La France et ses zouaves ont décidé de faire un nième pied de nez aux Africains : célébrer en cette année 2010 ce qu’ils appellent le cinquantenaire des indépendances africaines cyniquement qualifié « le jubilé d’or ».
L’objectif de cette fumisterie est de faire croire en l’existence de quelque chose qui n’a jamais pu voir le jour. « Les pays africains sont totalement indépendants et la « coopération française » est faite pour aider à leur développement », voilà l’idée que l’on voudrait véhiculer. Ce gigantesque mensonge couplé à un mépris sans égal doit être démonté avec des preuves et un discours clair et précis.
MANIFESTATION
Comment et pourquoi a-t-on empêché les indépendances ? Qui bloque la construction d’une l’Afrique épanouie, intégrée et responsable? Quel est le but visé par cette célébration ? Quel est l’état des lieux des relations entre la France et l’Afrique ? Quelles perspectives pour l’Afrique ? Quels sont les défis actuels à relever et les interrogations à formuler demain ? Pourquoi et comment le peuple Noir et sa jeunesse doivent s’organiser au plus vite ? Pour répondre à ces questionnements, débattre et faire retentir la voix du peuple noir étouffée ou volontairement ignorée, cette conférence publique est organisée.
THEME
Les indépendances africaines à la loupe des réalités. Que s’est-il réellement passé en Afrique ces 50 dernières années ?
COMMUNICATEUR
Rodrigue KPOGLI, Secrétaire Général de la Jeunesse Unie pour la Démocratie en Afrique.
LIEU
Lausanne - Pôle Sud
Av. Jean-Jacques Mercier 3 (Flon) - Tél : 021 311 50 46 (SUISSE)
DATE - HEURE
Samedi 13 février 2010 à 16h 00.
ENTREE
10 francs suisse (7 euros).
Une autre Jeunesse au service d'une Afrique nouvelle
1 commentaire:
Je salue l'initiative de cette conférence.
Pour ma part, an tant que Québécois, je suis un peu las de ces projet de coopérations bidons. Je préférerais voir mon gouvernement traiter avec l'Afrique comme il traite avec les autres pays, d'égal à égal. Je préférerais que les médias traditionnels rapportent plus souvent ce qui s'y passe.
Nous avons tout de même une chose en commun, la langue, servons-nous en!
Ce blogue est d'ailleurs une excellente initiative.
Accent Grave
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