jeudi 3 décembre 2009
Les Etats-Unis ont tué 288.000 musulmans en 30 ans.
vendredi 20 novembre 2009
Comment la France soutient les dictateurs contre les peuples d'Afrique.
mercredi 18 novembre 2009
Discussion autour du Gabon
jeudi 12 novembre 2009
Kofi AGANON ex-président de la JFC & Rodrigue KPOGLI, Secrétaire Général de la J.U.D.A.
1ère partie
2ème partie
lundi 2 novembre 2009
vendredi 23 octobre 2009
Rodrigue Komla KPOGLI, invité à la conférence sur la Guinée.
Rodrigue KPOGLI se prononce sur la situation en Guinée.
envoyé par corojoh. - L'info internationale vidéo.
Dadis, chef d'Etat? Réponse de R. Kpogli à Keita
envoyé par corojoh. - L'actualité du moment en vidéo.
mercredi 21 octobre 2009
Débat sur Kanal FM.
Première partie:
Deuxième partie:
Dialogue inter-toglais: Radio Nostalgie donne la parole à la jeunesse.
mardi 20 octobre 2009
Sur la désignation de Blaise Compaoré pour la facilitation du "dialogue inter-togolais".
samedi 17 octobre 2009
La jeunesse togolaise et la lutte pour la démocratie. Où en est-on? Débat sur radio Nostalgie-Lomé.
Invités: Sésérékoua AYEVA (ATLMC), Justin YIDI (NDPD), Eric FIOKLOU (Sud Solidarité), Rodrigue KPOGLI (J.U.D.A).
Première partie:
Deuxième partie:
Rodrigue KPOGLI, invité du journal de la Radio Nostalgie.
lundi 12 octobre 2009
Tout ça pour ça?
Jusqu'à quand va durer ce spectacle humiliant et suicidaire qui consiste à sortir massivement les Africains pour acclamer, danser et chanter pour leurs bourreaux et tous ceux qui profitent d'eux? Quand est-ce que les Africains comprendront que les vieux groupes électrogènes, les vieux livres, les vieux ordinateurs ...qu'on leur offre contre la danse devant les caméras étrangères ne sont pas des dons mais une forme déguisée de leur trouver un dépotoir? Les guignols africains eux sont dans leur rôle, celui de perpétuer l'œuvre coloniale de la démolition de la société africaine. Il revient aux peuples de prendre leurs responsabilités.
samedi 10 octobre 2009
Bon anniversaire Président GBAGBO
mardi 29 septembre 2009
La J.U.D.A dénonce le massacre en Guinée et demande la démission de Dadis.
samedi 19 septembre 2009
"La France et les USA ont semé le crime et le chaos au Togo" Rodrigue KPOGLI

Kolani a été de toutes les CENI qui ont proclamé les victoires frauduleuses du père Gnassingbé et du RPT depuis les années 1998. Il était de la partie en 2005 lorsque le fils a été imposé. Il faut dire que cet homme s’est accoutumé aux bidouillages de la CENI au Togo. Plus que tout, le fait que Kolani ait accepté sa nomination nuiteuse en l’absence des autres composantes qui ignoraient avoir affaire à des voleurs pour qui la nuit est le complice le plus efficace, est le signe de son raffinement moral. Son impartialité se trouve donc dans les conditions de sa nomination par le RPT.
Lynx.info : Dans un cahier touffu de reformes que constitue l’APG, le critère d’illigibilté aura été la grande victoire de l’opposition. Beaucoup disent que l’opposition porte les germes de sa faiblesse…
jeudi 3 septembre 2009
Le fils Bongo hérite du contrat de métayage de son feu père Omar Bongo.
A la veille de ce cirque électoral, quelques hypocrites et cyniques drapés de leurs toges de journalistes, faisant semblant d’ignorer que le choix d’Ali Bongo était un acquis, demandaient à leur douce France de rester neutre dans le processus électoral au Gabon. Certains, doublement cyniques, à travers des articles clairement ambigus, faisaient semblant d’appeler la France à soutenir la démocratie dans ce pays. Toutes ces proclamations et exhortations visaient à se donner bonne conscience et à clamer au moment opportun que seuls les Gabonais ont choisi de monarchiser leur pays alors que la France y a été impartiale ou qu’elle y a même soutenu la démocratie. Dans le même temps, on n’a cessé d’écrire, de dire, images à l’appui qu’Ali Bongo est « le favori pour diverses raisons » de ce scrutin. Cette incessante affirmation qui, en réalité, était la décision définitive de l’Elysée et de ses alliés multinationales, a fini par énerver Pierre Manboundou qui dans une sorte de rugissement de tigre édenté, a assené le 19 août 2009 à Sylvain Attal de France24 que « Ali Bongo n’est favori de personne ici au Gabon. Il faut que cela soit clair. Il est peut-être favori pour France24 mais pas pour les Gabonais». Jolie mise au point. Mais, Monsieur Manboundou, les jeux étaient faits depuis longtemps à l’Elysée et ailleurs sans le consentement des Gabonais, d’ailleurs décretés « immatures pour la démocratie » à l’instar des Congolais, des Camerounais, des Togolais, des Burkinabé, des Tchadiens…
Aujourd’hui, après le Congo où Sassou Nguesso est reconduit tranquillement au pouvoir, le Niger où Mamadou Tandja a défait les fragiles institutions les unes après les autres, Total, Areva, Bolloré et les vautours mafiafricains viennent de réaliser la succession dynastique au Gabon comme hier, au Togo. Pour arriver à leurs fins, ces vampires ont gonflé le corps électoral porté à 820.000 électeurs sur une population réelle d’environ 1,3 millions. Ils ont ensuite utilisé tout le pouvoir financier que leur a procuré le long règne du pion Bongo Ondimba qui a pris la peine de préparer soigneusement et patiemment sa succession. Ils ont utilisé l’armée avec la complicité du 6è BIMA et de la base aérienne française pour terroriser les patriotes en agissant sur les leviers de la répression et des intimidations. Ils ont fait recours à l’usuelle pratique du bourrage d’urnes. Ils ont aussi et surtout utilisé les médias nationaux et internationaux pour faire l’idée que quoiqu’il se passe, Ali Bongo était le favori, malgré les contestations dont il est l’objet dans le pays y compris jusque dans le parti de son père, le PDG (Parti démocratique Gabonais) dont le bilan est plutôt catastrophique malgré l’énormité des richesses de cette partie de la terre africaine. Malgré les 41 ans de Bongo, voilà que les Gabonais en redemandent. Tout ceci pour faire passer les Noirs pour des grands enfants inconscients ou des bêtes insensibles à la douleur et qui « votent » pour leurs propres bourreaux.
Dans cette conquête qui n’en est pas une dans les faits, tous les réseaux ont été mobilisés pour avaliser le fils à papa au sommet du pays. Change-t-on une équipe qui fait gagner ses propriétaires et parrains? Evidemment pas ! Robert Bourgi, « le Monsieur Afrique » de Sarkozy a d’ailleurs parié sur le fils Bongo. Cela veut tout dire !
Omar Bongo Ondimba, en bon pion français a passé toute sa vie à financer les partis politiques en France de l’extrême gauche à l’extrême droite au point de trouver inutile voire dangereux de bâtir un centre de santé digne de ce nom pour ses propres besoins et ceux de son clan dans son pays natal. Lui, Omar qui a tout donné à la France, n’avait pas supporté l’ingratitude de celle-ci. Et, pour sanctionner les révélations de ses turpitudes financières et l’étalage de ses biens mal acquis en France, Omar Bongo est parti mourir en Espagne. Aller mourir non pas en France, mais ailleurs était le châtiment le plus infâme qu’en digne fils, le nano-président a estimé infliger à son mentor. Quel intérêt ont-ils, tous ceux-là qui ont volé, appauvri les Gabonais et financé leurs outils politiques ou se sont enrichis de rompre le cycle ? Aucun ! Et la meilleure façon de s’assurer que les richesses de cette partie de l’Afrique restent leur propriété exclusive, c’est de confier le contrat de métayage du père au fils.
Tous les Africains sont interpellés par la dérive monarchique en œuvre aujourd’hui en Afrique. Les réactions doivent être fortes et radicales. Car, de la façon dont un peuple, dans son entièreté se comporte face aux affronts et déstabilisations qu’il subit dépend leur perpétuation ou non. Le peuple noir ne peut pas et ne doit pas continuer à être l’oiseau qu’on plume pour couvrir les autres. A force de se laisser plumer, nous finirons tous nus. De tout temps, l’Afrique a servi et nourri les autres et pas les Africains eux-mêmes. La concurrence liée aux enjeux du monde d’aujourd’hui va de toute évidence aggraver la situation de l’Afrique. C’est là que le peuple noir doit sortir de ses gongs et travailler pour mettre hors d’état de nuire tous les guignols qui, au terme d’incessants viols, sont faits « gouvernants » avec comme cahier de charges de continuer l’œuvre coloniale de la démolition de la société africaine. Ce combat ne sera pas de tout repos. Il sera périlleux, mais c’est le nécessaire et unique chemin pour le peuple noir d’espérer guérir les douleurs à lui infligées par la complicité de certains de ses propres fils aliénés et kleptocrates s’offrant, en plus de leur incapacité, des vacances dont les frais d’hôtel uniquement vont de 655 millions CFA (Paul Biya en France) pour les uns à 750 millions CFA pour les autres (Abdoulaye Wade en Suisse et en France).
samedi 8 août 2009
APPEL A MANIFESTER
La ville de Fribourg a été choisie pour cette manifestation suite à la détention depuis plus d’une semaine d’un requérant d’asile d’origine togolaise, membre de la CCSI (Centre de contact suisse.sses immigré.es SOS Racisme), combattant des libertés et des droits humains vivant depuis son entrée légalement autorisée par les autorités suisses.
Programme de la manifestation :
- Jeudi 13 juillet 18 h 00 rassemblement à la Place Python.
Contacts et informations supplémentaires : 0041 (0) 78 622 96 38
0041 (0) 76 542 79 18
samedi 1 août 2009
Les Togolais abandonnés sous les eaux.
01 août 2009
Rodrigue KPOGLI
Web. http://lajuda.blogspot.com/
Il y a exactement un an, nous publions un texte sur les inondations[1] qui sévissaient au Togo. Cette année encore, les populations togolaises se sont retrouvées sinistrées par les mêmes intempéries. Les pouvoirs publics eux sont totalement absents. Comme toujours ! Mieux, ils sont indifférents du sort de ces malheureux qui depuis bientôt un mois, ont les pieds dans l’eau avec tous les risques d’une épidémie cholérique qui ferait des dégâts incommensurables dans ce pays où le secteur de la santé est lui-même chroniquement « tuberculosé ».
Cette situation révoltante est la preuve qu’en Afrique et spécifiquement au Togo, il n’y a pas de gouvernants qui s’occupent de notre peuple.
Contredisant les affirmations[2] selon lesquelles « les autorités ont procédé à l’évacuation des habitants des zones sinistrées, au pompage grâce à l’intervention des sapeurs-pompiers et à la distribution de vivres » un reportage daté du 29 juillet de la Télévision Togolaise – outil de propagande des Gnassingbé et du RPT – montre comment les Togolais sont abandonnés à eux-mêmes. Livrés aux flaques et aux étangs, tout ce que ces populations appauvries peuvent faire, c’est de se « débrouiller » puis se confier au travers de la prière à un « Dieu miséricordieux » qui, connaissant certainement leur situation, n’a pourtant pas empêché le ciel de leur tomber dessus.
Est-ce là, la solution ? Absolument pas. Mais dans l’urgence et abandonné, que faire si ce n’est se servir de ce qu’on a sous la main. C’est justement ce que font les Togolais actuellement. Mais une fois l’urgence passée, il faudra réfléchir sur le long terme et définir des solutions durables à ce problème d’inondation qui cycliquement livre en mondovision l’impuissance d’un pouvoir quinquagénaire dont la spécialité est de réprimer, de tuer ou de corrompre tout esprit insoumis et de voler systématiquement tout ce qui lui passe sous la main.
L’année dernière, à l’improviste et pour se donner une image d’une puissance publique au diapason du peuple togolais qu’il ne cesse pourtant de violer, le gouvernement togolais dirigé alors par le rétrogradé Komla Mally affirmait dans un communiqué : «devant une évolution climatique qui impose une nouvelle approche d’analyse des phénomènes atmosphériques, le gouvernement a décidé de mettre à la disposition de la météorologie nationale et des stations de mesure réparties sur le territoire, des services techniques, des centres de recherches impliqués dans la dynamique du climat, les moyens nécessaires pour se doter d’outils modernes de prévision ». Visiblement, c’était du bluff. Qui pouvait d'ailleurs croire en ces propos? Et la situation actuelle en est la preuve la plus palpable.
Le peuple togolais, il faut l’avouer, est naufragé par un pouvoir incapable de poser les premières pierres des infrastructures qui conditionnent le progrès socio-économique d’un pays. Mieux, les rudiments et les anciennes réalisations de la colonisation et celles de l’éphémère gouvernement de Sylvanus Olympio vont à-vau-l’eau.
Au vu du mépris total qui accompagne l’impuissance avouée du pouvoir togolais à faire face aux moindres ennuis du peuple, il faut réfléchir et travailler avec intensité sur une future équipe de sauvetage qui pourra « sauver » ce peuple tyrannisé de père en fils avec la bénédiction des forces extérieures. La question de l’urbanisme au Togo doit être revue dans sa globalité. L’armée doit avoir en son sein un corps de génie capable de porter secours aux populations au moment opportun. Les outils d’alerte météorologique doivent être opérationnels en permanence pour prévenir et évacuer les populations quand il le faut.
[1] http://lajuda.blogspot.com/2008/08/aprs-le-carnaval-linondation.html
[2] http://www.republicoftogo.com/central.php?o=6&s=2300&d=3&i=4033
vendredi 31 juillet 2009
SEMAINE DES PATRIOTES A LOME
Des conférences-débats ont sanctionné cette semaine d’actions. Les thèmes inscrits à l’ordre du jour s’articulaient de la façon suivante :
L’impunité au Togo. Où en est le Togo ?
Le problème de l’alternance démocratique.
L’insécurité et la criminalité au Togo.
Les participants ont également dialogué sur certaines questions épineuses et préoccupantes à savoir : Comment sortir le Togo de la misère et la pauvreté. A cela il faut ajouter l’itinéraire de la conquête de l’indépendance du Togo.
1- L’ouverture
Le Président de la J.U.D.A. Benjamin NALIALI dans son discours d’ouverture a d’abord souhaité la bienvenue aux uns et aux autres. Il a pris soin utile de remercier vivement tous ceux qui de près ou de loin ont apporté leurs contributions pour la concrétisation de cette deuxième édition de la Semaine des Patriotes.
Dans son développement, M. Naliali a déclaré : « pour éviter la monarchisation du pays et la perpétuation de la dictature, les différentes couches sociales doivent militer davantage. Ceci, pour rendre la lutte plus efficace et plus accrue en faveur d’une alternance démocratique réelle au Togo. »
Abordant les thèmes, le Président de la J.U.D.A a dit que tant que la question de l’impunité n’est pas réglée au Togo, la réconciliation nationale est un leurre. Il s’est beaucoup appesanti sur l’alternance démocratique au regard de l’actualité brûlante du pays. Pour le problème de Comment sortir de la misère, il a précisé qu’il est possible de réduire la pauvreté si les ressources humaines sont revalorisées avec un fonctionnement normal des institutions étatiques.
2- Le développement des thèmes
2.1- Lutte contre l’impunité : où en est le Togo ?
Traitant la question de l’impunité Monsieur VE-HETOWOSSI, membre d’Amnesty International Togo a fait une autopsie complète de la violation massive et régulière des droits humains au Togo. Il a cité l’exemple du camp d’extermination de Kazaboua à l’époque d’Eyadema où des exécutions sommaires se déroulaient. En fait, il a rappelé les crimes crapuleux commis au Togo depuis des décennies. M. Hotowossi a insisté que l’impunité soit enrayée pour que le Togo retrouve le chemin de la démocratie et de la paix véritable.
M. Guy SIEKRO, ex-président d’Amnesty International – Togo, a développé le sujet : comment sortir le Togo de la misère et de la pauvreté ? Avec clairvoyance le conférencier, après avoir précisé la notion de la misère et de la pauvreté, a clairement laissé entendre à l’auditoire qu’il n’est pas impossible de régler ces problèmes. Car selon lui les ressources humaines sont inexploitées et mal valorisée. Pire, les institutions étatiques sont inadaptées aux réalités sociopolitiques. De plus, les autorités togolaises ont placé le pays en dessous du seuil de l’évolution technologique. L’économie togolaise est extravertie et mal adaptée à la conjoncture internationale portant ainsi atteinte à la souveraineté des Togolais. Pour le conférencier, il faut revoir la formation des ressources humaines en misant sur une adéquation entre la formation et l’emploi. Il faut également revoir comment faire afin que les institutions étatiques puissent jouer leurs rôles au service du développement durable pour le progrès et le bonheur partagé des togolais mais aussi des frères et sœurs de la sous-région ouest africaine. « L’économique tient nécessairement le politique en état », a dit le conférencier pour qui une société paisible passe obligatoirement par une embellie économique.
2.3- La dette du Togo : naissance, estimation, gestion et conséquences.
Quant au Ministre ALIPUI du GRAD (Groupe de Réflexion d’Action pour le Développement) après avoir rappelé l’origine de la dette du Togo axée sur la mauvaise gouvernance et l’imprévoyance des autorités successives du Togo depuis le régime impopulaire d’EYADEMA jusqu’à ce jour. L’éminent conférencier a insisté sur les conséquences désastreuses de cette dette. Il considère la dette comme un lourd tribut pour les générations à venir notamment la jeunesse. « Le Togo s’est embourbé dans sous une tutelle avec une économie éternellement sous perfusion occidentale » a-t-il déclaré. Selon le Ministre ALIPUI, l’aide financière octroyée au Togo est un soutien financier empoisonné et incompatible avec l’émancipation économique du Togo. « Le Togo est cycliquement endetté » a-t-il martelé à l’endroit de l’auditoire. Il faut non seulement prendre des mesures curatives mais aussi préventives en vue de sevrer le Togo de l’aide extérieure et l’insérée sur la liste des nations débout. Dès lors, il faudra développer les micro-finances, diminuer le taux d’intérêt afin qu’il soit un instrument au service du développement durable du Togo. « Pour sauvegarder sa souveraineté l’Afrique et notamment le Togo doit se mettre à l’abri de l’aide extérieure », a-t-il conclu.
2.4- Election présidentielle de 2010 : l’alternance aura-t-elle lieu et quel rôle de la jeunesse ?
M. Emmanuel ATCHADE, observateur avisé de la scène politique togolaise a proposé des pistes de réflexion à propos de l’alternance démocratique lors des prochaines échéances électorales de 2010. Partant des échecs lors des élections précédentes, le conférencier a fustigé non seulement les partis politiques mais aussi la société civile y compris les forces de l’ordre. S’adressant aux partis politiques, M. Emmanuel ATCHADE a relevé l’immaturité et la passivité totale de la famille politique notamment ceux de l’opposition. « Au moment où le RPT prépare des élections frauduleuses par tous les moyens, l’opposition est passive et contemple l’adversaire ».
Pour M. Emmanuel ETCHADE, la société civile n’est nullement en quête d’une stratégie pouvant apporter les mutations politiques au sommet de l’Etat, dans l’intérêt bien compris de tous. Pour lui, l’armée ne s’est pas encore débarrassée de ces vieilles méthodes. Inféodée au pouvoir et dressée dans une culture de parti unique, l’armée togolaise n’est pas prête à accompagner le Togo, vers des élections libres et transparentes. En clair, pour espérer un changement en 2010, il faut revoir les stratégies de lutte. Pour lui en ce qui concerne la gestion des verdicts des urnes, la cour constitutionnelle doit constituer un comité d’observateurs au même titre que les observateurs internationaux. Cette obligation pèse également sur les membres de la CENI. Les résultats de ces deux organes recueillis différemment doivent être dépouillés de façon publique en présence de tous les partis en compétition.
3- Projections de films
Le 22 avril, il y a projection d’un reportage de 15 minutes sur la présidentielle de 2005 au Togo suivie de discussions. Puis le samedi 25 avril, le film « LA MASCARADE » a été projeté. Ce film qui trace la tragédie humaine qui a accompagné la présidentielle de 2005. Dans une vive émotion, l’auditoire s’était interrogé si avec un tel fonctionnement des armées africaines notamment celle du Togo, l’Afrique peut-elle un jour marcher avec les valeurs républicaines et démocratiques ? Les images des massacres ont été tellement choquées que l’auditoire et les responsables de la Jeunesse Unie pour la Démocratie en Afrique (J.U.D.A) après un débat démocratique, ont fait des recommandations.
La J.U.D.A a cet effet recommandé :
- Pour une libre compétition électorale sur toute l’étendue du territoire en 2010, la présence d’une armée internationale notamment les casques bleus de l’ONU. Cette présence permettra de cantonner les FAT. L’ONU ne doit pas seulement être dynamique et compétente dans le dénombrement des cadavres à chaque échéance électorale en Afrique. Mais plutôt dans le sauvetage des urnes.
- A propos de l’armée togolaise et ses milices, la J.U.D.A recommande qu’elles abandonnent ces vieilles méthodes. L’armée doit apporter sa contribution à l’unité nationale et non à la multiplication des problèmes du peuple togolais.
- Quant à la société civile elle doit se mobiliser régulièrement, s’organiser mieux et réclamer ses droits comme le 24 avril 2005.
Pour les futures échéances électorales le Président de la J.U.D.A se dit pessimiste car non seulement l’armée est anti-républicaine et inféodée au pouvoir mais et surtout l’opposition est en panne de stratégies pour la conquête du pouvoir d’Etat. Il n’y a pas d’opposition organisée au Togo. Les partis politiques donnent le sentiment qu’ils sont fabriqués pour la conquête du fauteuil du Premier Ministre. Autant d’erreurs politiques qui ont conduit le président de la J.U.D.A à déclarer que l’alternance démocratique n’est pas pour demain. Toutefois, a-t-il conclu si des mesures sont prises d’urgence en tirant les leçons du passé, l’espoir est alors permis.
5- Conclusions
A l’issue de ces débats qui ont duré près d’une semaine la J.U.D.A se dit satisfait car, elle a offert la possibilité aux citoyens de prendre la parole. La question de l’impunité a été l’épicentre de toutes les préoccupations. Tous les participants ont indiqué que la réconciliation nationale n’est possible que si cette équation est résolue.
Pour la J.U.D.A
Le président, Benjamin NALIALI