· Analyses et enseignements des élections législatives du 14 octobre 2007.
· Quel fil rouge maintenant après les élections législatives ?
Après l’hymne national, l’Administrateur délégué du MDTE, M. Martin AMOUZOU a pris la parole pour souhaiter la bienvenue à toute l’assistance. Il s’est félicité de la tenue de la rencontre malgré les circonstances difficiles dans lesquelles, elle est organisée. M. AMOUZOU a rappelé que c’est depuis l’année 2006, lors d’une rencontre organisée par le MDTE pour discuter des législatives annoncées au Togo que la question a été posée à savoir : les législatives, un challenge démocratique ou une désillusion de plus ? « A l’époque, on avait opté pour un challenge démocratique tout en étant conscient des risques, en particulier de fraudes et en appelant à la vigilance » a-t-il souligné. Selon ses termes, aujourd’hui, il apparaît clair que les législatives d’octobre 2007 sont une désillusion de plus pour le peuple togolais assoiffé de démocratie et de changement.
Revenant sur le sujet du jour, M. AMOUZOU énonce qu’il s’inscrit dans la continuité puisqu’il faut tirer les enseignements des législatives et tracer la voie à suivre à présent.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, les participants ont été conviés à l’écoute d’une adresse de soutien de Pyramid of Yewe signé par M. Kofi FOLIKPO. Monsieur AMOUZOU a rendu hommage à Pyramid of Yewe pour ce soutien patriotique. Le premier sujet « analyses et enseignements des élections législatives de 14 octobre 2007 » devait être développé par M. OURO DJIKPA qui n’ayant malheureusement pu effectuer le déplacement à Paris, a envoyé sa communication écrite qui a été lue à l’assistance.
Le second sujet « Quel fil rouge maintenant après les élections législatives » a été développé par M. Rodrigue KPOGLI qui, dans une analyse claire, est revenu sur les conséquences des législatives et a évoqué le fil rouge qu’il convient, selon lui, de suivre.
Après les deux présentations, M. Didier AGBODJAN, modérateur de la conférence, a fait une récapitulation des points de vue et a lancé le débat. M. KPOGLI a répondu aux questions qui portaient sur la communication et sur d’autres sujets relatifs à la démocratie et aux droits humains au Togo.
Les échanges ont été vifs et les intervenants se sont tous félicités de l’organisation de cette journée. Les travaux ont pris fin aux environs de 19 heures.
Annexes
1- Discours d’ouverture de M. Martin AMOUZOU, Administrateur délégué du MDTE.
2- Message de soutien de Pyramid of Yewe.
3- Communication de M. Ouro DJIKPA.
4- Communication de M. Rodrigue KPOGLI.
Discours d’ouverture de M. Martin AMOUZOU, Administrateur délégué du MDTE.
Un grand merci à vous tous ici présents et à nos invités.
C’est la deuxième fois que notre mouvement organise ces rencontres. Le MDTE veut ainsi donner à la diaspora togolaise et africaine un espace d’échanges, de débats autour de la situation du TOGO. Et si vous le souhaitez, cette rencontre peut être pérennisée en ces lieux. Même si nous ne pouvons pas toujours vous garantir la présence d’invités de marque, votre participation toujours nombreuse sera le gage de l’intérêt que vous portez à notre démarche.
Aujourd’hui, nous avons l’honneur d’accueillir notre compatriote KPOGLI de la JUDA et pour la deuxième fois, le professeur Didier AGBODJAN. En votre nom à tous je les remercie.
A quand l’alternance politique démocratique au TOGO pour le mieux être du peuple tout entier ? Les résultats annoncés de ces élections sont ils conformes aux choix exprimés par la majorité du peuple togolais ? Dans la négative, pourquoi en est-on arrivé là ? Autant de questions que tout togolais ou observateur averti est en droit de se poser à l’annonce des résultats des élections du 14 octobre au TOGO.
Au niveau du MDTE, nous voulons loin de la phase émotionnelle réactionnelle de ces événements donner à tous ceux qui le veulent l’occasion d’une analyse lucide sans complaisance sur ces événements afin de tirer pour l’avenir des enseignements nécessaires pour faire émerger aussi au TOGO les aspirations du peuple à plus de dignité, de justice, de liberté et de bonheur.
En première partie sera traité :
Le Togo comme tous les pays dominés, avait depuis la période de la dictature et depuis le 5 février 2005, le choix entre plusieurs voies pour se libérer, notamment aussi celui d’espérer par la voie des urnes conquérir sa liberté.
Cet accord sans être un consensus national a pu au cours de sa mise en application captiver l’intérêt du peuple togolais qui avait fini par croire en sa capacité de transformation pour peu que ces élections du 14 octobre 2007 promises se déroulent dans la transparence et la non violence.
En effet le peuple togolais s’est massivement rendu aux urnes ce 14 octobre 2007. Et nous tenons ici à le saluer pour cet acte de grand civisme. On a estimé entre 85 et 95% la participation du peuple à ces élections.
· Elle veut plus sûrement exprimer son grand désir à participer à un changement de gouvernance, pour une alternance politique démocratique au Togo.
Que dire des résultats annoncés, pourquoi en est on arrivé-là, et quel fil rouge suivre désormais ?
Je vous invite alors à écouter l’introduction de ces différents thèmes par nos invités que je remercie encore.
Message de soutien de Pyramid of Yewe au MDTE
Excellences Mesdames et Messieurs les Délégués des Mouvements et Associations de Base du MDTE,Honorables Journalistes,Honorables Invités,Mesdames et Messieurs,
C’est pour Notre Organisation PYRAMID of YEƲE une immense Joie de remarquer que de Bonnes Volontés Patriotiques Togolaises n’ayant aucune ambition politique, politicienne, matérialiste ou carriériste existent toujours parmi les Togolaises et les Togolais de la Diaspora pour rappeler aux uns et aux autres d’OÙ nous venons, ce que nous voulons pour le Peuple Togolais Souverain et QUELLES sont nos VRAIES VALEURS qui font de nous dans la Diaspora les Dignes Représentants du Très Ancien Peuple Togolais Multiethnique EXEMPLAIRE aux Racines Très Profondes.
Nous tenons à rendre un vibrant Hommage aux Organisateurs de cette Rencontre et plus particulièrement à l’Administrateur Délégué du MDTE, Docteur AMOUZOU, pour la Sagesse, la Perspicacité d’Esprit et surtout pour la grande Abnégation à se mettre bénévolement au service du Peuple Togolais Souverain tout en étant loin de son Terroir Natal. Cette Rencontre Citoyenne Togolaise (à l’instar d’autres précédentes rencontres) et les ACTIONS qui peuvent en sortir sont à Nos yeux le seul Espoir que le Peuple Togolais Souverain attend impatiemment depuis 17 ans de Lutte Patriotique sans obtenir le Changement souhaité.Nous souhaitons Plein Succès aux assises de cette Rencontre à Paris et souhaitons vivement que les décisions qui sortiront des assises montrent aux Togolaises et aux Togolais les solutions idoines à une crise togolaise multiforme qui n’a que trop duré.
Nous saisissons l’occasion pour présenter Nos Vœux de Bonheur, de Progrès et de Prospérité à toutes les Togolaises et à tous les Togolais. Bonne et Heureuse Année 2008.Pour PYRAMID of YEWE
Komdedzi Kofi FOLIKPO,(M.A., Dipl. Inform. UNI)
Coordinateur Général et Porte Parole
Communication de M. OURO DJIKPA Ma contribution à la rencontre du MDTE du 29 décembre 2007 à Paris
Il m’a été proposé d’analyser et de tirer des enseignements sur les élections législatives qui ont eu lieu pas plus tard que le 14 octobre 2007 au Togo et ce, dans le cadre de la rencontre du Mouvement citoyen de la Diaspora Togolaise en Europe (MDTE) à Paris en France. Rencontre pour laquelle je ne pourrais malheureusement pas faire le déplacement, raison pour laquelle j’ai choisi de matérialiser ma vision à travers cette modeste contribution que je voudrais bien partager avec les uns et les autres.
Finalement nous avions opté pour le choix du challenge, une manière de soutenir le processus de démocratisation pacifique de notre cher pays qui nous a vus tous naître. C’en était un choix de circonstance ou un choix à défaut. Mieux, j’avais moi-même déclaré solennellement quelques mois auparavant à la dernière rencontre du MDTE à Bruxelles, mon engagement de participer à ces élections en tant que candidat, une chose qui a été bien accueillie par les uns et les autres avec des encouragements à l’appui. Sauf qu’en dernier ressort je me suis désisté pour des raisons personnelles.
Sur les 81 sièges que comporte l’hémicycle du parlement togolais, cette manière pour le RPT de se tailler la part du lion (50 sièges), accorder 27 à l’UFC, 4 au CAR et 0 siège au reste des partis de l’opposition et à l’ensemble des candidats indépendants n’est rien d’autre qu’une insulte à la conscience et à la dignité du peuple togolais.
Les analyses et enseignements qui peuvent en découler sont divers et variables selon qu’il s’agisse de tel ou tel acteur de la vie socio-politique pris dans la réflexion à savoir :
2- Concernant les responsables de partis de l’opposition nés dès la révolution du 5 octobre 1990 et au lendemain de la conférence nationale souveraine, je peux dire sans pour autant me tromper qu’à l’exception du leader de l’UFC, la messe de requiem de ceux des autres partis est désormais dite.
4- Parlant de l’élite togolaise à l’intérieur du pays comme au sein de la diaspora, celle qui devrait aujourd’hui assumer la relève, incarner l’aspiration de tout un peuple et le conduire vers la terre promise, elle a durant tout le temps péché.
Non seulement que l’énigme que constitue la crise socio- politique n’a toujours pas trouvé de solutions et qui s’aggrave de jour en jour, mais c’est qu’à côté de cela s’ajoute une nouvelle impasse que sont la résignation et la démobilisation des différentes forces de la société civile que nous sommes.
Tchatikpi Ouro-Djikpa
Communication de Rodrigue KPOGLI, Secrétaire Général de la J.U.D.A lors de la rencontre du MDTE à Paris le 29 Décembre 2007.
Quel fil rouge après les législatives du 14 Octobre 2007 ?
Merci à Martin AMOUZOU, administrateur délégué du MDTE pour la disponibilité et le courage avec lesquels il dirige le Mouvement.
Merci à toute l’équipe qui travaille au sein de ce mouvement.
Merci à vous tous ici, présents.Chers compatriotes, nous sommes convoqués à cette conférence pour discuter d’un sujet très important. Il s’agit de notre pays, le Togo. Plus précisément : « quel fil rouge après les législatives du 14 octobre 2007 ? ». En effet, ces législatives sont « anticipées » et viennent de l’APG (Accord politique global) signé en août 2006 entre le pouvoir et l’opposition, les deux parties accompagnées de deux structures associatives. Mais cet accord n’a pas résolu les problèmes suivants :
► les fraudes électorales précédentes, particulièrement celles liées à la présidentielle d’avril 2005.
► la nature du régime ; étant donné que plusieurs modifications constitutionnelles ont entraîné un changement de régime au Togo, y instaurant une sorte de présidentialisme héréditaire.
► la question de l’impunité ; étant donné que le régime togolais est fondé sur la règle de l’impunité. Du père Eyadéma Gnassingbé au fils Faure Gnassingbé, les crimes de sang, les crimes économiques et toutes les violations des droits humains n’ont jamais été sanctionnés. Au contraire, le fils a hérité de feu son père, cette méthode qui permet d’ailleurs au régime de survivre.
► la question des fêtes négatives du 13 janvier, du 23 septembre et autres dates dont la célébration est imposée par le RPT. Il est inconcevable qu’après le dialogue, ces dates soient toujours célébrées, sur le dos du contribuable en plus. Les démocrates auraient pu au moins exiger leur suppression pure et simple.
► la question de la Constitution et des institutions démocratiques à savoir la mise sur pied de la Cour des comptes et du Conseil économique et social responsables et non inféodés au pouvoir RPT.
Un des problèmes que le camp dit démocrate n’a pas pu résoudre avant, pendant, voire après l’APG est la question de son unité autour d’une plateforme claire et lisible portée par des hommes et des femmes convaincus et représentatifs. Au lieu de cela, le peuple togolais a été convié à un spectacle de division conduisant chacun des partis dits démocratiques à s’engager dans une opération de séduction de Faure Gnassingbé dans le but ultime d’obtenir la primature et des postes ministériels. Comme si l’équation togolaise se posait en ces termes. Dans ces conditions, l’APG était plutôt un accord électoraliste qui n’avait pas réglé les questions de fond. Au contraire, les choses se sont aggravées et au lieu d’affaiblir le pouvoir RPT et d’équilibrer le jeu politique, l’APG l’a requinqué. Ainsi les législatives ont conduit :
1- au renforcement du RPT qui, grâce à des brèches et à la fraude, s’est octroyé 50 sièges sur 81. Ainsi, Faure Gnassingbé peut même se permettre, malgré son illégitimité et ses crimes, de tenir en haleine tout le peuple togolais durant des semaines et de faire le tri au sein de l’opposition pour nommer un premier ministre à sa convenance et pour ses besoins.2- à la confirmation du morcellement de l’opposition avec le débauchage de certaines de ses personnalités.
3- à l’illusion démocratique au Togo. A vue d’oeil, on a quelques institutions symbolisant un Etat démocratique et on organise souvent des élections. Cependant, le Togo, au fond n’a rien de démocratique. C’est une dictature avec des pratiques mafieuses et clientélistes.4- à la déception et à la peur au sein du peuple togolais.
5- à l’élimination des partis politiques démocratiques. En attribuant zéro (0) siège à certains partis puis en nommant leurs dirigeants ou membres au gouvernement dit d’ouverture, Faure Gnassingbé semble disposé à travailler avec les responsables de partis d’opposition sans la présence de leurs partis sur le terrain politique.
7- à la question sur la présidentielle de 2010 qui se pose avec acuité alors que malheureusement le terrain semble aujourd’hui vide.
8- à la faiblesse de la société civile.9- à la déliquescence du mouvement démocratique qui dans son ensemble ne sait plus quel « fil rouge » suivre.
11- à la partition de fait du Togo et à la problématique de la conquête du Nord. En effet, si nous suivons bien la méthode du RPT, on s’aperçoit que ce parti s’octroie le Nord du pays et le prend en otage. Dans la réflexion, nous devons intégrer cette question pour définir ce qu’il convient de faire.
Mesdames, Messieurs, la situation de notre pays n’ayant pas évolué positivement après ces législatives, nous sommes donc appelés à continuer la lutte. Il nous faut donc remobiliser le peuple et nous remobiliser nous-mêmes. Cela suppose :
2- qu’on ait un discours clair et lisible suivant une idéologie précise. Ce discours doit être porté par des hommes et des femmes dont l’engagement et la constance ne doivent souffrir d’aucun doute.
4- qu’on ait des militants engagés sur le terrain. Ces personnes doivent être formées et donc capables de défendre la cause commune quelques soient les difficultés auxquelles, elles font face.
6- que nous disposions des stratèges et des concepteurs de plans non seulement pour la lutte mais aussi et surtout pour la reconstruction de notre pays.
8- qu’on ait revu le rôle des autorités traditionnelles. La chefferie traditionnelle dans notre pays est malade. Elle est même inféodée au pouvoir. Le moment est arrivé de la déconnecter du pouvoir pour lui confier un rôle dans la promotion de la démocratie.
10- qu’on ait fait des étudiants une cible majeure dans la réorganisation du mouvement démocratique.
Voilà quelques uns des points de vue que nous avons voulu partager avec vous. Le débat nous permettra d’approfondir certains points.
Je vous remercie.
Communiqué final du MDTE
MESSAGE AU PEUPLE TOGOLAIS A L’ISSUE DE LA RENCONTRE CITOYENNE DU 29 DECEMBRE 2007 A PARIS.
Il y a un an de cela, lors de la dernière rencontre citoyenne du Mouvement de la Diaspora Togolaise en Europe ayant pour thème « les législatives, un challenge démocratique ou une désillusion de plus », nous avions sonné l’hallali sur les risques encourus.Après les élections législatives du 14 octobre 2007, le Mouvement de la Diaspora Togolaise en Europe, à l’issue de la rencontre citoyenne du 29 décembre à Paris, vient livrer son analyse.
* Ensuite, nos sincères remerciements aux forces de progrès qui ont accompagné le processus démocratique jusqu’à son terme, nonobstant de nombreux obstacles.
En effet, tout porte à croire que nous sommes dans une gestion cyclique du pouvoir au Togo et que nous semblons revenir à présent dans les années 80.Au Togo, nous avons l’art de semer des « story telling », faire pousser des histoires de crise un peu partout et se les raconter. Après plus d’une douzaine de protocoles d’accords, que de temps perdu pour le Togo et les Togolais ! Cela doit cesser !
Venons-en à la participation des Togolaises et Togolais de l’extérieur à la vie de la cité.Le Mouvement de la Diaspora Togolaise en Europe propose aux acteurs locaux de la Société Civile Togolaise, la création d’un cadre permanent de consultation de l’ensemble des Togolaises et Togolais de l’intérieur et de l’extérieur dans le but de coordonner nos actions. Véritable catalyseur, ce cadre dynamisera nos activités et permettra la participation de tous au mouvement de libération et de reconstruction du pays.
Toute manoeuvre de récupération d’une telle initiative serait irrecevable au sein notre mouvement et de toutes organisations oeuvrant dans l’intérêt supérieur du peuple togolais. Le MDTE est et reste au service du peuple. Il est ouvert au dialogue avec toute entité pour peu que les conditions minimales de transparence soient remplies vis à vis du peuple.
Si la démocratie est le système de gouvernance auquel les peuples aspirent de plus en plus, c’est la transparence qui en est le moteur.C’est pourquoi, le point de départ à nos yeux, pour penser le pardon et la réconciliation au Togo, est de rendre purement et simplement au peuple, sans condition aucune, ce qui lui a été confisqué : la Constitution qu’elle s’est librement donnée en 1992. Nous ne le dirons jamais assez.
Les combines, les envolées lyriques et autres décrets sur des commissions rogatoires à former ici et là pour panser des gangrènes ne relèvent que de la prestidigitation et n’y feront rien !
Pendant que des peuples aux alentours du Togo prennent leur envol du développement avec tous les enjeux que cela suppose, dans un monde de plus en plus globalisé, que nous sert-on si ce n’est un jeu de chaises musicales et du neuf fait à partir du vieux. Dans combien de pays au monde a-t-on vu instaurer à l’Assemblée Nationale que tout se décide par un mode de scrutin à main levée ? Comme si on demandait que les députés dans leurs circonscriptions soient élus à main levée.
Compter sur nos propres forces, n’est donc nullement une illusion !
Alors, peuple de la terre de nos aïeux, permettez-nous de vous adresser nos fraternels vœux de Bonne et Heureuse Année 2008, dans la vigueur de la santé, dans la persévérance du combat commun et dans la réussite du dessein collectif.
Fait à Paris, le 29 décembre 2007
Pour le MDTE
Dr Martin AMOUZOU
Administrateur Délégué.
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