Faure GNASSINGBE, l'héritier du trône du territoire africain du Togo se croit suffisamment malin. Sur conseils et autres recommandations de ses amis et mentors françafricains, le criminel et l'autoproclamé président Faure Gnassingbé veut dissoudre le RPT (Rassemblement du Peuple Togolais, parti que les français ont créé en 1969 pour masquer le kaki de son feu père, Gnassingbé 1er).
En procédant à cette dissolution du RPT et à la création d'un
nouveau parti, Gnassingbé II croit pouvoir effacer les crimes aussi bien
politiques qu'économiques que le RPT a commis depuis 45 ans bientôt. Aussi,
espère-t-il enfouir les massacres répétés de son feu père et ceux commis par
lui-même sous un nouveau manteau.
En fondant son fameux nouveau parti, Faure Gnassingbé vise à
s'offrir, du moins symboliquement (et en politique, les symboles comptent) et
en prévision des prochains vols du suffrage populaire, l'image d'un homme
nouveau en rupture avec un passé où le RPT a, par violence et ruse cycliques,
volé sans discontinuité les choix du peuple africain du Togo. Il espère montrer
qu'il est un homme courageux qui est disposé à mettre fin au règne de la
terreur dans le territoire Togo. Il n'y a rien, en réalité, de plus faux que
ceci, puisque Faure Gnassingbé est bel et bien le prolongement du régime
colonial dans lequel le territoire africain du Togo a été replongé le 13
janvier 1963 suite à l'assassinat de Sylvanus Olympio. Il faut dire donc, avec
force, que Faure Gnassingbé et ses spadassins n'auront jamais le peuple
africain du Togo avec ces subterfuges et ces changements cosmétiques confinant
à l’injure à son intelligence. Tout simplement parce qu'aussi bien Gnassingbé
1er que son successeur, Gnassingbé 2 qui espère aujourd'hui se tailler le
costume du réformateur, n'ont jamais été élus et ne le seront jamais. Le viol
permanent est ce qui caractérise leur règne. Leur pouvoir est marqué par du
sang et par le retour du territoire africain du Togo dans les jurons du
colonialisme après l'assassinat de Sylvanus Olympio par le duo France-USA par
le truchement des seconds couteaux démobilisés d'Algérie.
Ce qui aurait été courageux de la part de Gnassingbé II, c'est
moins la dissolution du RPT que son départ du pouvoir après avoir reconnu qu'il
occupe une place qu'il a usurpée. Avec sa démission, il aurait montré qu'il est
capable de prendre conscience et apte à mettre fin à un système qui a tout volé
au peuple africain du Togo depuis maintenant des siècles. Et cet acte aurait eu
le mérite de le grandir et de permettre aux africains du Togo d'entamer la
réflexion sur la reconstruction de ce territoire si riche mais appauvri et
saccagé avec une violence inouïe par une mafia locale dont les parrains
agissent à visage découvert. En n'accomplissant pas cette renonciation –
combien de togolais ne rêvent-ils pas de cela - qui aurait montré que le voleur
a rendu l'objet volé et fait acte de contrition, Gnassingbé II lance un défi à
tous, femmes et hommes, vieux et jeunes. Ce défi doit être relevé avec une
organisation plus solide doublée d'une intelligence plus affirmée.
Que le RPT soit dissout ou pas, cela ne change rien. La bande des
Dalton se maintient et l'oeuvre de démolition coloniale de ce territoire
continue avec une meute de jeunes loups dont la voracité n'a d'égal que son
aliénation et son désir de se réaliser au détriment de l'intérêt national.
C'est pour cette raison que la marche du peuple africain du Togo vers sa
libération doit continuer. Cette marche doit continuer en s'appuyant sur des
stratégies les plus élaborées. Car, il ne s'agit pas d'un combat politique
classique où l'alternance politique finit par se réaliser au bout d'un certain
temps. Il ne s'agit pas non plus d'espérer que cette tyrannie quinquagénaire
dont la survie est fondée sur la négation de l'opinion populaire régulièrement
exprimée, cède enfin sous le coup des manifestations populaires qui n'ébranlent
guère ses fondations. On est en face d'un système colonial dans lequel le RPT
et ses animateurs civilo-militaires ne constituent que des ramifications
locales et c'est en tant que tel qu'il faut combattre.
Mais au Togo de Gnassingbé II, il ne s'agit pas uniquement de
"dissoudre" le RPT et de le re-créer. Car au fond, il n'y a rien de
nouveau sous ces cieux: la fameuse présidence reste et restera un annexe du
ministère de la défense où la seule loi qui fait foi est l'accord de
coopération militaire élaboré par et pour la France. Il s'agit aussi de
liquider les banques du territoire. Ainsi, l'UTB (Union Togolaise de Banque) et
la BTD (Banque togolaise de développement (!)). Ces deux banques seront bradées
d'ici fin mars 2012 à 45 milliards de franc CFA qui sont déjà comptés dans le « budget
national » suivant la loi des finances 2012. Un peu plus tard, la BIA et
la BTCI devront passer aussi à la trappe. Comme quoi la dissolution n’atteint pas
le RPT seulement. Tout coule. Il serait grand temps de mettre fin à cette
décomposition globale.
Aux dernières nouvelles, le congrès de dissolution du RPT est
reporté à une date non-indiquée. Mais cela ne change rien à l'affaire.
Komla KPOGLI
25 janvier 2012
2 commentaires:
voici deux articles qui peuvent vous interresser:
http://2ccr.unblog.fr/2011/09/26/lafrique-cle-du-developpement-economique-mondial/
http://2ccr.unblog.fr/2010/12/05/afrique-terre-de-pillages/
Togolais! Togolaise!
L'heure est plus que grave. Je parle ici non pas en tant que togolais mais en tant que africain conscient du mal dont souffre ma belle Afrique aux mains des brigands comme la France (EU en général) Donnons nous une chance de faire la vraie unité pour relever l’Afrique Acceptons de mourir pour voir une relève plus forte en inculquant de vraies valeurs et éthique qui nous aideront beaucoup. Faire partir du MOLTRA sera un grand début pour moi avec de grandes idées a partager. quant au RPT j'en réserve beaucoup a dire en son compte et contre lui.
merci chers frères et sœurs de la nouvelle Afrique.
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