Il n'y a pas de liberté sans libération. Et il n'y a pas de libération s'il n'y a pas de Libératrices et Libérateurs.
Pour jouir de la liberté, il faut être soi-même libre. Or il est clair que nous ne sommes pas libres parce que nous ne nous sommes pas encore libérés. Parce que la libération précède la liberté, nous devons analyser froidement notre situation et mettre les moyens en oeuvre autour d'une plate-forme réaliste pour nous libérer. Cette libération ne peut se faire que dans un cadre continental où la jeunesse doit jouer un rôle central avec l'idée que mieux vaut pour chaque Etat être une partie dans un tout qui marche que se satisfaire d'un souverainisme vaniteux dans une Afrique soumise et humiliée...Le temps est arrivé pour nous de nous lever pour briser les chaînes des indépendances confisquées. Les dirigeants actuels au pouvoir en Afrique, cela signifie que nous ne sommes pas encore indépendants. Toute leur philosophie est de faire de nos Etats d'éternels PPTE et PMA pour avoir de l'argent de l'extérieur pour leurs propres besoins en bradant le patrimoine africain en échange. Ces vassaux aussi longtemps qu'ils détiendront le pouvoir poursuivront en toute quiétude, l'entreprise coloniale de démolition de la société africaine. Le maintien des monnaies comme le Franc CFA, des bases militaires françaises et américaines et leurs coopérants sont aussi des preuves que notre indépendance est un mensonge et une illusion." KPOGLI Komla, 27 avril 2008, In Les indépendances africaines à la loupe des réalités: 27 avril 1958 – 27 avril 2008: 50 ans de mensonges et d'illusions. http://lajuda.blogspot.ch/2008/04/27-avril-1958-27-avril-2008-50-ans-de.html
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