COMMUNIQUE
Restriction inacceptable à la liberté d’expression au Togo.
La Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) par sa décision N°0001/HAAC/08/P* vient d'interdire « définitivement » des éditoriaux, billets ou réflexions de Daniel Lawson-Drackey sur la Radio Nana FM au motif que ses analyses violent de façon constante les règles déontologiques et de la dignité humaine.
Aussi affirme la HAAC avoir recommandé à maintes reprises et sans succès à la direction de la Radio Nana FM de supprimer les productions du journaliste sur ses ondes.
Il est à noter que le HAAC ne mentionne dans son édit aucune plainte de citoyens togolais contre les analyses de Daniel Lawson-Drackey.
En fondant sa décision sur des formules vagues et des principes qu'aucun fait concret ne viole, la HAAC montre son acharnement contre la voix d'un journaliste qui ne fait que son métier. Elle montre aussi qu’elle est à l’oeuvre pour établir une presse de complaisance qui s’interdit des analyses sérieuses et objectives au Togo. Il faut rappeler que le vendredi 22 février 2008, la HAAC avait convoqué les directeurs de publication et rédacteurs en chef de la presse privée écrite à son siège à Lomé pour leur reprocher la diffusion des informations relatives au clivage Faure – Kpatcha. Par ces méthodes, la HAAC témoigne en outre que la démocratie au Togo chantée ces derniers temps reste un leurre.
La Jeunesse Unie pour la Démocratie en Afrique (J.U.D.A) s'élève vivement contre cette décision et ces agissements qui violent gravement la liberté de presse et qui sont de toute évidence, un complot contre la liberté d'expression et d'opinion déjà bafouées ou quasi inexistantes au Togo.
Elle condamne cette propension de la HAAC à museler tous les médias qui s'élèvent contre les pratiques mafieuses du pouvoir illégitime qui régente en toute impunité le Togo depuis un demi-siècle. En procédant ainsi, la HAAC agit contre l'avènement de la démocratie au Togo.
Elle demande donc à la HAAC d'annuler sa décision et de laisser travailler en toute tranquillité et responsabilité ceux des journalistes qui n'ont pas encore perdu leur courage ou ne sont pas encore détournés de leur mission au Togo.
Pour une fois encore, la J.U.D.A appelle Philippe EVEGNON, un journaliste ayant payé sous Eyadéma Gnassingbé un lourd tribut pour la liberté de presse au Togo, à se ressaisir et à refuser de servir, alors qu'il préside la HAAC aujourd’hui, d'instruments de répression et de musellement de ses confrères d'hier.
Enfin la J.U.D.A lance un appel au peuple togolais à la mobilisation contre cette parodie de démocratie dans laquelle les institutions n'oeuvrent pas pour agrandir les libertés mais plutôt s'activent avec zèle pour les restreindre au profit d'un clan.
ACTIONS RECOMMANDEES
La Jeunesse Unie pour la Démocratie en Afrique (J.U.D.A) demande à tous les militants et organisations de défense des valeurs démocratiques de se mobiliser pour obtenir le retrait de la décision de la HAAC précitée.
Veuillez envoyer vos appels et textes à l’adresse mentionnée ci-dessous:
- protestant contre l'interdiction sur la Radio Nana FM des analyses de Daniel LAWSON-DRACKEY qui constitue une restriction inacceptable à la liberté d’expression garantie notamment par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples ainsi que la Constitution Togolaise;
- demandant l'annulation immédiate et sans conditions de cette interdiction;
- demandant à la HAAC de laisser la presse jouer son rôle librement.
Adresse de la HAACBP : 8697, Lomé - TOGO
Tél : +228 250 16 78
Fax : +228 250 16 80
Cel : +228 903 45 90
Le 06 Mars 2008
Pour la J.U.D.A
Le Secrétaire Général,
Komla KPOGLI
Aussi affirme la HAAC avoir recommandé à maintes reprises et sans succès à la direction de la Radio Nana FM de supprimer les productions du journaliste sur ses ondes.
Il est à noter que le HAAC ne mentionne dans son édit aucune plainte de citoyens togolais contre les analyses de Daniel Lawson-Drackey.
En fondant sa décision sur des formules vagues et des principes qu'aucun fait concret ne viole, la HAAC montre son acharnement contre la voix d'un journaliste qui ne fait que son métier. Elle montre aussi qu’elle est à l’oeuvre pour établir une presse de complaisance qui s’interdit des analyses sérieuses et objectives au Togo. Il faut rappeler que le vendredi 22 février 2008, la HAAC avait convoqué les directeurs de publication et rédacteurs en chef de la presse privée écrite à son siège à Lomé pour leur reprocher la diffusion des informations relatives au clivage Faure – Kpatcha. Par ces méthodes, la HAAC témoigne en outre que la démocratie au Togo chantée ces derniers temps reste un leurre.
La Jeunesse Unie pour la Démocratie en Afrique (J.U.D.A) s'élève vivement contre cette décision et ces agissements qui violent gravement la liberté de presse et qui sont de toute évidence, un complot contre la liberté d'expression et d'opinion déjà bafouées ou quasi inexistantes au Togo.
Elle condamne cette propension de la HAAC à museler tous les médias qui s'élèvent contre les pratiques mafieuses du pouvoir illégitime qui régente en toute impunité le Togo depuis un demi-siècle. En procédant ainsi, la HAAC agit contre l'avènement de la démocratie au Togo.
Elle demande donc à la HAAC d'annuler sa décision et de laisser travailler en toute tranquillité et responsabilité ceux des journalistes qui n'ont pas encore perdu leur courage ou ne sont pas encore détournés de leur mission au Togo.
Pour une fois encore, la J.U.D.A appelle Philippe EVEGNON, un journaliste ayant payé sous Eyadéma Gnassingbé un lourd tribut pour la liberté de presse au Togo, à se ressaisir et à refuser de servir, alors qu'il préside la HAAC aujourd’hui, d'instruments de répression et de musellement de ses confrères d'hier.
Enfin la J.U.D.A lance un appel au peuple togolais à la mobilisation contre cette parodie de démocratie dans laquelle les institutions n'oeuvrent pas pour agrandir les libertés mais plutôt s'activent avec zèle pour les restreindre au profit d'un clan.
ACTIONS RECOMMANDEES
La Jeunesse Unie pour la Démocratie en Afrique (J.U.D.A) demande à tous les militants et organisations de défense des valeurs démocratiques de se mobiliser pour obtenir le retrait de la décision de la HAAC précitée.
Veuillez envoyer vos appels et textes à l’adresse mentionnée ci-dessous:
- protestant contre l'interdiction sur la Radio Nana FM des analyses de Daniel LAWSON-DRACKEY qui constitue une restriction inacceptable à la liberté d’expression garantie notamment par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples ainsi que la Constitution Togolaise;
- demandant l'annulation immédiate et sans conditions de cette interdiction;
- demandant à la HAAC de laisser la presse jouer son rôle librement.
Adresse de la HAACBP : 8697, Lomé - TOGO
Tél : +228 250 16 78
Fax : +228 250 16 80
Cel : +228 903 45 90
Le 06 Mars 2008
Pour la J.U.D.A
Le Secrétaire Général,
Komla KPOGLI
2 commentaires:
Messieurs et Mesdames de la JUDA,
Je vous felicite de l'aide que vous apportez a Mr Lawson-Drackey dans ce qui est une enieme manifestation de la betise de ce pouvoir en place a Lome qui croit pouvoir interdire de penser et de parler grace aux baionnettes.
Je voudrais par consequent, par ce message, apporter mon soutien a l'interpellation justifiee que vous adressez a cet organisme qui n'est que l'appendice du regime RPT, comme toutes les autres soi-disant institutions telle celle qui a valide le coup d'etat du fils d'Eyadema.
Sincerement,
Penser Lawson
penserlawson@gmail.com
La Confédération nationale du travail-France proteste contre la décision de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Togo d'interdire « définitivement » des éditoriaux, billets ou réflexions
de Daniel Lawson-Drackey sur la Radio Nana FM au motif que ses analyses violent de façon constante les règles déontologiques et de la dignité
humaine. Cette restriction inacceptable à la liberté d’expression au Togo est une nouvelle preuve des dérives autoritaires de l'Etat togolais.
Nous
exigeons le retrait immédiat de cette décision de même que l'arrêt de toute forme de contrôle de la presse par l'Etat togolais : il en va du respect des principes élémentaires des droits humains et des libertés
fondamentales.
Fait à Paris, le vendredi 7 mars 2008
Secrétariat international de la CNT-F
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