité face à une partie des Somaliens qui s’est radicalisée et a pris des armes tellement leur territoire se retrouve privé de tout: pays, sécurité, Etat, perspectives d’avenir, ressources halieutiques...et avec un héritage insupportable de déchets de toute sorte.

Aujourd'hui le rôle d'agent vecteur de puissances étrangères que joue le Kenya en Afrique (le pays abrite le siège de plusieurs organisations dites internationales, de plusieurs multinationales...), et particulièrement dans la région est-africaine, s'est aggravé avec la Chine. Le Kenya est considéré comme une véritable porte d'entrée en Afrique par la Chine qui a lancé depuis le 11 janvier 2012 la section Afrique de la CCTV émettant depuis Nairobi. A partir donc du Kenya, CCTV Africa projette ouvrir 14 bureaux locaux dans différents territoires africains. Réduite pour le moment à 02 heures d’émission par jour, la CCTV Africa compte d’ici 2015 émettre 24 heures 24. La concurrence est rude notamment entre la Chine et les USA (ces derniers, quand il le faut, font alliance avec les Européens et Israël). Ces dernières années, à chaque tournée africaine des dirigeants chinois ou états-uniens, le Kenya est sur la liste des territoires visités. Il se fait que les dirigeants actuels du Kenya se retrouvent poursuivis par la branche judiciaire de l'impérialisme occidental, la CPI. Ceux-ci, sérieusement embêtés, se tournent davantage encore vers la Chine qui a compris que pour bien vivre en Afrique, il vaut mieux ne pas se mêler des turpitudes de politique intérieure de ses « partenaires ». Ainsi, le 19 août 2013, le président du territoire du Kenya s'est rendu à Pékin pour une visite d'une semaine. Sur les lieux, Kenyatta fut royalement reçu avec 21 coups de canon tirés en son honneur. Avant l'élection présidentielle, les Etats-Unis par la voix de Johnnie Carson, le responsable Afrique du département d'Etat américain, a averti les Kényans que " les choix ont des conséquences", un avertissement en direction des électeurs qui désiraient porter Uhuru Kenyatta au pouvoir. Ce dernier, avec un parlement acquis, veut faire sortir le Kenya du traité créant la CPI. Le vote du parlement kenyan est manifestement interprété par l'Occident prescripteur comme un "mauvais exemple". Cela pourrait donner des idées à des tyrans africains pouvant tomber facilement en disgrâce avec leurs vieux mentors. Alors, comment arrêter le Kenya ou comment le punir?

La politique internationale telle que l'ont construite l'Europe, et depuis la fin de la guerre de 39-45, les Etats-Unis d'Amérique est un jeu où la ruse et la violence sont interchangeables. Lorsqu'un pays "ami" devient trop turbulent ou s'il prend trop de liberté, il faut lui montrer un peu de muscles pour le calmer et le ramener dans les rangs. Dans cette logique, et l'histoire le prouve, les Occidentaux sont capables de pactiser avec leurs ennemis officiellement déclarés pour toucher un nerf sensible au petit turbulent. A regarder les faits, on a laissé, à tout le moins, les Shebabs frapper le Kenya. Histoire de montrer que les USA, leur lieutenant Israël et leurs familles parentes et alliées sont incontournables et que la sinophilie (amour de la Chine) dont souffre Kenyatta peut être soignée. La preuve: dès que les Shebabs ont déclenché leur attaque contre le supermarché à Nairobi, Israéliens et Etats-uniens ont tout de suite investi la place pour officiellement "apporter leurs conseils".

Ce qui arrive au Kenya est la démonstration qu'à force de vouloir "baiser" avec tous "ses partenaires", on finit écartelé. Pour mémoire, le Kenya est un bon ami d'Israël qu'il a aidé à mettre fin à la prise d'otages par des militants palestiniens et leurs supporters allemands à Entebbé (Ouganda) en 1976. A l'époque, tous les territoires africains par l'intermédiaire de la fameuse OUA (Organisation de l'Unité Africaine) avaient adopté une position commune à l'égard d'Israël: rupture de leurs relations avec Israël pour violences et injustices graves envers les Palestiniens. Conformément aux résolutions de l'OUA, le Kenya rompt ses relations avec Israël, mais discrètement, il resta un de ses meilleurs amis, si bien même que la compagnie israélienne El Al reliant Tel-Aviv à Johannesbourg, capitale de l'Etat raciste et d'Apartheid d'Afrique du Sud, faisait toujours escale à Nairobi. Lors des évènements d'Entebbé, le Kenya a laissé Israël utilisé son territoire comme base arrière aux troupes israéliennes. Cette ambiance bon enfant se traduira par une véritable alliance militaire et de renseignements depuis les années 1980. Fidèle à son jeu favori consistant à manger à tous les râteliers, le Kenya caressait les "pays arabes", les Palestiniens et l'OPEP. En 1974, le Kenya avait reçu des pays de l’OPEP et des institutions financées par eux des millions de dollars et des facilités pour ses exportations sur les marchés proche-orientaux, notamment sur le marché saoudien. Le Qatar et l'Arabie Saoudite, deux nains du désert promus, grâce aux pétrodollars, sur l'échiquier international par leurs alliés occidentaux qu'ils aident en finançant les mouvements islamistes ont-ils pardonnés au Kenya son double jeu? Le doute est permis. Plus récemment encore, le même Kenya (l'Ouganda aussi) a fourni des mercenaires aux USA alors en difficulté en Irak qu’ils ont envahi en 2003. Des milliers de Kenyans et d'Ougandais ont été recrutés pour venir y suppléer l'armée américaine. Des patriotes irakiens et leurs soutiens ici ou ailleurs ont-ils oublié cela? Rien n'est moins sûr.
Hier, lorsque les USA étaient confrontés à l'URSS dans la conquête du monde, ils n'avaient pas, une seule seconde, hésité à utiliser les religieux, notamment les islamistes contre elle. Cette stratégie fut payante, car elle a contribué à dissoudre l'URSS. Aujourd'hui, le même islamisme va être utilisé, sinon est déjà utilisé, pour contrer autant que possible le déploiement chinois. Le terrain africain est propice à ce jeu car les Etats africains ne sont que des fantômes, des cadavres solidement plantés depuis la Conférence de partage de Berlin en 1884-1885.

A supposer que les Occidentaux (USA et ISRAEL en tête) n'aient pas laissé agir les Shebabs, on peut néanmoins conclure qu'à force de jouer le rôle de serviteur zélé des intérêts étrangers dans la région, notamment en Somalie, détruite par les USA et leurs alliés qui l'ont réduite en dépotoir de déchets toxiques de tout genre, et où des populations sont sans perspectives car vidées de toutes les richesses de leur terre, un point névralgique pour le commerce mondial dominé par ces derniers, le Kenya a donné sa tête à cogner. Ceci n’est que logique. Car, la doctrine Obama veut que les USA dirigent par derrière (Leading from behind), c'est-à-dire que les USA, autant que possible, restent derrière les rideaux et envoient au front leurs lieutenants et autres sous-fifres qui perdent en ressources humaines contre du soutien matériel et logistique. S'il le faut les drones états-uniens complèteront le dispositif. A ce coup là, les lieutenants qui acceptent le deal doivent être prêts à encaisser les coups. C'est ce qui arrive au Kenya. Quand on mène le combat d'autrui, on subit les dommages que celui-ci devrait en temps normal subir. Dommage que les victimes au Kenya ne soient pas ces fameux gouvernants qui ont accepté jouer ce petit jeu avec le diable.

La France a déjà joué sur la menace islamiste pour refaire son ordre au Mali et essayer de démontrer aux nouveaux venus qu'elle reste malgré ses faiblesses, le seul maître à bord de ses territoires et de leurs mines. Plus, le temps va passer, plus la question religieuse en Afrique sera utilisée comme au Moyen-Orient pour couvrir les vrais enjeux de son remodelage.

24 septembre 2013

KPOGLI Komla

jeudi 5 septembre 2013

SACRES SPECTATEURS!!!

Les africains sont réduits à détester ou à admirer les puissances qui font et défont le monde à l’aune de leurs intérêts. L’Afrique étant totalement paralysée, plombée par des Etats coloniaux pilotés par des laquais cyniquement rebaptisés « dirigeants africains ». Les africains ne pèsent en rien sur leurs propres territoires pour espérer influencer de quelle que manière que ce soit les grands sujets internationaux. Ainsi, ce large peuple, ce peuple promis à la grandeur, pourvu d’un continent immense et riche à tout point de vue, est inexistant. Il est laminé par l’histoire. Ça n’est donc que logique si nous sommes réduits à une masse de spectateurs dispersés attribuant aux acteurs réels les bons ou les mauvais points, loin de la mêlée. Nous continuerons de jouer ce rôle marginal et tout à fait négligeable tant que nous ne travaillerons pas à déconstruire dans la douleur l’ordre colonial ambiant en Afrique pour le remplacer par une civilisation africaine réinventée. Pour cela, nous avons besoin de constituer au plus vite un groupe organisé de combat doté d’un agenda clair, élaboré en toute intelligence. La vérité, et les faits le montrent chaque jour, est que l’Afrique ne relèvera aucun des défis auxquels elle est confrontée en gardant une gouvernance coloniale qui, par origine et par destination, a pour mission de canaliser vers d'autres cieux l’ensemble des énergies continentales. Plus nous allons traîner les pas pour remettre l’Afrique sur pied, plus la sclérose interne et l’impuissance extérieure fleuriront. Les peuples qui, au moment opportun, se sont donnés des dirigeants patriotes portés par le souci d’unir leurs territoires et leurs peuples dans le dessein de prendre une certaine revanche sur l’histoire, deviennent grands et forts. Ceux qui, en revanche, ont des larbins, des pions placés à leur tête, des despotes obscurs nichés dans leur bunkers « présidentiels » attendant de pieds fermes tout contestataire de l’ordre colonial établi, sont voués à rester des mineurs sous tutelle. Ce sont ces derniers qui, à leur corps défendant, se contentent d’applaudir ou de huer ceux qui pèsent sur les évènements mondiaux. L'histoire est sans pitié avec les peuples déchus qui ne se donnent pas tout le mal qu'il faut pour se redresser au plus vite.

KPOGLI Komla