samedi 10 octobre 2009

Bon anniversaire Président GBAGBO



Octobre 2006- octobre 2009 :
Il y a 3 ans que le Président Laurent GBAGBO sauva son fauteuil présidentiel



La réunion d’Abuja au Nigéria le 6 octobre 2006, sommet extraordinaire de la CEDEAO montra que l’actuel Chef d’Etat Ivoirien, Laurent Gbagbo n’accepte pas qu’on marche n’importe où et n’importe comment sur ses orteils, qu’il n’est pas prêt à être le marchepied des pions de l’Elysée.

Rappel des faits

Quatre ans après le coup d’Etat manqué contre les institutions républicaines de la Côte d’Ivoire, Abuja la capitale du Nigéria abrita un sommet extraordinaire de la CEDEAO en vue d’un apaisement politique et civil en Côte d’Ivoire. Onze Chefs d’Etat étaient présent y compris les autorités onusiennes. L’histoire a retenu : Boni Yayi, Blaise Compaoré, Pedro Pires, Joano Veira, Johnson Sirleaf, Amadou Toumani Touré, Mamadou Tandja, Olousegun Obasanjo, Adoulaye Wade, Faure Gnassingbé. A cette liste s’ajoutait Pierre Shori, Gérard Stoudmann et Denis Sassou N’Guesso. Ce dernier était le Président en exercice de l’Union Africaine.

Comment sortir la Côte d’Ivoire de l’état de turbulence ? Pour les pairs de la CEDEAO, il fallait suspendre la constitution et étendre les pouvoirs du Premier Ministre Charles Konan Banny. Une erreur de réflexion diplomatique frappée d’irréalisme, en témoigne la réaction du Chef d’Etat Ivoirien Laurent Gbagbo. Et dont la teneur suit : « Je pensais que je venais rencontrer mes pairs pour qu’ils m’aident à retrouver les solutions à la crise que traverse mon pays. Je ne savais pas qu’ils avaient en tête de parachever le coup d’Etat qui a été tenté contre moi. Je reprends immédiatement l’avion pour Abidjan. Je me suis trompé de sommet. Je ne peux pas discuter ici la suspension de la constitution. Aucun d’entre vous ne l’accepterait. » Le Président Nigérian Obasanjo, troublé et affolé, gesticula et tenta d’éteindre le brasier. « Il s’agit de simples pistes de réflexion » déclara-t-il.


Une rage de colère traversa le Président Gbagbo qui durcit le ton : « Nous sommes tous des intellectuels réunis pour débattre d’une question. Comment peut-on arriver à une solution alors que les discussions n’ont pas commencé ? Qui a proposé ces fameuses pistes ? » Interrogea-t-il ses pairs. Puis, donnant un coup de poignard politique sur la nuque du Premier Ministre Konan Banny : « Qui vous empêche-t-il de travailler ? L’extension de vos pouvoirs vous permettra-t-il de réaliser la réunification du pays et son désarmement ? »

Le président Obasanjo se jeta dans un gouffre de colère. Le Président Libérien emprunta la voie d’apaisement en se refusant de faire du Président Gbagbo un chef d’Etat dangereux.

Observations :

L’actuel Chef d’Etat Ivoirien, le Président Laurent Gbagbo a montré tout au long de la crise ivoirienne sa ténacité et son intransigeance vis-à-vis de l’indépendance de l’Afrique, notamment de la Côte d’Ivoire, prouvant par là même que la politique est un métier. Loin d’être un saint parmi les démons, l’homme bosse dur et réclame la souveraineté des Etats Africains et le respect méticuleux de leurs institutions républicaines. Une vision panafricaniste louable. Il est inacceptable d’imposer au peuple un Chef d’Etat. Peut être il serait entendu par les adeptes de la monarchisation du continent noir notamment les antidémocrates au sein de l’Unité Africaine et le Syndicat des Chefs d’Etat : la CEDEAO.

                                                                           NALIALI Benjamin, Président

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