« A Bamako, nous avons débattu dans un esprit engagé et convivial…Nous avons parlé du Togo… »
Le Secrétaire Général de la Jeunesse Unie pour la Démocratie en Afrique (J.U.D.A) M. Rodrigue KPOGLI a participé à Bamako dans la capitale malienne en janvier dernier au Forum Social Mondial Polycentrique (FSMP), une rencontre destinée à tous les citoyens du monde entier. A son retour, Forum de la Semaine lui a tendu son micro pour avoir plus de détails sur le déroulement des travaux et surtout la participation togolaise.
Forum de la semaine (FS) : Vous revenez du Forum Social Mondial Polycentrique (FSMP) de Bamako, pouvez-vous nous parler brièvement des activités que vous-y aviez mené ?
Rodrigue KPOGLI : Le FSM est un espace ouvert à tous les citoyens du monde. Cette année, il est polycentrique. Il s’agit là d’une forme de décentralisation du FSM car trois villes du monde : Bamako, Caracas et Karachi ont connu de façon quasi-simultanée le rassemblement des Alter mondialistes. De ce fait, nous étions à Bamako. Nous avions suivi des exposés, participé aux débats, fait des rencontres bilatérales et multilatérales et nous avons mis en chantier, avec plusieurs autres camarades, des projets pour une meilleure visibilité des luttes de la Jeunesse Africaine.
Forum de la semaine (FS) : Quels sont les sujets qui ont meublé l’évènement ?
Rodrigue KPOGLI : Il y a en eu plusieurs. Mais, il faut vous faire une précision, les organisateurs maliens avaient eu la lucidité d’offrir spécialement un espace à la jeunesse dénommé Camp International de la Jeunesse Thomas Sankara. C’est là que nous, les Jeunes d’Afrique et d’ailleurs avons débattu, dans un esprit engagé et convivial, des questions de la dette, de la condition des paysans africains, de la pauvreté, des migrations, de la Françafrique , de la démocratie, de la citoyenneté, des droits humains, de la formation et l’emploi des jeunes… Au total, nous avons parlé de la problématique du développement en Afrique.
Forum de la semaine (FS) : Pourquoi Thomas Sankara ?
Rodrigue KPOGLI : Thomas Sankara a été un altermondialiste avant l’heure.
Au départ, beaucoup ne l’ont pas compris ou n’ont pas voulu le comprendre. Ses pairs chefs d’Etat l’ont même hait car ce jeune voyait plus loin qu’eux. Ils l’ont livré.
Mais la force de Thomas c’est d’avoir su être un visionnaire au moment où ses pairs se contentaient d’être des préfets locaux. Il a devancé son temps en dénonçant des maux qui sont encore d’actualité comme la dette, les injustices, le néocolonialisme, le gaspillage, la marchandisation du continent noir.
Il a préconisé des solutions qui n’ont pas été suivies. Aujourd’hui, nous ne voyons pas comment les défis qui se posent à l’Afrique pourront être surmontés si les jeunes ne ressuscitent pas cet altermondialiste des premières heures pour avoir des leçons de lucidité analytique, de courage et d’intégrité auprès de lui. Ce n’est qu’un devoir accompli.
Forum de la semaine (FS) : Alors, à quoi toutes ces discussions ont-elles abouti ?
Rodrigue KPOGLI : Le FSM ne prend pas de décisions. Il analyse et formule des propositions alternatives au néolibéralisme martyrisant. Ces alternatives sont diffusées à l’échelle planétaire. Le FSM est un acteur politique qui cherche à inverser au profit des peuples, le rapport de force actuellement en faveur des puissances financières.
Deux centres d’intérêts se dégagent alors : le FSM formule des propositions concrètes pour un autre monde et il outille au plan théorique les participants voire les peuples à participer efficacement aux débats sur les plans local et international.
Forum de la semaine (FS) : Vous avez débattu de la démocratie et des droits humains lors du FSM. Le Togo est connu comme un des plus mauvais élèves Africains en ces deux matières. Alors, en avez-vous parlé ?
Rodrigue KPOGLI : Absolument, on en a parlé. Vous savez, les pays comme le Togo spécialisé dans la desquamation démocratique et endurci dans la violation des droits humains ne peuvent être ignorés dans ces rencontres là. C’est impossible. On ne peut cacher le soleil avec le tamis.
La question togolaise a fait l’objet d’un atelier international auquel nous avons participé en qualité d’un des animateurs. Il y a eu des projections cinématographiques sur le Togo.
Peut-être pensions-nous ne pas être suivi. C’était une fausse estimation, puisque les débats qui avaient lieu lors de l’atelier et à la suite des projections ont montré que beaucoup de personnes, en Afrique ou en Occident, s’indignent de la situation que vit le peuple togolais depuis bientôt un demi-siècle.
Forum de la semaine (FS) : De quelle situation parlez-vous ?
Rodrigue KPOGLI : Ecoutez, je fais référence à l’état social, économique, culturel et politique du Togo.
La situation des différentes couches sociales au Togo n’est pas du tout enviable. Les services de santé sont en totale déliquescence avancée. Le secteur éducatif est planté.
Economiquement, tous les indicateurs sont au rouge et les masses populaires voient, impuissantes, leur pouvoir d’achat aller à reculons. Les muscles viscéraux des populations dysfonctionnent et le bourdonnement des boyaux se fait entendre à des kilomètres. Le gaspillage et la corruption ont construit leur temple au cœur de l’Etat.
Cela fait des dizaines d’années que des Togolais vivent la répression dans une impunité révoltante. Aujourd’hui il y a des milliers de familles endeuillées. Faut-il vous rappeler que 500 morts ont été enregistrés très récemment au Togo et 40.000 réfugiés qui souffrent, en ce moment même, dans les camps au Bénin et errent au Ghana.
Les institutions sont dans une paralysie absolue. On assiste à la policisation de l’armée, à la militarisation de la police et à la milicisation de la politique. Rien n’est respecté au Togo. Les textes fondamentaux de la république sont complètement et constamment triturés. Le Togo est connu aussi pour sa brutalité envers les défenseurs des droits humains, les journalistes et tous ceux qui veulent rompre d’avec le conservatisme néfaste.
Depuis 1960, il n’y a jamais eu d’élections libres et transparentes au Togo. Les bulletins de vote rentrent dans les urnes avec une couleur et sortent avec une autre. C’est formidable, cette usine de transformation de couleur installée au Togo. Peut-être qu’avec cette usine, nous développerons notre pays !
Forum de la semaine (FS) : Mais, il est question aujourd’hui du dialogue et de la réconciliation. Pourquoi ne parlez-vous pas de cela ?
Rodrigue KPOGLI : Non ! Il faut arrêter le bluff à un certain moment même si cela arrangerait bien des gens. Un vrai dialogue politique ne se fait pas avec tambour ni trompette. Les masses le constatent et apprécient les résultats.
Vous verrez qu’à l’horizon d’une rencontre internationale au sommet, on lance des invitations au dialogue à l’endroit de l’opposition et de la société civile. Cette triviale et cyclique mise en scène politico-médiatique sert en quelque sorte de sédatif aux homologues trop curieux de savoir où en est-on avec des promesses. Seuls les individus de petites têtes ne comprennent pas ce jeu.
A notre avis, il n’y aura de dialogue que si la politique, c'est-à-dire le débat d’idées reprend du terrain sur la violence au Togo. Le droit et la loi doivent triompher pour garantir une société durablement paisible au Togo.
Pour l’instant, nous ne sommes pas dans cette dynamique de combat d’idées où c’est la persuasion qui l’emporte. La loi du lion reste et demeure le fondement du pouvoir. La statue de l’impunité continue de s’élever au-dessus de la justice. Ce n’est certainement pas dans cette ambiance que la réconciliation se fera.
Forum de la semaine (FS) : Pensez-vous que le pouvoir togolais peut arrêter et faire juger ceux qui l’ont aidé à se mettre en place ?
Rodrigue KPOGLI : Cette question a été toujours posée. Nous pensons que mettre fin à l’impunité ne s’entend pas directement de l’incarcération des individus. Il y a des formes de réparation des violations des droits humains outre les sanctions pénales. Il peut y avoir une réparation morale, en nature ou en espèce. Mais, il faut préciser que les crimes les plus abominables doivent recevoir une sanction proportionnelle.
Donc, on peut punir sans mettre en prison. C’est une question de volonté politique.
Mais, il est dit que les violations des droits humains ne sont pas l’apanage des seuls militants ou sympathisants du pouvoir. Si cela en est le cas, pourquoi ne punit-on pas tous ceux qui se sont rendu coupable de ces actes. A notre avis, il faut cesser de voir la question de l’impunité sur un seul angle.
Forum de la semaine (FS) : Quels enseignements le peuple togolais peut – il tirer du FSM de Bamako ?
Rodrigue KPOGLI : Le FSM étant une rencontre des peuples, et qu’il est clairement établi que la situation du Togo préoccupe les Alter mondialistes, la famille des démocrates et les adeptes d’un Togo nouveau ne peuvent que se sentir revigorer. Aujourd’hui, il faut qu’on aille vers la constitution de relations avec les autres peuples du monde ayant connu les affres de la dictature. C’est une occasion de fréquenter d’autres écoles en vue de la libération de la patrie.
Une leçon à ne pas perdre de vue c’est la capacité de l’impérialisme qui, à travers ses représentants locaux, peut faire semblant de baisser pavillon et de s’inscrire dans la logique démocratique en disant dialogue, dialogue... Nous estimons que le combat doit continuer car rien y compris le paradis n’est donné gratuitement malgré la bonté illimitée de Dieu. Il faut des batailles pour y arriver.
Forum de la semaine (FS) : Merci pour cet entretien.
Rodrigue KPOGLI : C’est nous qui vous remercions.
Propos recueillis par A.H.
Le Secrétaire Général de la Jeunesse Unie pour la Démocratie en Afrique (J.U.D.A) M. Rodrigue KPOGLI a participé à Bamako dans la capitale malienne en janvier dernier au Forum Social Mondial Polycentrique (FSMP), une rencontre destinée à tous les citoyens du monde entier. A son retour, Forum de la Semaine lui a tendu son micro pour avoir plus de détails sur le déroulement des travaux et surtout la participation togolaise.
Forum de la semaine (FS) : Vous revenez du Forum Social Mondial Polycentrique (FSMP) de Bamako, pouvez-vous nous parler brièvement des activités que vous-y aviez mené ?
Rodrigue KPOGLI : Le FSM est un espace ouvert à tous les citoyens du monde. Cette année, il est polycentrique. Il s’agit là d’une forme de décentralisation du FSM car trois villes du monde : Bamako, Caracas et Karachi ont connu de façon quasi-simultanée le rassemblement des Alter mondialistes. De ce fait, nous étions à Bamako. Nous avions suivi des exposés, participé aux débats, fait des rencontres bilatérales et multilatérales et nous avons mis en chantier, avec plusieurs autres camarades, des projets pour une meilleure visibilité des luttes de la Jeunesse Africaine.
Forum de la semaine (FS) : Quels sont les sujets qui ont meublé l’évènement ?
Rodrigue KPOGLI : Il y a en eu plusieurs. Mais, il faut vous faire une précision, les organisateurs maliens avaient eu la lucidité d’offrir spécialement un espace à la jeunesse dénommé Camp International de la Jeunesse Thomas Sankara. C’est là que nous, les Jeunes d’Afrique et d’ailleurs avons débattu, dans un esprit engagé et convivial, des questions de la dette, de la condition des paysans africains, de la pauvreté, des migrations, de la Françafrique , de la démocratie, de la citoyenneté, des droits humains, de la formation et l’emploi des jeunes… Au total, nous avons parlé de la problématique du développement en Afrique.
Forum de la semaine (FS) : Pourquoi Thomas Sankara ?
Rodrigue KPOGLI : Thomas Sankara a été un altermondialiste avant l’heure.
Au départ, beaucoup ne l’ont pas compris ou n’ont pas voulu le comprendre. Ses pairs chefs d’Etat l’ont même hait car ce jeune voyait plus loin qu’eux. Ils l’ont livré.
Mais la force de Thomas c’est d’avoir su être un visionnaire au moment où ses pairs se contentaient d’être des préfets locaux. Il a devancé son temps en dénonçant des maux qui sont encore d’actualité comme la dette, les injustices, le néocolonialisme, le gaspillage, la marchandisation du continent noir.
Il a préconisé des solutions qui n’ont pas été suivies. Aujourd’hui, nous ne voyons pas comment les défis qui se posent à l’Afrique pourront être surmontés si les jeunes ne ressuscitent pas cet altermondialiste des premières heures pour avoir des leçons de lucidité analytique, de courage et d’intégrité auprès de lui. Ce n’est qu’un devoir accompli.
Forum de la semaine (FS) : Alors, à quoi toutes ces discussions ont-elles abouti ?
Rodrigue KPOGLI : Le FSM ne prend pas de décisions. Il analyse et formule des propositions alternatives au néolibéralisme martyrisant. Ces alternatives sont diffusées à l’échelle planétaire. Le FSM est un acteur politique qui cherche à inverser au profit des peuples, le rapport de force actuellement en faveur des puissances financières.
Deux centres d’intérêts se dégagent alors : le FSM formule des propositions concrètes pour un autre monde et il outille au plan théorique les participants voire les peuples à participer efficacement aux débats sur les plans local et international.
Forum de la semaine (FS) : Vous avez débattu de la démocratie et des droits humains lors du FSM. Le Togo est connu comme un des plus mauvais élèves Africains en ces deux matières. Alors, en avez-vous parlé ?
Rodrigue KPOGLI : Absolument, on en a parlé. Vous savez, les pays comme le Togo spécialisé dans la desquamation démocratique et endurci dans la violation des droits humains ne peuvent être ignorés dans ces rencontres là. C’est impossible. On ne peut cacher le soleil avec le tamis.
La question togolaise a fait l’objet d’un atelier international auquel nous avons participé en qualité d’un des animateurs. Il y a eu des projections cinématographiques sur le Togo.
Peut-être pensions-nous ne pas être suivi. C’était une fausse estimation, puisque les débats qui avaient lieu lors de l’atelier et à la suite des projections ont montré que beaucoup de personnes, en Afrique ou en Occident, s’indignent de la situation que vit le peuple togolais depuis bientôt un demi-siècle.
Forum de la semaine (FS) : De quelle situation parlez-vous ?
Rodrigue KPOGLI : Ecoutez, je fais référence à l’état social, économique, culturel et politique du Togo.
La situation des différentes couches sociales au Togo n’est pas du tout enviable. Les services de santé sont en totale déliquescence avancée. Le secteur éducatif est planté.
Economiquement, tous les indicateurs sont au rouge et les masses populaires voient, impuissantes, leur pouvoir d’achat aller à reculons. Les muscles viscéraux des populations dysfonctionnent et le bourdonnement des boyaux se fait entendre à des kilomètres. Le gaspillage et la corruption ont construit leur temple au cœur de l’Etat.
Cela fait des dizaines d’années que des Togolais vivent la répression dans une impunité révoltante. Aujourd’hui il y a des milliers de familles endeuillées. Faut-il vous rappeler que 500 morts ont été enregistrés très récemment au Togo et 40.000 réfugiés qui souffrent, en ce moment même, dans les camps au Bénin et errent au Ghana.
Les institutions sont dans une paralysie absolue. On assiste à la policisation de l’armée, à la militarisation de la police et à la milicisation de la politique. Rien n’est respecté au Togo. Les textes fondamentaux de la république sont complètement et constamment triturés. Le Togo est connu aussi pour sa brutalité envers les défenseurs des droits humains, les journalistes et tous ceux qui veulent rompre d’avec le conservatisme néfaste.
Depuis 1960, il n’y a jamais eu d’élections libres et transparentes au Togo. Les bulletins de vote rentrent dans les urnes avec une couleur et sortent avec une autre. C’est formidable, cette usine de transformation de couleur installée au Togo. Peut-être qu’avec cette usine, nous développerons notre pays !
Forum de la semaine (FS) : Mais, il est question aujourd’hui du dialogue et de la réconciliation. Pourquoi ne parlez-vous pas de cela ?
Rodrigue KPOGLI : Non ! Il faut arrêter le bluff à un certain moment même si cela arrangerait bien des gens. Un vrai dialogue politique ne se fait pas avec tambour ni trompette. Les masses le constatent et apprécient les résultats.
Vous verrez qu’à l’horizon d’une rencontre internationale au sommet, on lance des invitations au dialogue à l’endroit de l’opposition et de la société civile. Cette triviale et cyclique mise en scène politico-médiatique sert en quelque sorte de sédatif aux homologues trop curieux de savoir où en est-on avec des promesses. Seuls les individus de petites têtes ne comprennent pas ce jeu.
A notre avis, il n’y aura de dialogue que si la politique, c'est-à-dire le débat d’idées reprend du terrain sur la violence au Togo. Le droit et la loi doivent triompher pour garantir une société durablement paisible au Togo.
Pour l’instant, nous ne sommes pas dans cette dynamique de combat d’idées où c’est la persuasion qui l’emporte. La loi du lion reste et demeure le fondement du pouvoir. La statue de l’impunité continue de s’élever au-dessus de la justice. Ce n’est certainement pas dans cette ambiance que la réconciliation se fera.
Forum de la semaine (FS) : Pensez-vous que le pouvoir togolais peut arrêter et faire juger ceux qui l’ont aidé à se mettre en place ?
Rodrigue KPOGLI : Cette question a été toujours posée. Nous pensons que mettre fin à l’impunité ne s’entend pas directement de l’incarcération des individus. Il y a des formes de réparation des violations des droits humains outre les sanctions pénales. Il peut y avoir une réparation morale, en nature ou en espèce. Mais, il faut préciser que les crimes les plus abominables doivent recevoir une sanction proportionnelle.
Donc, on peut punir sans mettre en prison. C’est une question de volonté politique.
Mais, il est dit que les violations des droits humains ne sont pas l’apanage des seuls militants ou sympathisants du pouvoir. Si cela en est le cas, pourquoi ne punit-on pas tous ceux qui se sont rendu coupable de ces actes. A notre avis, il faut cesser de voir la question de l’impunité sur un seul angle.
Forum de la semaine (FS) : Quels enseignements le peuple togolais peut – il tirer du FSM de Bamako ?
Rodrigue KPOGLI : Le FSM étant une rencontre des peuples, et qu’il est clairement établi que la situation du Togo préoccupe les Alter mondialistes, la famille des démocrates et les adeptes d’un Togo nouveau ne peuvent que se sentir revigorer. Aujourd’hui, il faut qu’on aille vers la constitution de relations avec les autres peuples du monde ayant connu les affres de la dictature. C’est une occasion de fréquenter d’autres écoles en vue de la libération de la patrie.
Une leçon à ne pas perdre de vue c’est la capacité de l’impérialisme qui, à travers ses représentants locaux, peut faire semblant de baisser pavillon et de s’inscrire dans la logique démocratique en disant dialogue, dialogue... Nous estimons que le combat doit continuer car rien y compris le paradis n’est donné gratuitement malgré la bonté illimitée de Dieu. Il faut des batailles pour y arriver.
Forum de la semaine (FS) : Merci pour cet entretien.
Rodrigue KPOGLI : C’est nous qui vous remercions.
Propos recueillis par A.H.
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