samedi 28 mars 2015

LE DIEU APPORTE EN AFRIQUE PAR LES EUROPEENS ET LEURS COUSINS.

Le "Dieu" et son fils Jésus apportés en Afrique par les européens (Occidentaux, pour utiliser un terme englobant plus courant aujourd'hui) et le "Allah" et son prophète Mohamed apportés en Afrique par les Orientaux au bout du fusil et la bible pour les uns, au bout de l'épée, le sabre et le coran pour les autres, indépendamment de leur couleur qui les différencie clairement des africains en qui ils doivent bien avoir du mal à se reconnaître, étant au ciel, ont les bras trop courts pour intervenir dans les affaires sur terre. Sachant qu'ils ont des bras trop courts (pour ceux qui croient qu'ils sont réels), Dieu et son fils Jésus, Allah et son prophète Mohamed ont donné aux humains toute l'intelligence + la volonté pour trouver des voies et moyens pour résoudre les problèmes que leur séjour sur terre pose. Ainsi, si malgré toute cette viatique, des groupes de personnes refusent de l'utiliser face à des difficultés prévisibles de l'histoire, et se tournent encore vers Dieu et Allah et leurs fils en pleurant, en criant leurs lamentations, leurs impuissances, au lieu de les secourir, Dieu et Allah les désarment plutôt. Et ils ont triplement raison de les désarmer pour renforcer leurs ennemis. Car, ces groupes d'hommes ne méritent pas cette viatique. De surcroît, ils auraient ainsi désobéi (car selon les mots même de leurs adeptes ils punissent sévèrement les désobéissants) à ce Dieu et à cet Allah qui leur tout a donné pour qu'ils aillent lutter et vivre leurs aventures humaines selon leurs oeuvres.


Bougeons-nous au lieu de nous calfeutrer dans "Dieu le fera", "Prions", "Inch Allah", "Doux Jésus reviendra nous chercher pour nous emmener au paradis", "Allah, change le coeur de nos bourreaux", "Dieu est grand"....etc.

21 mars 2015
KPOGLI Komla

vendredi 27 mars 2015

POURQUOI NOUS AVONS DECLINE LA PROPOSITION DE L'UNION EUROPEENNE?


Le 02 juin 2010, par l'intermédiaire du site GUINNEACTU.COM, nous avons été approchés par l'Union Européenne. Il s'agit de sélectionner notre article intitulé «1960 2010 50 ans de souverainisme vaniteux dans une Afrique soumise» paru le «28 Avril 2010 » dans le «Guineeactu.com» et de le soumettre au Prix LORENZO NATALI 2010. Malgré les conseils voire des pressions de notre entourage immédiat et plus ou moins lointain, nous avons refusé de donner une suite favorable à la sollicitation de la Commission Européenne et de son Comité du Prix en question. 
Voici l'essentiel de la réponse que nous avons envoyée à la Commission Européenne via le site Guineeactu: 

" Bonjour Madame ....(X), Merci de m'avoir transmis le message de la Commission européenne. Mais, je ne participe pas à ce genre de choses. ça ne m'intéresse pas du tout car, je n'attends aucune reconnaissance de la part de ces institutions qui se donnent par, ce type d'actions, une bonne conscience sur l'Afrique... Mon souci en écrivant mes papiers c'est de contribuer à ouvrir les yeux à mon peuple, Le Peuple Noir, afin de l'aider à prendre conscience des réalités de ce monde et de faire la lutte qu'il faut afin de réponde à ses besoins avec ses propres moyens. Voilà mon souci. Si par le canal de votre site, je suis lu par mes compatriotes africains, cela me suffit largement. Je n'ai pas d'autres prix à solliciter ou je n'ai pas à courir derrière d'autres reconnaissances mis à part la lecture de mes écrits par ceux ou celles qui sont concernés.... Donc, je ne contacterai pas les organisateurs de ce prix derrière qui d'autres Africains ou Africaines bien aliénés et pensant que cette reconnaissance sera d'une certaine utilité pour l'Afrique n'hésiteront pas à courir..... Merci une fois encore et à bientôt." 

Komla KPOGLI, Secrétaire Général du MOLTRA

lundi 23 mars 2015

Nous aimons trop notre peuple...



Ne pas mentir au peuple auquel on appartient, tel est notre devoir. Ne pas flatter l'égo du peuple dont on est issu, tel doit être l'obligation que chacun de nous doit avoir dans la phase historique que nous traversons. Nous aimons trop notre peuple et nous nous préoccupons trop de son avenir pour lui laisser croire que, dans les circonstances actuelles, il fait déjà TOUT ce qu'il DOIT pour se redresser. Nous refusons de lui tresser, sous prétexte d'être bien vu, sous prétexte d'un optimisme que nous qualifierons de religieux, des couronnes qu'il ne mérite pas dans sa position actuelle dans le monde. Nous aimons trop notre peuple, après l'avoir étudié quasiment sous toutes les coutures, pour lui faire croire qu'il n'a jamais été aussi près de sa renaissance. Nous aimons trop notre peuple pour lui laisser croire, pour laisser croire à sa jeunesse que nos hésitations maladives, que nos poltronneries, que nos rugosités face à la douleur, que notre indifférence rusée enrobée dans la philosophie du Chacun pour soi, que notre désorganisation collective, que notre refus de nous rassembler autour d'un leadership fort soient là des preuves du courage, de la lutte pour sa renaissance.

KPOGLI Komla, 21 mars 2013

dimanche 22 mars 2015

LE SYNDROME DE STOCKHOLM AVANCE BIEN AU TOGO.


Le syndrome de Stockholm, c'est ce processus mental qui fait que sur la durée, progressivement les victimes finissent par admirer leurs bourreaux et à ne leur trouver que des qualités.

Sur la page Facebook de Gnassingbé 2, plus de 4591 J'aime, 456 commenter et 199 partager. La majorité dit: Mon prési, Prési, Dieu est avec vous, Victoire assurée, Soutien total, etc...etc...
C'est dire qu'une partie, une bonne partie de cette jeunesse sur qui repose l'avenir de tout peuple déchu pour espérer se redresser, ne sait pas ce qui fait la clé de voûte de l'histoire des peuples. Elle fuit la vérité et la justice par manque de courage. Par manque de courage, cette jeunesse flatte les princes qui les exécutent et qui réduisent ses facultés de création et de projection. Par manque de courage, elle loue les criminels et attribue aux vices toutes les vertus de la terre. La lâcheté est le prix que paient les courtisans aux faits véridiques qu'ils ne veulent pas voir en face.

Par courtisanerie, cette jeunesse se bouche l'avenir et celui de ses descendants. C'est un bien difficile métier que d'être courtisans. Car la carrière de courtisans consiste à inventer constamment des mensonges et à attribuer aux pires maux, aux pires injustices et aux crimes les plus inacceptables à toute conscience humaine basique, des qualificatifs les plus flatteurs. La carrière de courtisans c'est passer son temps à inventer le contraire des mots, des actes et des méfaits commis par le Prince pour les rendre acceptables,explicables, beaux, justes, humains et sages. Le courtisan, et le jeune courtisan qui débute dans ce vil métier est souvent le plus imaginatif, cherche et trouve toujours des attributs les plus grandioses aux simples d'esprit. Pour lui, le crime c'est la générosité, le pillage c'est le don le plus précieux du Ciel, les assassinats politiques ce sont des vertus que le Prince tient du Créateur, toutes les violences qu'exercent le Prince sur les populations pour conserver son trône relèvent d'un Don de Soi...Que ce métier doit donc être passionnant et très rémunérateur pour avoir tant de partisans!

18 mars 2015
KPOGLI Komla

BEAUCOUP D'AFRICAINS AIMENT LA BANQUE MONDIALE? C'EST INCROYABLE QUAND MÊME!

Si l'âne est resté l'animal à la fois le plus monté et le plus méprisé par son maître, c'est qu'il le mérite bien. Par le hasard d'un tour, nous venons de découvrir la page Facebook de la Banque Mondiale. Et que voyons-nous? Avec un grand étonnement nous "découvrons" que des milliers et des milliers d'africains AIMENT la Banque Mondiale, une des institutions du Consensus de Washington (les deux autres sont le FMI et l'OMC ancien GATT) qui ont imposé le capitalisme libéral aux territoires africains les plongeant ainsi littéralement dans la misère la plus sombre et dans les marécages des dettes odieuses et du pillage renommé "AIDE AU DEVELOPPEMENT BILATERALE OU MULTILATERALE" depuis les années 1950. Comme quoi, le poison peut être aimé avec gloutonnerie par beaucoup de personnes à condition d'orner joliment la bouteille qui le contient et surtout de savoir le vendre. Ainsi quand la Banque Mondiale affiche de façon mensongère qu'elle lutte contre la faim et les inégalités dans le monde, ceux qui ont faim et qui subissent les pires discriminations d'abord dans leurs propres pays où une minorité indigène alliée à la finance internationale s'accapare des biens collectifs, le croient et AIMENT. Même certaines personnes qui se disent "Conscients" des problèmes africains et qui "dénoncent" tous les jours ici même sur Facebook AIMENT. C'est dire! N'est-ce pas que plus le mensonge est gros mieux il passe? 

Nous resterons victimes de nos propres ignorances et des promoteurs impénitents des couteaux qui nous blessent et nous tuent.

KPOGLI Komla

LE TON DU DEBAT EST COURTOIS MAIS FERME FACE AU CAPITAINE AKOBI.

vendredi 20 mars 2015

SACRES OBSERVATEURS!

SACRES OBSERVATEURS! QUI A DIT QUE C'EST UNIQUEMENT LES DICTATEURS ET LEURS COURS QUI "MANGENT" LES COMEDIES ELECTORALES?

Les affaires sont les affaires! Certaines personnes et certains groupes d'africains qui prétendent lutter pour notre survie collective ne perdent jamais de vue ce que nos ancêtres disaient: "Ce n'est pas parce que les yeux pleurent qu'ils ne doivent plus voir". 
Eh oui!!! Tout en criant sur tous les toits que les élections au Togo (et ailleurs en Afrique) relèvent de la gageure, ces prédicateurs-commerçants ne perdent pas de vue tout de même pas que les tragi-comédies électorales cycliques en terre africaine sont des occasions où les plus rusés peuvent se faire de petites fortunes. Ce sont des occasions à ne pas rater. 

Comment? Le business associatif étant un des seuls secteurs industriels en marche dans une Afrique paralysée que ses populations, à commencer par sa jeunesse, peinent voire refusent de relever au point de se contenter triomphalement que de colmatages et de rafistolages manifestement en deçà des défis, génère de bons chiffres d'affaires pour qui sait saisir les opportunités du cinéma électoral en Afrique. C'est que durant ces périodes dites électorales, plusieurs multinationales et institutions pilleuses depuis des siècles de l'Afrique et qui ont intérêt à ce que les africains se satisfassent de la démocratie à l'occidentale surtout dans ses manifestations formelles les plus théâtrales, allouent des fonds au monde du business associatif africain par le truchement des fondations et autres ONG de "promotion de la démocratie et des droits de l'homme". Ainsi, des groupes en Afrique "montent des projets" et perçoivent quelques dizaines ou centaines de milliers d'Euro ou de Dollars US pour, soit la "formation civique en période électorale", soit l'observation des élections, soit parfois même pour "renforcer les capacités d'opération de la Société civile", selon le vocabulaire même de ces entrepreneurs associatifs. Ces sommes en euro ou en dollars, convertis en francs des Colonies Françaises en Afrique (Franc CFA) donnent une jolie petite fortune à ceux qui en bénéficient. Bien évidemment, la part du chef étant primordial, les "premiers responsables" de ces associations, prennent leur part avant de distribuer le reste à leurs collaborateurs qui vont "observer", un petit manuel de l'Observateur électoral, pâle copie des textes de l'Union européenne et autres en main, un petit gilet, s'il le faut, en sus de la chemise, les inénarrables élections aux côtés des "Super-Observateurs" envoyés souvent par l'Union Européenne, le Département d'Etat américain, le Quai d'Orsay, l'Union Africaine, l'ONU, les Hyper-ONG (NDI: National Democratic Institut, NED: National Endowment for Democrary, la Francophonie, Fondation Konrad Adenauer, Fondation Olof Palme, Open Society de George Soros et ses ailes marchantes tel que OSIWA...). Même si ces Observateurs savent qu'ils n'observent et n'observeront rien, car sachant pertinemment qu'il n'y a pas Election dans des colonies régentées par des tyrans entourés des élites indigènes fabriquées de toutes pièces dont l'existence même est la négation du Peuple et de ses volontés, il n'empêche que c'est du bon business. On mange un peu quoi!!! N'est-ce pas qu'on peut manger la démocratie à l'occidentale qui va voir les "élections se dérouler dans de bonnes conditions malgré quelques cas de fraudes et d'incidents qui n'entament pas la sincérité du scrutin"? On mange aussi "les recommandations contenues dans les rapports des missions d'observation électorale" en Afrique que personne ne lit, ni ne lira sauf les hommes d'affaires associatifs pour pouvoir écrire leurs prochains rapports de mission d'observation électorale lors de la prochaine comédie électorale.

Comme quoi la démocratie à l'occidentale n'a vraiment pas de prix. C'est pourquoi elle ne va jamais manquer de clients en terre africaine. On lutte tous, mais certains luttent encore plus! Sacrés observateurs des tragi-comédies électorales!

KPOGLI Komla

mercredi 18 mars 2015

Le tyran africain, ce grand bâtisseur qui prépare ses parodies d'élections.


Seuls les aveugles volontaires et ceux qui dorment éveillés ne peuvent pas comprendre qu'à chaque fois que le tyran africain prépare sa parodie d'élection, il inaugure les travaux de construction des bâtiments scolaires, il pose un peu partout des premières pierres des dispensaires, il donne le premier coup de pioche pour des boulevards, pour des routes et des chemins de fers...Le tyran obscur d'Afrique est une espèce rare qui se rend compte de la nécessité de construire des infrastructures qu'aux moments où il prépare sa "réélection" mythique après qu'il ait fini de mettre en place sa machine à fraude et les appareils juridico-policiers de sa validation. 

En se lançant ainsi chaque matin dans cette entreprise de la pose de premières pierres à tout-va, le tyran obscur croit tromper les gens qui savent parfaitement qu'il s'agit là d'un coup de bluff, d'une communication de pacotille qu'il fera autant de fois qu'il s'engagera dans ses "réélections". Car, notre homme, qui n'a que faire de savoir que les populations qu'il méprise et qui le méprisent à leur tour car s'étant imposé à elles dans la ruse et la violence, mettent 2 heures pour aller d'un village à une ville séparés seulement de quelques kilomètres, meurent pour un rien par défaut d'infrastructures de soins élémentaires, traînent dans leurs villages et villes des maladies les plus honteuses car n'ayant accès ni à l'eau potable, ni aux infrastructures de soins primaires...., se découvre toujours en pareils moments, tous les 5 ans volés aux peuples, ce nouveau sport qui consiste à courir le pays en Grand Bâtisseur. Bâtisseur de Rien!

KPOGLI Komla

samedi 14 mars 2015

Ne serait-il pas enfin temps pour les gens du Togo ?

La description qui accompagne la vidéo qui suit est un bref aperçu de la réalité du territoire du Togo.

Pendant que la CENI, par la voix de Mme Kissem Tchangaï Walla, proclamait le triomphe de Gnassingbé 2, les masses populaires se révoltaient, l'armée et les miliciens du RPT soutenus par un détachement des forces françaises de La Licorne venu de la Côte d'Ivoire commettaient le carnage pour que le prince non-élu prenne siège. Alors que le massacre battait son plein, la Télévision nationale ouvrait ses ondes à une prédicatrice envoyée par Dieu en faveur du RPT et du Prince pour évangéliser les masses en colère et leur demander de faire confiance à Dieu, dans l'humilité et l'espérance.
 Pour être une cour du Prince, la cour constitutionnelle, à sa tête Atsu Koffi Amégah, confirmait la "victoire éclatante" de celui qui aura battu les autres candidats à la loyale dans une "épreuve éprouvante" traversée avec un "esprit de paix et de réconciliation".
Le tour est joué! Election, avez-vous dit? Election, voulez-vous encore!?? Vous l'aurez!

GNASSINGBE II: son couronnement et le sacrifice rituel sanglant.


Mais ne serait-il pas temps de trouver, de construire et de porter une autre voie face à Gnassingbé 2, sa bande et leurs soutiens extérieurs? L’organiser, cette voie. La planifier enfin ?
Les gens du territoire du Togo vont-ils enfin se mettre à écouter, à rejoindre  et à soutenir d’autres idées que celles qu’ils ont suivies et continuent de suivre tout en pleurant et regrettant en même temps l’impasse vers laquelle elles conduisent? Les gens de ce territoire vont-ils enfin chercher des voies qui correspondent aux problèmes à résoudre au lieu de se contenter toujours et encore d’un service minimum qui intègre dès sa conception la défaite et les cris plaintifs pour finalement se réfugier sous les ailes d’un Dieu et d’un Jésus qui ne leur répondront pas ? Il faut construire cette nouvelle voie, loin de l’émotion, de la démagogie, dans une réflexion à tête froide qui prend en compte toutes les données du problème.
Le 12 mars 2013, sur notre page Facebook, nous écrivions ceci : « Les grands changements historiques avant d'être l'affaire de la masse populaire sont d'abord et avant tout l’œuvre d'un petit groupe, qui, par sa force de conviction, sa redoutable organisation, joue le rôle de levier et de levure. C'est à partir de ce noyau discipliné que naît tout. Si les grands changements prennent leur source là, ce noyau est aussi celui qui peut orienter le mouvement et surtout proposer un schéma de reconstruction après que la Révolution ait détruit l'ordre ancien. A défaut, si rien n'est prévu, le système s'écroule puis renaît plus fermement ou simplement la fin du système annonce le chaos généralisé. »
N’est-il pas enfin temps ?

13 mars 2015
KPOGLI Komla
MOLTRA

vendredi 13 mars 2015

Quand ces heures-là seront là.




Quand ces heures là que nous avons vu venir depuis toutes ces années seront là, adossé au vieux mur au pied duquel mon cordon ombilical fut enterré, impassible, imperturbable, tel ce sacré bonhomme qui aura vu des Noirs de toutes les couleurs, ma pipe au bec, je regarderai en attendant de rejoindre mes ancêtres, cette jeunesse qui ruse aujourd'hui avec ses propres problèmes courir dans tous les sens. 

KPOGLI Komla

La méchanceté "noire" et son génie.


La méchanceté "noire" isole, méprise, ridiculise et détruit même les esprits dévoués à des causes justes et communes jusqu'à leur mort où l'on découvre (hypocritement!?) qu'ils méritaient de vivre et d'être soutenus.

KPOGLI Komla

jeudi 12 mars 2015

A celles et ceux qui veulent nous vendre ça comme une chance pour le Togo.

A celles et ceux qui veulent nous vendre ça comme une chance pour le Togo. 
Nous avons des milliers d'images comme celles-ci dans nos archives.


"...Ceux qui veulent un changement profond de la société dans le territoire togolais ne pouvaient pas espérer une élection transparente de la part du régime. C’est une évidence! La dictature ne s’est pas rajeunie et n’a pas ensanglanté le pays en 2005 pour lâcher de sitôt. Nous étions de ces rares cénacles à garder la lucidité face à la déferlante d’émotion qui a tout emporté sur son passage. Nous avions dénoncé les pièges, beaucoup nous ont traités de tous les noms d’oiseaux. Nous avions dit que la candidature unique était une vraie-fausse stratégie, on nous a dit de la fermer car, d’éminentes personnalités pensent le contraire. Nous avions listé tout ce dont il fallait s’occuper, étant donné que la voie électorale semble être le choix de «l’opposition», on nous a rétorqués que nous empêchions les gens de travailler sur le terrain. Nous avions estimé qu’il était une erreur d’inscrire une fois encore le peuple africain du Togo dans une dynamique électoraliste qui fonctionne à perte depuis 20 ans, on a estimé que nous étions dans la vaticination du pire." 

KPOGLI Komla, Entretien avec Camus Ali du lynxtogo.info, le 12 mars 2010

mercredi 11 mars 2015

On est où la?

En 2011, pas en 1911, pas en 1811, des troupes françaises arrivent dans un pays, entraînent, arment et conduisent une horde de bandits de grands chemin qui tuent, massacrent, détruisent le gouvernement et capturent le président et tout son entourage avant de le déporter dans un pays européen pour soi-disant le juger avec un responsable de la jeunesse pour crime "contre l'humanité". Les troupes françaises installent de "nouveaux dirigeants" dans ce soi-disant pays où la femme du président en déportation vient d'être condamnée à 20 ans d'emprisonnement. Et tout le monde est là, à observer. A laisser faire. Chacun s'occupant d'abord et après tout de son petit fourneau, de sa petite marmite, de son petit pain quotidien. Le peu qui veut réellement faire quelque chose contre cet nouvel ordre ivoirien est trop peu, trop peu organisé, trop peu soutenu. 
Où est-ce que ce genre de choses est possible sur terre actuellement si ce n'est en Afrique et chez les africains uniquement où chacun fait son petit métier pendant que l'édifice collective est détruite par une "élite indigène" positionnée de l'extérieur?

lundi 9 mars 2015

A ceux qui trahissent leur conscience d'Homme!


Ceux qui trahissent leur propre conscience d'Homme et sacrifient l'avenir de toute une population y compris celui de leurs propres enfants à qui ils croient pouvoir tracer, dans un océan de souffrances et de gémissements collectifs, un avenir certain en amassant de petites fortunes sur le sang et les cris de souffrance des masses, sont condamnés à l'obscurité. Ils ne peuvent justifier l'injustifiable qu'en se réfugiant dans l'obscurité, dans la nuit noire de l'anonymat. Sans oublier qu'ils sont déjà condamnés par l'histoire qui, tôt ou tard, les rattrapera. Car, entre les peuples et les tyrannies qui les oppriment, seuls les premiers sortent, sur le moyen et le long termes, vainqueurs.
Telle est la loi de l'histoire.

Quant à ceux qui, par petits intérêts personnels ou par ignorance simulée, soutiennent ouvertement le mal et le vendent, par une propagande sophistiquée, comme le bien le plus absolu ou comme une chance pour leur peuple, ils ne peuvent le faire qu'en ayant perdu et qu'en perdant davantage une bonne partie de leur âme et de leur conscience humaine. Ils savent au fond d'eux-mêmes, quoique leurs propos en apparence les comblent, qu'ils sont déjà condamnés par l'histoire.

KPOGLI Komla

dimanche 8 mars 2015

Togo: Quand Jean-Pierre Fabre apprend aux populations sinistrées le double langage.

 Ceux qui veulent diriger les hommes doivent les élever au lieu de flatter leurs plus bas instincts. Ils doivent leur inculquer les notions de la vertu au lieu de leur enseigner le vice. Ils doivent tenter de les former dans la droiture et l’honnêteté au lieu de leur apprendre la duplicité et le mensonge. Ils doivent les pousser à cultiver l’intégrité et le sens de l’histoire au lieu de leur apprendre à dire et à faire une chose le matin et commettre exactement leurs contraires, le soir.
Pourtant c’est ce que la quasi-totalité des opposants qui désirent tant s’emparer des miettes du pouvoir colonial au Togo n’a jamais fait. Régulièrement, ils sillonnent le territoire pour aller dire aux populations sinistrées de prendre les « dons » et autres « cadeaux » que leur présenteraient les hommes du régime Gnassingbé, mais de ne pas voter pour eux au moment des « élections ». Le postulat sur lequel les « opposants » fondent cette pauvre réflexion c’est que cet argent et celui qui a servi à acheter ces « cadeaux » appartiennent au « peuple » qui, du coup, doit avoir la conscience tranquille lorsqu’il les prend.


Reprenant cette vieille et basse tradition, Jean-Pierre Fabre, qui se dit actuellement en campagne électorale dans un pays où la voix des populations dans l’érection, la conservation et la perte du pouvoir n’a jamais compté, sermonne longuement, tel un curé de campagne, la gouvernance Gnassingbé et lance inlassablement au public venu l’écouter : « Prenez tout ce qu’ils vont vous offrir. Prenez les fripes ! Prenez leur riz ! Prenez leur argent ! Prenez leur sucre ! Mais ne votez pas pour eux ! ».
Jean-Pierre Fabre oublie qu’on ne consomme jamais impunément un cadeau, surtout un cadeau politique. On le paie toujours, d’une manière ou d’une autre.
On pourrait espérer que les oppositions africaines feraient mieux que les pouvoirs qu’ils prétendent combattre en commençant par inculquer aux africains déchus des valeurs diamétralement opposées à celles ingurgitées et perfectionnées par les deux périodes fondamentales de l’esclavage et de la colonisation. Eh bien, non ! C’est raté. On encourage plutôt ces antivaleurs, on les reformule et on les élève au rang de la « stratégie » politique.


Gnassingbé 2 et sa bande, en truands expérimentés pour qui l’apparence des choses est d’abord ce qui est recherchée, savent que les images parlent plus que nos fameux opposants le croient. On peut leur faire dire aux images ce qu’elles ne disent pas en réalité. A un meeting du RPT, si l’on filme ou photographie une foule immense qui ne serait venue en réalité, suivant ainsi les bons conseils de Fabre et ses acolytes, que pour chercher de l’argent, des vêtements de seconde main, du lait et du riz après les beaux discours mensongers des ménétriers Rptistes, on peut présenter ces images comme la manifestation la plus évidente de l’adhésion des populations. Même si on peut contester cela, cette interprétation n’est pas objectivement fausse.

De par le passé, le RPT n’a-t-il pas déjà eu à justifier ses vols à main armée du suffrage populaire en alléguant la masse présente à ses meetings comme preuve de sa popularité ? Cela ne suffit-il pas à renseigner sur quoi indiqué aux populations comme attitude à adopter face au RPT aujourd'hui?

Cette communication qui incite le ventre des populations au lieu d’en appeler à leur intelligence, de les appeler à montrer clairement à Gnassingbé 2 et à sa bande qu’ils sont radicalement vomis et qu’ils feraient mieux de remballer leurs petits cadeaux, véritables colis piégés, qui visent à acheter leur présence à leurs fameux meetings politiques, relève d’une bassesse de vue et d’une mentalité perverse. Si les peuples d’Afrique souffrent tant dans ce monde, c’est, aussi et davantage, à cause de la perte de leurs valeurs détruites durant les razzias négrières arabo-musulmanes, les razzias négrières transatlantiques judéo-chrétiennes, et par la colonisation qui suit encore son cours en Afrique justement par le biais de la proclamation fallacieuse des indépendances.

Tenter de restaurer l’africain et ses valeurs : voilà ce vers quoi doit tendre celle ou celui qui aspire à le diriger.

Ceux qui apprennent la fourberie et le double langage aux populations ne sont dignes de confiance.
Nos ancêtres ne sont pas moins intelligents lorsqu’ils inventèrent l’idée selon laquelle quiconque refuse de manger la viande du porc ne doit pas la partager avec ses dents. Ils savaient ce que compromission veut dire et vivaient suivant ce principe simple réactualisé par feu Ahmadou Kourouma : « quand on refuse, on dit non ! ».

En effet, l'homme qui est un animal parmi les animaux ne se hisse au-dessus de ces derniers que s'il utilise son intelligence pour identifier l'injustice et s'en désolidariser radicalement. Ne pas manger pour compromettre l’avenir, tel doit être le message. Ne pas manger pour servir de faire-valoir au RPT. Car, l’homme n’est un animal supérieur qu’en tant qu’il a le sens de l’histoire. Et avoir le sens de l’histoire c’est concéder en toute conscience des sacrifices aujourd’hui pour un lendemain meilleur, c’est intégrer la possibilité de mourir pour une cause juste afin que ses enfants vivent mieux demain, c’est refuser le pain empoisonné gracieusement offert par les ennemis de notre peuple pour, s’il le faut, mourir dignement le ventre vide. Ça, il faut le dire, le redire, l’expliquer et le réexpliquer aux africains qui sont appelés à se relever de la décadence dans laquelle ils traînent depuis 3000 ans maintenant.

Au moment où le peuple africain du Togo désorganisé, désorienté, car pris en otage par une tyrannie héréditaire construite et soutenue de l’extérieur et pris dans les rets d’une opposition autoproclamée qui pourchasse farouchement le petit trône du président-gouverneur colonial au point de s’entretuer entre « opposants » et d’écarter tout esprit rebelle à ses postures électoralistes, se demande où il va, il faut lui donner les armes de la révolution politique qui passe forcément par une révolution morale. Seule une « haine raisonnée », pour emprunter les mots de Jean Ziegler,  seule une détestation argumentée de ce régime cinquantenaire, avec en toile de fond, l’avenir de nos enfants est l’arme pour l’abattre. Les petits calculs privilégiant le ventre et ses subterfuges face à un processus électoral qui n’est qu’une feuille de route de confirmation de Gnassingbé 2 sur son trône ne donnent pas les moyens aux populations. Au contraire, ils les enfoncent davantage dans l’errance, la misère, la galère traînée à longueur de journée. Toute chose qui les pousse à monnayer davantage notre incapacité à nous lever collectivement contre cette tyrannie qui n’en finit pas de surfer sur les failles que nous lui offrons vaillamment.

Jeunes du Togo, vous qui lisez ce texte, vous qui l’avez lu, allez dire partout au peuple africain du territoire du Togo de rejeter les « cadeaux » piégés du RPT. Dites à notre peuple que s’il n’est pas encore en état de chasser le RPT et ses envoyés qui se moquent de lui en proclamant faire campagne, de partir au champ lorsque le RPT arrive dans ses villages, de rester chez lui lorsque le RPT vient dans ses villes, de laisser le RPT et ses adeptes transporter intacts leurs valises d’argent, leurs sacs de riz, leurs caisses de fripes et de T-shirts de village en village, de ville en ville jusqu’à ce qu’ils proclament la « victoire » de Gnassingbé 2. Dites à notre peuple comme Jean-Paul Marat en son temps « repoussez avec horreur toute voie de corruption, montrez-vous supérieurs aux largesses, dédaignez même de vous asseoir à des tables prostituées »

Le temps de l’épisode final du feuilleton RPT arrive et arrivera si vous, jeunesse du Togo, vous commencez par travailler en sa faveur. Une nouvelle génération tarde à naître, mais elle va naître, si vous, Jeunesse du Togo, vous commencez à présent par féconder les esprits qui entendent la porter.


KPOGLI Komla

samedi 7 mars 2015

LA GLOIRE DES ASTRES ENDORMIS.

Refusant de se voir tel qu'il est et tel qu'il apparaît au yeux du monde dans lequel il vit, l'africain qui se dit conscient ne cesse de se convaincre de sa grandeur éteinte. Quand on lui dit "Ahhh vous êtes à terre", l'africain conscient court en Egypte exhumer les restes du passé pharaonique, comme pour bluffer ses critiques qui, d'ailleurs, lui signifient qu'il n'est en rien l'auteur de la civilisation égyptienne engloutie. Dès qu'on lui "révèle" qu'il n'est pas beau à voir actuellement et depuis un bon moment, "l'africain conscient" se rabat sur ses empires engloutis, irrémédiablement détruits par les conquérants arabe-musulmans, puis judéo-chrétiens. Les peuples d'Afrique seraient-ils les seuls dans l'histoire humaine à avoir un passé? Et si tous les autres peuples aussi se contentaient d'être dans la démonstration de leur passé? 

L'histoire n'est pas une natte sur laquelle on se repose, rassasié du passé, en regardant le monde se faire contre soi. L'histoire est mouvement. Elle est surtout fille de la Géographie dans le sens le plus complet du mot. Elle est continuité fondamentale avec ses ruptures nécessaires, mais en aucun, une simple récitation des gloires d'un passé détruit. Si la grandeur passée est examinée à l'aune de ses conditions d'acquisition, des raisons de sa chute et des conditions de la renaissance nécessaire, alors oui, il faut la remonter. Si elle est exhumée comme guide menant du passé glorieux détruit vers une Renaissance future en passant l'examen d'un présent douloureux et misérable, alors oui. Mais, si c'est juste pour s'en servir comme un banal argument à opposer à ceux qui moquent notre état actuel, alors elle est insuffisante, pour ne pas dire contre-productive. Car, un roi déchu et capturé n'est plus un roi. Même s'il lui reste, dans son lieu de détention, une fierté d'ancien roi, plus personne n'est sous son commandement. Et lorsque ses geôliers, qui sont ses nouveaux maîtres l'appellent "Notre Roi", c'est plus pour se moquer de lui que de l'élever.

Il est grand temps de commencer par réfléchir sur ce que nous sommes devenus en tant que peuple au fil de l’histoire. L’homme noir, arrogant dans l’ignorance, dans la méchanceté, dans le cynisme et surtout dans l’indifférence se contente trop souvent d’être dans la négation et dans le refus de se voir tel qu’il est dans ses immenses faiblesses. L’homme noir nie qu’il soit resté esclave, il nie qu’il soit resté colonisé, il nie qu’il soit faible, il se limite, au mieux des cas, à s’indigner dans la dispersion contre toute attaque verbale voire physique conduite par ses adversaires qui aurait dû le conduire à se souder à ses congénères et à agir de concert avec eux. 

En aout 2012, nous écrivions ceci: "La condition nécessaire pour la vie est la capacité de se défendre. Quiconque perd son aptitude à se défendre n'a aucune chance dans un monde où seules dans les séries de dessins animés le Lion est ami avec la gazelle et où seuls dans les livres des témoins de Jéhovah on présente un paradis où tous les êtres y accédant sont amis. Les sociétés désarmées et dispersées n'ont qu'une fin: l'extinction ou la servitude. Avant même de penser à progresser, les peuples doivent éviter d'être asservis, et lorsqu'ils sont déjà asservis, leur priorité doit être de briser leurs chaînes, de libérer les énergies ainsi confisquées afin de les réorienter vers la satisfaction des besoins locaux." Que dire de plus à l’heure actuelle?

KPOGLI Komla

Quand Ramatou Yade, "l'européenne authentique" travaillait les consciences contre Kadhafi.


Ramatoulaye Yade, alias Rama Yade, "européenne authentique" comme elle se définit elle-même avait joué un rôle important dans la mobilisation des consciences contre le colonel Kadhafi qui finira par être assassiné sous les bombardements de l'OTAN avec des milliers d'autres libyens.

Certainement que la Libye d'aujourd'hui, celle laissée par Sarkozy, Bernard-Henri Lévy, Cameron, Obama, Berlusconi, Rassmussen, Barroso doit ravir Ramatou, l'européenne.

lundi 2 mars 2015

473 796 euros pour de l’habillement et 7 voitures de luxe - Porsche Cayenne, Maserati, Bentley coupé et autres: Perspectives d'avenir lumineuses pour Denis Sassou Nguesso & Fils SA.

« Avant d’être le fils du président Sassou Nguesso, je suis un citoyen congolais, avec les mêmes devoirs mais aussi les mêmes droits que mes compatriotes. À ce titre, et si un jour je décide de le devenir [chef de l’État, NDLR], ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, je le ferai savoir clairement et publiquement. À ce moment-là, les Congolais qui auront à se prononcer devront comprendre que cette ambition est aussi noble et légitime que celle de tout autre compatriote. Ils ne devront pas la percevoir comme illégitime a priori parce que je m’appelle Sassou Nguesso ». Ainsi parlait-il dans une interview accordée en janvier 2014 à Jeune Afrique. Il n'est donc pas très loin des fils Bongo et Gnassingbé Eyadéma qui ont pris la place de leurs pères disparus.

Lui, c'est Denis-Chistel Sassou Nguesso, fils de Denis Sassou Nguesso, l'homme qui régente le Congo depuis 31 ans maintenant.



Si son papa est le roi Dénis du Congo, le prince Denis-Christel est, quant lui, PDG de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et Administrateur général de la Congolaise de raffinage (Coraf). Surnommé "Kiki le Pétrolier", les deux postes permettent au prince Denis-Christel de manger à sa faim, de satisfaire son goût du luxe, d'être généreux avec sa cour et ses serviteurs dévoués aussi bien en Afrique qu'en Occident. 

C'est en Suisse qu'on vient de découvrir une petite partie des opérations pétrolières du prince et ses amis. Le journal Le Matin publia hier dimanche un long papier à ce propos. Le Matin Dimanche du 1er mars 2015 nous apprend que le prince Dénis-Christel passe par un ami du nom de Ikenna Okoli, administrateur d'une société appelée Philia SA pour vendre une petite partie du pétrole congolais sur le marché international et de se servir de l'argent ainsi gagné pour payer ses caprices. Au passage, la société Philia SA de l'ami Ikenna Okoli prélève aussi sa part du butin, soit 2% du prix de vente à chaque opération. 
On apprend aussi que Ikenna Okoli, ancien analyste chez Ernst & Young, actuellement banquier d’affaires établi à Signy-Avenex, village de 486 habitants au-dessus de Nyon, en Suisse, à 26 km de Genève agit avec cinq autres employés de Philia SA, dont le trader Jim Fleet, ayant travaillé à Genève pour les pétroliers russes Souz Petrolium, le responsable du risque et du crédit Jim de Root, et pour le développement, Daniel Ndiaye, un ancien de Total et de la Banque Natexis.

Quelques exemples montrent ce qui se passe vraiment: le 15 octobre 2013, Philia SA a reçu une cargaison de 43 891 tonnes de pétrole raffiné de la part de la raffinerie d’Etat congolaise Coraf et l’a revendue le même jour à la société AOT Trading AG à Zoug (Suisse) pour 29,4 millions de dollars. AOT achemine ce pétrole aux États-Unis, où se trouve l’acheteur final. Mais ce n’est que le 14 décembre 2003 que Philia SA vire la somme sur un compte de l’Etat congolais, prélevant 418 000 dollars de commission au passage. 
Ainsi, "entre mai et novembre 2013, une douzaine de transactions ont eu lieu, laissant 2,8 millions de dollars de commissions à Philia SA".

En 2007 déjà, une publication des relevés de carte de crédit du prince Denis-Christel montrait ses séjours à l’hôtel Bristol à Paris - alors que la famille ne possède pas moins d’une vingtaine de résidences parisiennes - et ses achats chez Christian Dior, Chistian Lacroix ou Louis Vuitton. D’autres achats plus récents ont été détaillés par l’enquête des juges français sur les biens mal acquis (BMA) : 473 796 euros pour de l’habillement entre 2005 et 2011 dans plusieurs boutiques parisiennes de luxe, ainsi que sept voitures - Porsche Cayenne, Maserati, Bentley coupé et autres. La plupart de ces achats avaient été réglés par des virements en provenance de banques suisses."

Au final, on apprend que depuis 2005, des enquêteurs de la justice française qui n'enquêteront jamais sur l'argent que leur pays, ses hommes politiques et ses milieux d'affaires raflent au Congo et ailleurs en Afrique, ont découvert (!) que la famille Sassou a dépassé en France au moins 60 millions d'euros pour financer leur vie luxuriante.

Les perspectives d'avenir sont plus que radieuses pour l'entreprise familiale des Nguesso qu'est le Congo.

02 mars 2015
KPOGLI Komla