En 2011, pas en 1911, pas en 1811, des troupes françaises arrivent dans un pays, entraînent, arment et conduisent une horde de bandits de grands chemin qui tuent, massacrent, détruisent le gouvernement et capturent le président et tout son entourage avant de le déporter dans un pays européen pour soi-disant le juger avec un responsable de la jeunesse pour crime "contre l'humanité". Les troupes françaises installent de "nouveaux dirigeants" dans ce soi-disant pays où la femme du président en déportation vient d'être condamnée à 20 ans d'emprisonnement. Et tout le monde est là, à observer. A laisser faire. Chacun s'occupant d'abord et après tout de son petit fourneau, de sa petite marmite, de son petit pain quotidien. Le peu qui veut réellement faire quelque chose contre cet nouvel ordre ivoirien est trop peu, trop peu organisé, trop peu soutenu.
Où est-ce que ce genre de choses est possible sur terre actuellement si ce n'est en Afrique et chez les africains uniquement où chacun fait son petit métier pendant que l'édifice collective est détruite par une "élite indigène" positionnée de l'extérieur?
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