jeudi 19 avril 2012

France 2012: l'illusion du changement pour des Africains.

Il faudra dire à ces Africains qui s'agitent dans un sens ou dans un autre que les Français n'élisent pas leur président pour résoudre les problèmes des Africains. Mieux, ils n'élisent pas un président pour rompre les rapports de sujétion que la France entretient avec l'Afrique depuis des lustres. Ce qui nous oppose à l'Occident et plus singulièrement à la France est non pas une question d'individu, mais de système. Comme nous n'avons pas, nous autres le sens des intérêts, ni de la logique politique, encore moins de la logique de puissance, beaucoup espèrent que l'arrivée de tel ou tel individu au pouvoir en France changera la donne. Il n'y a rien de plus naïf. C'est pourquoi seul un travail sur nous-mêmes reste et demeure la clé.
 ça n'est pas parce que le coq français sera de droite ou de gauche, ou du centre ou encore des extrêmes, rouge, bleu ou vert qu'il cessera de vouloir manger le maïs. Ces africains qui espèrent que le colonialisme français en Afrique sera réformé avec tel ou tel élu seront plus qu'amers. Il faudra que le maïs africain développe des facultés de résistance à l'aune de la puissance du coq pour pouvoir espérer lui survivre.

Komla KPOGLI

3 commentaires:

Anonyme a dit…

l'essentiel est de faire payer à cette droite décomplexée,destructeur de notre continent,qui nous accuse d'être la cause de tous les problèmes de la France,pour cacher leur incapacité;oui montrer aussi notre force de frappe par le vote.Nous voulons déjà pour les français-africains une réelle égalité,l'Afrik c'est aux Africains de la construire,mais pas avec un homme qui est un va-t'en guerre.Les Africains ne sont pas si ignorants ou je ne sais quoi pour compter sur la gauche,nous supplions tous ces occidentaux de garder leurs aides,ong,pour eux tant qu'ils ne pourront pas traiter en égalité avec nous pour nos matières premières et relation,lesclavage est finit,la colonisation et même la néo-colonisation.

Anonyme a dit…

entièrement d'accord avec toi la juda

Anonyme a dit…

Très bon article, lucide et intelligent. Je partage votre point de vue et j'ajoute ceci : le soft power est bien plus pervers car difficile à discerner. Il est également plus difficile à contrer. Au moins, un char on peut tirer dessus, tandis qu'un réseau relationnel construit sur quelques potentats, des financiers, des politiques et des juristes véreux est bien plus difficile à exploser.
Vous faites bien de dire que rien ne vous sera donné, le changement doit avant tout venir de vous.